Chapitre 3

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Les vacances sont désormais officiellement terminées. C'est aujourd'hui notre rentrée. Malia et moi partons tôt, on ne veut pas prendre le risque d'être en retard si jamais nous devons faire un détour à cause de problème de circulations du métro.

J'avais déjà décrit à quel point je n'aimais pas le bus. Eh bien je n'aime pas le métro non plus. Parmi tous les sens qui sont agressés quand on prend les transport en communs, l'odorat est le plus attaqué. Les stations n'ont pas dû être lavées depuis leurs constructions il y a plusieurs siècles et les odeurs qui s'y mêlent sont infectes : l'odeur de tabac, voire de drogues, l'odeur d'urine. Et il y a le métro en lui-même, là où nous sommes tous serrés, à renifler sans le vouloir le parfum ou le déo des autres qu'ils mettent pour cacher leur transpiration, que mon odorat perçoit tout de même. Et cette barre métallique remplie de bactéries que nous sommes obligés de tenir pour ne pas tomber.

J'aimerai bien m'acheté une voiture, comme je l'avais fait l'année dernière, mais je suis dans une ville où c'est difficile de se déplacer en voiture, plein de rues sont à sens unique, on ne peut pas se garer, ça augmente la pollution, etc. Peut-être m'achèterai-je une moto ?

Malia fronce les sourcils en sentant l'odeur, les heures de pointes ne sont jamais agréables et nous sommes écrasées mais elle n'hésite pas à bousculer les autres pour se frayer un chemin.

Nous arrivons enfin à l'université et nous séparons pour aller assister à notre journée d'informations dans des amphithéâtres différents. Je suis l'une des dernières à arriver. L'amphithéâtre est bondé, peu probable qu'il le reste tout le long de l'année mais les gens veulent se donner bonne conscience en début d'année. Je m'installe à la première place libre que j'aperçois : au fond, à côté d'un garçon blond aux yeux bleus, il me rappelle Grégoire.

- Salut, lui dis-je en souriant.

- Salut, souffle-t-il.

Il allait me poser une question mais un professeur commence son discours pour nous accueillir, alors il se stoppe. Tout les cours sont obligatoires, Bla Bla Bla. Pour nous faire visiter le campus, nous sommes séparés en groupes, suivant notre placement dans la salle. Je me retrouve donc avec mon voisin et nous pouvons faire connaissance. Il se présente :

- Je m'appelle Antoine, et toi ?

- Cora.

- C'est peu commun comme prénom, mais très joli.

- Merci.

- On ne peut pas dire que le mien est original.

- Ah bon ? Je ne connais pas beaucoup d'Antoine.

- C'est parce que tu n'es pas française. Ici, c'est un prénom très commun, se lamente-il.

- Comment tu sais que je ne suis pas française ? je l'interroge.

- Ton accent, et ta tête à chaque fois que quelqu'un parle trop vite.

- J'avoue que je suis un peu perdue parfois. Mais je m'améliore de jour en jour.

- Oh ! Les 2 bavards au fond ! Ça vous intéresse ce que je vous dis ?

Nous réprimande une élève de 2ou 3ème année, qui a été chargé de nous faire la visite. Il nous emmène d'abord au self, où nous déjeunons puis nous faisons une visite des différents locaux. Amphithéâtres, salles de TD, TP, informatique ...

Puis nous sommes libérés. C'était plutôt rapide, mais je ne vais pas me plaindre, ça me permet d'avoir l'après-midi de libre. Mais pour faire quoi ? Je ne sais pas encore. Je regarde mon emploi du temps sur internet et le compare avec Antoine, il a le même.

Teen Wolf - Une nouvelle vie pour Cora et Malia HaleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant