II

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Je suis resté enfermer dans ma chambre pendant quelques temps où je n'ai strictement rien fais. Je ne savais pas quoi faire pour passer le temps et attendre l'heure a laquelle je dois partir, alors je n'ai rien fais, j'ai simplement fixer un point invisible sur mon mur blanc. Je ne l'avais jamais vue aussi blanc avant. Est-ce mon imagination ou alors n'avais-je pas le temps d'y prêter attention ? Je n'en sais rien, et je n'ai pas réellement envie de savoir.
Mon réveil sonne à l'heure ou je dois normalement me réveiller. Ce que je n'ai pu faire.
Je soupire en pensant au deux heures de cette nuit que je regretterai d'avoir rater alors que je ne pouvais tout simplement plus dormir.. Je me lève lentement et prends mon sac à bandoulière que je pose simplement sur mon épaule droite, j'ouvre la porte de ma chambre et vois sur ma droite, ma sœur faisant de même avec des vêtements dans les bras. Elle n'est pas complètement réveiller, ses yeux sont presque à deux doigts de se refermer, elle baille au moins quatre fois avant d'entreprendre sa marche plutôt bizarre vers la salle de bain. Un rire s'arrache d'entre mes lèvres et je me reçois sa culotte dans la tête. J'aurai préféré les chaussettes.
J'enlève rapidement sa culotte de mes cheveux et lui relance, s'en suivit une bataille de vêtement avec seulement les siens. J'aime beaucoup ce genre de moment où j'oublie un peu ce qui m'attends, je sais que ça me reviendra rapidement plus tard, que ce moment de bien être n'est qu'éphémère et que la véritable journée va commencer.
Notre petite guerre fini, elle s'enferme dans la salle de bain et moi je descend tranquillement les marches, certaines craques sous mon poids léger, d'autre non.
15 ème marche, aucun bruit.. 12 ème marche, elle grince.. 5 ème et 2 ème marche aussi grincent. Je connais par coeur les trois marches qui grince, à force de les descendre, j'ai pris l'habitude et lorsque je m'ennuyais, je comptais les marches et je retenais celle qui grinçait. Avant, il n'y avait que la 12 ème marche qui grinçait, ma soeur est tombé dans les marches et depuis, elle grince. Par contre, pour les deux autres je n'ai pas d'explication, je ne vais pas chercher, je le ferais quand j'aurai le temps ou lorsque je m'ennuierai. Surtout quand je m'ennuierai.

Je m'avances vers la cuisine. L'odeur qu'elle m'offre chaque matin n'est que délice, et je suis bien content de pouvoir aujourd'hui en profiter. Je n'en n'ai jamais réellement l'occasion, entre le temps d'émerger du sommeil, les batailles permanentes avec ma sœur pour savoir qui prendra la douche en premier, le fait que l'un ou l'autre est mis trop de temps, préparer les affaires que j'ai toujours eu la flemme de préparer le soir d'avant. Je soupire. Résolution de l'année prochaine, -si je suis encore là- : être moins flemmard. Je m'assois à une chaise. Ma mère a l'habitude pendant les vacances ou le week-end -quand j'ai pas entraînement- de faire de bonne gaufres que je peux tartiner avec grand plaisir de Nutella ou de miel, un pur délice pour ma bouche de bon matin.
Une fournée pour Shoyo, une !
Je souris de toute mes dents, et cela a l'air de remonter le moral à ma mère. Je suis content qu'elle ne s'inquiète pas trop pour moi, je n'ai pas vraiment envie qu'elle se fasse du mouron pour moi alors qu'elle a bien d'autre soucis plus grave que les miens bien futile et sans importance. Je ne veux pas inquiéter ma mère, jamais. Je l'aime beaucoup, elle a toujours été là pour moi, elle était beaucoup envahissante quand j'étais petit, elle s'inquiétait beaucoup du fait qu'on puisse se moquer de ma taille, mais je me fichais de ce genre de remarque parce que j'étais son grand et fort héros, et je le serais toujours. Je donnerai tout pour voir le sourire de ma mère, je ferais tout pour la rendre heureuse et jamais au grand jamais je ne supporterai voir un centième de tristesse en elle.

Je finis de déjeuner, je bois rapidement mon jus d'orange et je m'en vais dans la salle de bain que ma sœur a quitter il y a déjà un quart d'heure, pour que je puisse me brosser les dents. J'ai horreur d'avoir les dents sales ou bien avoir mauvaises haleine, ça, c'est le boulot des professeurs en plus de nous faire cours.. Quel horreur.
Je frotte fortement la brosse contre mes dents, n'avoir rien de désagréables entre qui plus est. Je me rince la bouche et comme à chaque fois que je recrache l'eau, du sang y est accompagné. J'appuie sûrement trop fort. Non, j'appuie réellement trop fort. Je soupire pour la millième fois de la mâtiné, relavant la tête et sourire faussement face à la glace. Il m'arrive souvent d'utiliser ce genre de sourire pas du tout réel, ce genre de sourire que je fais habituellement pour n'inquiéter personne, surtout Kageyama, Nishinoya et Kenma lorsque je fais des facetimes avec lui après les entraînements du soirs. Kageyama et Noya sont de très bon amis et surtout de très bons coéquipiers, Kenma, lui, c'est mon meilleur ami malgré la distance plutôt bien importante, d'ailleurs Kenma et moi essayons le plus possible de s'appeler, principalement en facetime car c'est toujours mieux de voir à qui l'on parle, du moins, de mon point de vue, c'est comme ça.

[ En Correction ] Please, I just want a dreamOù les histoires vivent. Découvrez maintenant