Je n'attend même pas que la voiture de mes grands parents soit complètement arrêtée pour me détacher est sortir. Je cours le long du chemin en terre battue pour me jeter dans les bras de ma tante manquant de la renversée. Elle rit et nous dévoile sont grand sourire qu'elle porte toujours quand on la voit. À la suite, je serre tout le monde dans mes bras. Mon oncle me fait remarquer que mes épaules sont tendues et pleines de noeuds. Je lui fais un grand sourire exagéré auquel il répond en roulant des yeux...tout plein de massages en perspective. Mon frère nous rejoind alors que mes deux cousins me broient les côtes. On se voit trop rarement. Mon oncle repousse brusquement, voir un peu rageusement, les chiens de mes grands parents qui viennent d'être libérés du coffre. Je caresse Alfie en espérant le calmer un peu mais rien a faire. Les adultes se salut rapidement quand nos grands parents nous rejoignent. On passe tous le petit portail en fer forgé qui grince et qui fait un trou dans le petit muret en pierre couvertes de mouses et de lierre qui entoure le petit cottage blanc avec un toit en ardoises gris-blue de mes cousins. Il y a une vieille table en métal entourée de chaise dont la peinture blanche écaille dans le jardin qui n'était pas là l'an dernier. Ma tante à aussi plantée de belles petites fleurs violettes à l'air sauvage et beaucoup d'herbes aromatiques le long du muret. Mais c'est l'odeur entêtante de l'énorme buisson de lavande à l'arrière de la maison qui me parvient pardessus les autre. On reste un moment à manger du gâteau acheté pour l'occasion et à regarder les grands boire du thé en racontant nos petites histoires et en rattrapant le temps passé malgré le fait que nos cousins nous pressent de les rejoindre. On a vraiment envie d'aller avec eux mon frère et moi. En nous voyant nous dandiner d'impatience sur nos chaises, ma tante nous embrasse et nous libére.
Dylan et Danté ne perdent pas une seconde et nous entraînent dans leur sillage jusqu'à leur chambre. Mon oncle nous cri de ne pas courir dans les escaliers...trop tard! Ils grincent déjà sous les pas précipités de quatre enfants surexcités. Danté ,qui est le plus jeune des deux, nous parle à toute vitesse pour nous tenir au courant de leurs dernières découvertes. On ouvre leur coffre en osier. Des dizaines d'épées en bois, d'arcs, de lances pierres nous attendais depuis l'été dernier. Je laisse les autre se servir avant de prendre une épées courte et un faux coutelas et de les passer dans ma ceinture. On se précipite en bas et on sort par la porte de la cuisine. Je regarde autour de moi.
Dans ce petit bout de jardin l'herbe est verte et grasse. Quelques outils de jardinage reposent sur le mur à ma gauche. Des papillon blanc et rouges, de grosses abeilles, des libellules butinent l'énorme lavande avec son odeur entêtant qui se tient sous la fenêtre de la cuisine ouverte en grand. Mes cousins hurlent à la lune comme les loups pour me faire savoir qu'ils sont aux "Rocks". Je me suis laissée distancer. Je laisse échapper un gloussement avant de mettre mes mains autour de ma bouche et de le répondre de la même manière pour qu'ils sachent que je les rejoint. Je sort par le portillon qui est à ma droite. Je jette un oeil rapidement autour, pour voir s'il y a du monde. Il vaut mieux sûrement pas que je me fasse attraper à traverser le jardin des voisins...C'est pas des gens très commodes. Je passe rapidement en courant à moitié à croupie le long du mur pour pas qu'ils ne me voient à travers les fenêtres. Je tourne à droite au bout du la maison en pierre. Là je suis à l'abri des regards car la maison n'as pas de fenêtres de ce côté là et qu'un mur de ronces borde l'autre côté du chemin. Je trottine. Il fait chaud mais la petite brise fraîche qu'il balais toujours les colines rend la température idéale. L'épée en bois bats contre ma jambe. Ce petit choque répétitif est un peu douloureux contre l'os de mon bassin. Ça m'avait vraiment manqué. Quand je vois la vielle barrière en bois complètement moulu, j'accélère. Je sens mon coeur battre à toute allure. Malgré le fait que j'ai un peu de mal à respirer je me met à rire à gorge déployé. Ça m'avait manqué de me sentir aussi libre et insouciante. J'escalade la barrière. Le bois grince et menace de se rompre sous mon poids mais il tient le coup. Je vois mes cousins et mon frère m'attendre. Me voilà enfin.
Tout est comme les années passées. Il y a toujours cet immense chêne au milieu des rochers empilés les uns sur les autres, recouverts de mousse verdoillante. Mon plus petit cousin est assis sur l'une de ses larges branches basses. Elles sont au moins large comme mon torse. L'arbre dois avoir cinq cents ans au minimum pour pousser des branches pareilles. Ses feuilles cachent le soleil et nous garde au frais tandis que les racine ont poussées dans les cavités entre les rochers pour les rendre plus stable. Les roches, sûrement du granite, s'élèvent haut, plus de deux fois ma taille par endroit. Un peu sur la droite il y a cet énorme roche cassée en deux qui forme une grande caverne dans laquelle on s'abrite lorsqu'il pleut. Je rejoins les garçons en haut en m'accrochant au lierre qui pousse un peu partout. Je vois un chat noir qui s'échappe dans les ronces, un mulot entre les crocs dont la queue pendouille dans le vide. La lumière s'accroche à son poile lui donnant des reflet brun chaud. Je glisse sur l'une des pierres et mon pied plonge dans un petit creux rempli d'eau. J'ai le pied trempé mais je n'y fait pas attention. Il faut chaud alors ça séchera vite. Mon frère et Dylan ont déjà commencés à parler de l'après midi qui nous attend. Je tiens une grosse branche du chêne pour me pencher un peu par dessus le rebord de la plus haute pierre. J'embrasse le paysage du regard. Je vois la lande. Les collines s'étendent à perte de vue. Elle sont couvertes de fougères. Quelques vestiges d'anciens murets en pierre divise les terres en pâturages pour ces moutons noirs et blancs typiques de la région. Quelques arbres sont piqué au milieu de ce paysage souvent accrochés à des zonnes rocheuse. Une petite rivière serpente en contre bas. Au loin, il y a cet énorme rocher que l'on a toujours voulu escalader. Comme beaucoups dans le coin il est lisse et usé par le temps. Ces immenses rocks font parti du paysage. On s'est toujours laisser croire que c'était des trolls pétrifié par le soleil.
Je me retourne vers mes cousins. On échange un regards malicieux qui veut tout dire. On descend de notre camp de base en hurlant a la lune. Ça motive nos troupes et préviens les gobelins de notre arrivée imminente pour repousser leur invasion. On ris tous en coeur. Difficile de croire que j'ai déjà 14 ans.
¤¤¤
Voilà! Chapitre 4 de justesse dans les temps! ^^'Je suis contente d'avoir fait un thème un peu plus léger que les chapitres précédents. :) Ça ferra du bien à tout le monde! ^^
J'espère que ça vous plaira. En tout cas, n'oubliez pas que l'on est jamais trop vieux pour se battre contre une armé de gobelins! ^^
Merci de votre temps! ¡Hasta luego! ;)
Ps: je m'occuperai des fautes plus tard je voulais juste poster dans les temps ^^"
♡♡♡
VOUS LISEZ
96 Pages ~ Cahier de Descriptions
ContoPetit carnet de descriptions où j'essaie de vous faire voyager à travers mes lignes. J'y décrirai majoritairement des personnes et des lieux, réels ou fictifs, sur plusieurs tons différents (joie, mélancolie, colère, peur, etc etc) ainsi que des pe...