Confession d'une ado pas très nette

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Le cours de français à a commencé et Dan se fait remarquer en arrivant en retard.. Comme d'habitude ! C'est impressionnant ce besoin qu'il a de se faire remarquer en permennance...

Al et Em sont assises devant moi et Antoine à côté de moi. C'est signe de rapprochement ? Non je crois pas. On a juste parlé rien de plus, et si je commence à l'apprécier il finira par me décevoir comme tous les autres le font ! Et puis il a oublié son livre de français... j'allais quand même pas le laisser dans cette galère ! En plus de ça la prof met des heures de colle lorsqu'on a pas nos affaire !

La première demie heure passé relativement vite : la prof nous parle de l'histoire de Victor Hugo, de ce qu'il a accompli... Bien que ce soit inintéressant la prof parle avec tellement de passion que ça passe mieux !
Un pion entre subitement dans la salle et l'interromp. "Antoine Blanc est convoqué chez monsieur le CPE, est ce qu'il est là ?" Antoine se lève et pars. Qu'est ce qu'il se passe ? Mon coeur bat vite. C'est quoi ce bordel ? Je m'inquiète là ? Mais non c'est de la curiosité ! Devrais-je m'inquiéter ?

Les filles se retournent et me ramènent sur terre avec leurs questions. Je ne sais pas quoi leur dire ! Je ne suis pas au courant moi ! Comme si je devais connaître toute sa vie... on a juste parlé rien de plus ! Bon peut être que ça fait un moment que ça dure.. 2 semaines et 3 jours exactement..

STOP STOP STOP LOUNA ! CE GARÇON N'A RIEN À T'APPORTER ! Je me le répète tellement que j'ai l'impression de crier réellement... Au têtes que les filles font, j'en suis pas loin !

J'éclate de rire.
- Qu'est ce que vous avez à me regarder comme ça ?

- T'es bizarre c'est tout

- Al en quoi je suis bizarre? C'est vous qui l'êtes ! Regardez vos tête (je manque de m'étouffer en réprimant un rire) dès que je parle à un mec vous faites comme si c'était un miracle et en même temps comme si c'était la pire des tragédie !

- On s'inquiète pour toi ! me dit Em

- Il n'y a pas de quoi ! je réponds

Le reste de l'heure me paraît une éternité.