Chapitre 2 : Cœur de dragon

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Alors j'allai récupérer ma jeunesse dans le lac lunaire, un bain dans celui-ci et c'est reparti. Puis je rendis une petite visite a mon demi frère.

« Ma chère sœur vous m'avez tant manqué, quand êtes vous revenu au juste ? Je pensais votre retour impossible. Me dit-il l'air faussement heureux

- Effectivement, il l'était mais dieu merci, le Vicomte a peut réparer le miroir avant que je ne me meurs, car figurez vous que les fissures que vous avez infligé à cet instrument magique n'était point si grave.

- Comment ?! Vous osez m'accuser de la sorte, je n'y suis pour rien. Pour quelle raison tenterai je d'attenter à votre vie ? L'autre monde vous a fait perdre la tête ma très chère sœur. Il fit mine d'être gravement offensé

- Je ne suis point votre sœur alors ne m'appelez plus ainsi, ce serait une insulte. Peut être suis je folle mais les témoins me prouve que ma tête a encore un minimum de raison.

- Si par témoin vous désignez votre Vicomte adoré, êtes vous sûre qu'il est lui même sain d'esprit ? Cet homme a vécu seul en votre absence un très long moment, la solitude peut rendre dingue le plus normal des hommes.

- Je sais très bien de quoi vous voulez parler. Mais le fou lui même n'est il pas celui qui tente de tuer un de ses semblables ? Ou le mot fou ne désigne t il que les bonnes personnes ? Alors devrait on inventer un nouvel adjectif ayant pour racine votre nom puisque vous êtes le seul à oser endosser ce fardeau ?

- Ecoutez vous parlez princesse, vous me désignez la comme un monstre, alors que vous avez été enfermé dans un monde qui n'est même pas le vôtre. Pardonnez moi, vous avez quitté notre monde alors que la guerre battait son plein, si je suis un monstre alors vous êtes lâche. Cette vérité n'est elle point trop lourde pour vos frêles épaules ? Méritez-vous encore ce titre?

- Je n'ai jamais revendiqué ce titre, je n'ai jamais tué quiconque pour un peu de pouvoir. C'est la ou notre folie ce sépare, j'agis comme je le veux pour que la vie ait un goût sucrée. Alors que vous, fils légitime des deux rois de ce monde, vous avez tué des villages entiers pour une reconnaissance qui ne vous sera jamais sincèrement accordé.

- Taisez vous vous êtes folle ! Vous ne savez plus ce que vous dites ! Hurla t il

- Oui je suis folle ! C'est la d'ailleurs ma meilleure qualité voyez vous. Mais je ne me tairais point tant que la justice n'a pas été rétablie ! »

Peut-être suis je folle, mais que dans ce monde qui ne l'est pas ? Pourquoi ce grain de malice est il souvent reproché, un fou n'est il pas juste une personne qui vois le monde a sa façon ? Dans ce cas la chacun d'entre a nous a son grain de folie, et chacune d'entre elle est différent de celle du voisin, elles alimentent toutes le grand feu qui fait que notre vie est un peu meilleure chaque jours. Qu'y a t'il de mal a agir différemment des autres ? Et vous êtes vous fou ou alors préférez vous vivre dans la bulle commune et terne que les Hommes se sont construit et on appelé normalité ?

Je quittai la demeure du prince visiblement très énervée. Lorsque je rejoins le Vicomte il sentit que ça c'était mal passé.

« - Holà, très chère, le colérique chevalier rouge aurait il pris possessions de votre corps ?

- Je crois plutôt qu'une ombre a volé l'âme de mon supposé frère.

- N'y allez vous pas un peu fort avec lui ? Il a tout de même une partie de sang qui est semblable à la votre.

- Vous venez de m'offenser la mon ami. Comment osez vous me comparer a ce monstre.

- Je n'ai jamais dit que vous étiez similaire mais vos sang sont presque identique donc ne renfermeriez vous pas ce côté sombre vous aussi ? »

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