Le triangle de William. (Harry Potter AU)

Chapitre 10

William entra en trombe dans le bureau de Dumbledore sans cogner à la porte. Il ignora le regard à la fois accusateur et interrogateur du directeur, contourna son bureau et enfourcha son ainé avant de donner un violent baiser au barbu. Ce dernier fut surprit, mais n'essaya d'aucune manière de repousser son élève. Au contraire, il poussa tout les effets qui étaient sur son bureau d'un geste de la main, en prévention, et glissa ensuite la main sous la robe de Will, le long de sa cuisse, sans toutefois toucher à l'intouchable. William se laissa faire en glissant sa langue entre les dents de Dumbledore, qui pourtant les serraient pour restreindre son désir. Il les desserra au moment où sa langue vint en contact avec et attrapa plutôt une poignée de la robe du jeune homme de sa main libre. William, de son côté, frottait sa fourche lentement et subtilement sur la cuisse du directeur, une main sur la cuisse opposé et une dans son dos. Dumbledore sentait le plaisir grimper en lui-même, tandis que Will, ayant déjà une érection, continuait son manège. Leur baiser était de plus en plus langoureux et Dumbledore bascula finalement vers l'avant, faisant se coucher sur le dos William sur son bureau. William se laissa faire et glissait ses mains dans le dos de son ainé. Il avait de plus en plus chaud et il avait de plus en plus envie de retirer ses habits. Dumbledore flattait ses cheveux sans jamais cesser de glisser sa langue au plus d'endroit possible dans la bouche de son élève. William acceptait les caresses autant qu'il en donnait. Sa jambe était maintenant enlacé autour des hanches du barbu. Leurs pelvis étaient si près l'un de l'autre qu'ils pouvait sentir leur érection mutuel. C'est à ce moment que William poussa Dumbledore sur le côté et se leva. Il regarda le vieil homme confus un instant puis tourna les talons. Il referma la porte du bureau derrière lui, mais resta plusieurs minutes acoté sur celle-ci.

Que venait-il de se passer? William était encore tout émoustiller et s'il s'écoutait, il retournerait au pas de course dans le bureau. Mais il avait un copain. Et il avait peut-être une soixantaine d'années de différence avec Dumbledore. Ce qu'il venait de faire était excessivement stupide. Mais en fait... Dumbledore n'avait pas l'air de vouloir résister... Mais d'une autre manière, il avait sauté sur le directeur. Peut-être que s'il avait continuer ça aurait été un viol... Après tout il n'avait pas du tout demander son consentement... Will attrapa sa tête avec ses mains et jura. Il partit en se blasphémant.

Il ne pouvait pas retourner au cours tout honteux ainsi. En plus, il était encore en érection... Il décida donc de simplement retourner dans la salle commune. Dès qu'il franchi la porte, il entendit une sonnerie qui lui était familière. Il monta l'escalier pour aller a son dortoir, là où la sonnerie était plus audible, et il regarda dans chaque lit pour savoir si quelqu'un avait un cellulaire qui hurlait, mais il ne trouva rien. La sonnerie cessa. Will s'assit sur son lit. La sonnerie recommanca. Will était vraiment embêter. Il poussa les couverture sur chaque lit et lança chaque oreillers. Pourquoi devait-il absolument trouver ce foutu appareil? Cette sonnerie le rendait fou et elle n'arrêtait jamais! Il ouvrit chaque coffre regarda sous chaque lit puis... Sous son propre lit, il trouva enfin son propre ordinateur qui beuglait. Il l'ouvrit et vit le visage souriant de son amoureux. Il se forca à sourire à son tour en s'asseyant sur ses couvertures défaites.

-Salut chéri! S'écria André.

-Bonjours! Dit William, gêné.

Zorro sauta sur le lit et se coucha au centre des couvertes. Will caressa son poil distraitement.

-Tout va bien? S'enquit André.

-Oui, les cours sont biens, le monde est gentil...

-Oui, mais toi, tu vas bien?

William se mordit les lèvres. Se qu'il venait de faire était de la tricherie. Dès qu'André le saura, il ne voudra plus jamais lui adresser la parole... Mais André ne le saura jamais. Après tout, il n'y avait que Will et Dumbledore qui le savaient, personne ne pourrait vendre la mèche... Et de toute manière, William n'avait pas couché avec son directeur, ce n'était qu'un baisé... Un baisé excitant, passioné, chaud... Mais seulement un baisé. Ça ne valait pas la peine de le dire à André. Mais Will avait eu envie de faire l'amour avec le viel homme... Bon, il ne l'avait pas fait, mais comme il en avait eu l'envie... S'il n'avait pas eu le courage de se retirer, il n'aurait as hésiter à aller plus loin. Mais, même s'il n'avait rien fait, le jeune élève se sentait tout de même mal, et cela, son amoureux le voyait bien, même à travers l'écran pixelisé d'un ordinateur, même à des centaines de kilomètre de lui. C'était pour cela qu'il lui avait posé la question sérieusement.

-Will? Tu m'entends? Oh, peut-être que mon ordinateur a un problème...

-Non, André, je t'endends parfaitement. Et oui, tout vas très bien, dit-il finalement et sans l'ombre d'un sourire, ce qui disait presque tout.

-Tu es sûr? Est-ce que je te dérange? T'es pas seul?

-Oh, non, non, ne t'inquiète pas, je suis seul et tu ne me dérange pas du tout, je suis juste fatiguer... Tu sais, le décalage horaire...

-Oui, bien sûr. Écoute, je vais te rappeller plus tard, d'accord?

-Pas de problème, mon amour. Passe une belle fin de journée.

-Toi aussi Will, je t'aime.

WIlliam ferma son ordinateur. Il n'avait pas été capable de lui dire qu'il l'aimait aussi. En vérité, Will sentait son amour disparaitre... Il sentait que puisque la distance les séparait, il devait passer à autre chose. Il ne voulait pas nécessairement... Mais il sentait qu'il devait. Et il voulait faire ça avec son directeur.

Will se leva et sortit de la chambre commune. Il bouscula quelque élèves sur son passage, mais jamais il ne se retourna. Il fonça sans jamais détourner son regard, sans jamais hésiter, sans jamais se retourner. Pour la dixième fois depuis son arriver à l'école, il entra dans le bureau de Dumbledore. Ce dernier n'était même plus surpris de voir son élève débarquer aussi brusquement. Le directeur se leva lentement et avança vers William. Il l'enlaça, mais Will le repoussa aussitôt.

-Vous n'avez fait que ruiner ma vie depuis que je suis arriver à l'école! Ça ne fait que quelque jours, mais vous êtes venu me voir chaque jour!

-William...

-LAISSEZ-MOI FINIR!

Dumbledore resta sans voix, attendant calmement que William finisse se qu'il avait à dire.

-Laissez-moi tranquille à partir de maintenant. Je ne veux plus vous voir dans ma vie, je veux vivre tranquillement et je veux avoir une année scolaire normale! Ou du moins, qui pourrait être normale ici... Bref, ne venez plus me déranger dans mes études!

Dumbledore ne dit toujours pas mot. Il laissa William se calmer seul. William regardait son directeur d'un oeil mauvais. Celui-ci n'avait pas tout à fait dit tout se qu'il avait à dire, mais les mots ne sortaient plus. Il n'arrivait plus à mettre en mot se qu'il avait à dire. Il se lança vers l'avant et colla sa bouche sur celle du barbu.

Se qui se passa par la suite fut floue dans les souvenirs de William. Il se rappella avoir enlever ses vêtements et il se rappella que son directeur avait fait de même. Il se rappella le gout de la langue et le gout de la cyprine de Dumbledore. Un gout aggréable. Il se rappella son plaisir indéniable, mais il se rappella aussi le remord qui le pris lorsqu'il fut seul dans son dortoir le soir même. Il se rappella avoir pensé longtemps à André, étendu sur son lit. Il se rappella aussi avoir astiqué son sexe lentement aux souvenirs qu'il avait de son copain et de son amant.