Calendrier de l'avent - Newtmas

23 décembre

- Pourquoi ça n'arrive qu'à moi !? se lamenta Thomas.

Les lumières venaient de se couper, ainsi que l'électricité. Le brun devait donc allumer les quelques bougies qu'il possédait. Et pour cela, il fallait utiliser un briquet. Thomas, dans toute sa doigture, s'était brûlé.

- Père Noël de l'électricité, je te trouverai et te torturerai, se promit-il à haute voix.

Enfin allumées, les chandelles illuminait l'appartement de toute part, créant un magnifique esprit de Noël dans la pièce.

- Taisez-vous, pensées niaises.

Thomas était d'un naturel pessimiste. Cela se ressentait d'autant plus qu'il était énervé.
La sonnette retentit, le sortant de sa torpeur du soir. Résigné à passer un mauvaise soirée, il alla ouvrir.

- 'jour, grommela-t-il.

Une douce voix chantante lui répondit.

- Bonjour.

Thomas dévisagea le nouveau venu et cru que son cœur allait s'arrêter. L'homme devant lui ne pouvait pas exister, c'était impossible, une telle perfection était irréelle. Ses yeux étaient noirs comme des abysses, contrastant avec sa forte pâleur et ses cheveux blonds. Grand et élancé, il dégageait un aura de joie et d'intimidation admirative.

- J'espère que tu vas bien, Thomas, dit-il.

Le brun ne releva même pas le fait que cette personne qu'il ne connaissait ni d'Ève ni d'Adam connaissait son nom. Il le laissa naturellement entrer, envoûté.

- J'aime beaucoup les bougies, souffla le blond en effleurant Thomas.

Celui-ci tressaillit au contact mais ne fit rien d'autre que de suivre le nouveau venu.

- Assied-toi ici, ordonna ce dernier en pointant un cercle de bougies du doigt.

Thomas obéit, enjambant les flammes et se plaçant au milieu.

- Maintenant, ferme les yeux.

Le brun baissa les paupières, sans se douter une seconde de se que le blond allait lui faire. Mais il n'en avait cure, trop occupé à retracer chaque courbe du merveilleux visage dans son esprit.

- Parfait.

Thomas sentit quelque chose se poser sur ses lèvres, puis repartir aussitôt, lui laissant un étrange goût allant de l'amer au sucré.

- Au revoir, Tommy.

Thomas rouvrit les yeux. Il était seul, assis sur le sol. Aucunes bougies ne se trouvait autour de lui et la lumière était allumée. Mais même si cela semblait étrange, le brun se souvenait de tous les détails. Mais il ne savait pas si ils étaient réels.

Comme dans un rêve.

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