Telle une pauvre bête victime de la chasse et sans plus aucune défense, il laissa dans son dernier souffle son sang, sa sueur et ses larmes.
Et sous la lune d'un rouge carmin profond, la petite biche fût abattu par le chasseur.
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(k.n...
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Il était onze heures.
Le soleil était déjà bien haut et malgré l'hiver qui approchait à grand pas, il tapait sur la peau des passants ainsi que sur le sommet du crâne chevelu de Namjoon. Le ciel était habillé d'un beau bleu azur.
Posé devant sa table d'extérieur, enmittouflé dans un vieux plaid, le châtain profitait des derniers jours magnifiques en cette saison d'automne. Il savourait son délicieux café américain, tout en lisant le journal quotidien.
Tout allait bien, jusqu'à ce qu'un malheureux article attire son attention, éteignant lentement sa bonne humeur, faisant fané sa fine courbe posée sur ses lèvres pulpeuses.
Dans les faits d'actualité de ce vendredi 14 décembre, nous vous parlions hier : un jeune homme a été retrouvé mort dans son appartement. Alors que nous vous disions que la piste privilégiée était le suicide, des détails troublant viennent d'être révélé.
En effet, la victime est décédée d'un couteau dans le cœur, ce qui n'est pas courant pour un suicide ... De plus, malgré la seule présence des empreintes du décédé, la présence de cercles à partir de son sang sur son avant-bras, qui ne peut être interprété tel un geste commun, laisse perplexe les enquêteurs. L'absence de lettre de suicide, ainsi que l'angle de la lame plantée peuvent laisser envisager un possible meurtrier. La police enquête sérieusement dessus. Nous vous informerons de la suite de l'affaire lorsque nous en saurons plus.
À peine avait-il fini l'article qu'il poussa d'un revers de main son café, déversant l'intégralité du reste du liquide brunâtre sur le papier journal.
Namjoon s'énerva et mit en boule la presse, malgré le fait qu'il n'avait fini de lire les articles.
Le papier ne ressemblait plus à rien : à moitié froissé, à moitié déchiré et gorgé de caféine; l'encre s'effaçait, bavait.
Ainsi, l'article tant redouté aux yeux de Namjoon devenait peu à peu qu'une grande tâche grise, pour son plus grand bonheur. Car naïvement, il avait l'impression ainsi que l'écrit n'avait jamais été tapé, ni publié, que son existence n'était que le fruit de son imagination et qu'il contrôlait alors encore le jeu,