Chapitre vingt-quatre

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Corée du Sud, Auberge du Château Volant


- Non...J'ai été fait prisonnier.

Je cligne des yeux. C'était la voix de Keito ? Je grogne dans mon oreiller. Avec qui il parle à cette heure ?

- Je suis accompagné d'une humaine...Hum...Oui...Je comprends.

Il parle de moi ?

Je me lève en tailleur et me frotte les yeux comme une enfant.

Avec qui il discute ?

- Hum...Bien...Je suis en Corée...Hum.

Mes pieds nus touchent le parquet froid. La lumière m'indique il est dans la salle d'eau. Je me lève à l'aide de mes bras.

Avec qui parle il ? Et comment c'est-t-il procuré un téléphone ? Il n'en n'avait pas au début de notre rencontre, si ?

- Je serais rentré avant, ne t'inquiète pas...Bien sûr, je ne crèverais pas...Je ne vais pas m'attacher, bon sang, Hatti !

Je fronce les sourcils. Qui est cette Hatti ? Et pourquoi dit-t-il qu'il ne mourrait pas ? Une boule au ventre, je me rapproche dans la salle d'eau.

- Elle dort. Et le gaz comment ça se passe ?

Le gaz ? Quel gaz ?

- Dors bien et fait gaffe a toi...Hum... Bonne nuit, Hatti.

Il raccroche. Je me dépêche de rejoindre mon lit.

Merde, merde, merde ! C'est quoi cette histoire.

Je ferme les yeux, malgré l'envie dans les garder ouvert. J'entends ses pas sur le parquet. J'essaye de contrôler ma respiration du mieux que je peux. Je sens qu'il s'arrête prêt de moi.

- Stupide humaine, marmonne-t-il en me caressant la joue.

Hein ? C'est quoi ce bordel ?!

J'enfonce ma tête dans mes couvertures pour qu'il ne voit pas mes rougeurs. Puis je l'entends s'éloigner et la porte claquée.

***

Je l'attends. Je sais, c'est stupide, mais je ne peux m'empêcher de ne faire du souci pour ce bâtard increvable. Il n'était pas rentré de la nuit, hier soir. Sa conversation avec cette fille me roule en boucle. Je ramène mes jambes contre moi. J'ai décidé d'ignorer ces révélations. Il est surement trempé dans quelque chose de louche et je ne veux pas de problème.

Soudain, je vois la poignet tourné.

Keito est rentré !

Je me lève rapidement.

- Ou était-tu ? T'imagine combien je me suis inquiétée ?

Ouais... On me reproche souvent d'être trop émotive.

Il ne dit rien. Il se contente juste de fermer la porte et de s'avancer vers moi. Il est pâle, très pâle et il sut à grosse gouttes.

Est-t-il malade ?

Je recule. Il est trop près, nos visages se touche presque.

- K-K-Keito ?!

Il me serre soudainement dans ses bras. Je ressens son souffle chaud et saccadée contre mon cou. Je deviens rapidement rouge pivoine.

Jun n'a jamais fait ça lui...

- K-Keito ? T-Tout va bien ? bafouillai-je.

Il s'écoule dans mes bras. Il m'entraîne dans sa chute.

T'as jamais été très forte de toute manière, ma pauvre Kyoko.

Sympa, la conscience.

Bon sang il est lourd ce bâtard !

- K-Keito, lâch-

- Maman..., marmonne-t-il.

Ses simples mots suffisent à me briser le cœur. Il semble si fragile, si inoffensif, dans mes bras. Je sens ses bras se faire plus ferme autour de ma taille, malgré le fait qu'il semble en mauvais état.

Après de nombreux efforts, je réussi à le monter sur le lit. Je remarque immédiatement qu'il serre les dents pour ne pas hurler de douleur.

- Bon sang, Keito ! m'énervai-je. C'est-ce que tu as ? Parle-moi, merde !

- F-Ferme-là...

Baka (Idiot) !

Je baisse les yeux vers sa chemise et elle est trempée de...sang !

Oh, merde ! Bordel !

- Comment tu t'es fait ça ? m'écriai-je, en totale panique.

Cette soirée-là me reviens en mémoire. Je revois ces loups traîner Haru dans cette lugubre forêt.

- L-Laisse-moi, l'humaine..., souffla-t-il.

- Ta gueule ! Je ne te laisserai pas mourir, sifflai-je.

Je serre les dents et remonte sa chemise. L'odeur et le sang m'ont toujours dégoutée, mais là... je ne peux jouer les gamines.

Je vois une plaie, assez petite. Je dirais quelle a été faite par un coup de couteau.

- Merde... Dans quelle galère tu t'es impliqué, hein ?

Il ne me répondit rien, j'entends juste sa respiration saccadée.

Il as perdu connaissance, ce con. 


ENFIN FINI !!

Ce chapitre ma pris une éternité a écrire, mais bon j'ai pas l'inspiration. 

Breeef, aimez-vous Kyoko ? Moi, personnellement, ouiii ! 

A la semaine prochaine ! 


2121 [ en pause ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant