Pretty

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     J'observe les models plaquées sur les affiches aux coins de rues, ces idylles reproduient dans toutes les pub, ces poupées que l'on voit dans toutes les séries télé, ces mannequins qui sont sensé être parfaits. Elles sont copiée et recopiée les unes sur les autres. Leur corps est impeccable. Elles ont un visage bien symétrique, indéchiffrable. Leurs cheveux sont toujours savamment désorganisés pour donner cet artificiel côté sauvage. Leurs regards sont dissimulés, maquillés dans un faux semblent de réalité. Tout chez elle est calibré que ce soit leur nez, leurs lèvres, leurs mains, leurs pieds. Tout est mesuré, moyenné, calculé pour ne pas faire d'excès. Non. Si ce n'était que des moyennes on pourrait s'y retrouver. Elle sont, en fait, bien plus fines que qui que ce soit ne serait, en bonne santé. Leurs jambes et leurs bras sont étonnement étirés. Et comme si cela ne pouvait suffir, elles s'allonges encore en portant des talons qui les font souffrir. Vous ne me croyez pas? Et bien regardez les sourir...Pardon, vous ne pouvez pas. Sur ces images figées on ne voit que expressions neutres, des visages immobile. On me dit que certaines souris? Encore manqué! Elles dévoiles seulement leurs dents bien droites, bien rangées mais c'est vide de sens, d'intention, de passion. Ce n'est qu'un ensemble de muscles contractés pour donner une grimaces bien pensée. Bien pensé pour attiré dans un carcan de beauté industrialisé. À la chaîne, on a reproduit les mêmes filles, les mêmes coquilles. Toute cette soi disant perfection généralisée, millimétrée, ordonnée ne peut pas être la véritable beauté.

     Moi, la beauté je la vois dans la réalité. Dans les individus tous singuliers. Dans leur corps trop grand, trop petit, trop charnu, trop maigri. Dans leur nez froncé,  leurs pommettes prononcé, leur yeux marqués. Dans les tâches de naissance, les grains de beauté, les cicatrices bien placés. Dans les cheveux en bataille d'une personne un peu négligée. Dans les défauts difficiles à identifier. Dans la singularité d'un point d'une autre tonalités de brun dans l'iris d'un autre humain. Je la vois dans l'expression de la passion sur les traits d'un être déchaîné. Dans ses éclat de rire, ses tiques énervé. Dans une larme fragile qui a coulé. Dans la vibration d'une voix qui est là,  pour moi.

     Alors la beauté, comme voudrais nous faire croire cette société, n'est pas ce modèle organiser, mesuré, universalisé d'une enveloppe qui cache, derrière un masque d'artifices, notre humanitée. Mais elle se trouve dans des milliers de failles,  de détails, de défauts de fabrication,  d'émotions qui sont un petit échantillon de ce que l'on est au fond, qui montrent la spécificitée de chaque unité de la grande humanitée.

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Coucou! Petit chapitre très court par rapport à ce à quoi je vous ais habitué. Mais je trouvais qu'il ne fallait rien n'y ajouter.
^^

Je me suis vraiment bien amusé à l'écrire alors j'espère que vous réussirai à apprécier c'est quelques 446 mots!!!
:D

Le 25 approche à grands pas! Donc tout plein de bon mangé, de cadeaux, de réunions familiales en perspective! J'essayerais quand même de trouver le temps de griffonner un peu si j'explose pas après quelques repas!
XD

J'espère que ça se passera bien pour tout le monde!
^^

JOYEUX NOËL!!!

♡♡♡

96 Pages ~ Cahier de DescriptionsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant