La porte

Chapitre 15

                     

Clint :

Je rêve encore. Tout est blanc : les murs, moi, Stéphanie.

Stéphanie ?

Je la voies, si près, si réel. Et derrière elle Tout. Sa vie au complet défile sous mes yeux. Jusqu'aux yeux noirs de son...fils. Ils sont tous là. Un fort pincement au coeur me jette à terre. Tout s'écoule comme un miroir qui brise en mille miette. Je me retrouve dans une autre pièce, mais mon coeur me fait toujours aussi mal.

...

Je ferme les yeux, je ne veux plus rien voir... je veux...    m o u r i r.

-Mon ange... ?

Non, pas sa voix, pas se son. Ce désespoir mélangé à toute sorte de sentiment qu'il n'est plus possible de tous les nommés.

-Reste... je t'en prit.

Je daigne enfin faire face à la réalité. Les deux chemins s'offrent à moi : 

La paix.... La mort

ou bizarrement l'autre

plus chaleureux, plus douce.... Stark.

J'avale difficilement, prends une grande respiration, essuie les larmes sur mes joues et tends mes bras vers la seule et vraie personne que j'ai aimé et que j'aime.

PDV externe :

Tous les Avengers retiennent leurs souffles. Banner a fait son possible, mais étrangement Clint s'est placé dans une sorte de coma, un sommeil profond qui l'éloigne de la vérité. Soudain le coeur de Clint s'est excité et ils ont manqué le perd pour de bon. Il s'est même éteint 4 secondes avant que Tony pose sa tête sur lui et murmure quelques mots que personne n'a entendu, mais étrangement son état c'est stabilisé. Sans pour autant qu'il se réveille ou se stabilise à 100 %.

-Vous l'avez comprit, mais j'aime énormément Clint, sans lui je ne suis plus rien. Je suis désolé de n'avoir rien dit avant, mettre les choses plus clair. Si il ne se réveille pas...

-Il va se réveiller.

Rassure Steve en posant une main chaleureuse sur son épaule. 

Clint :

Je ressent la présence de tout mes coéquipiers près de moi. Que dirait Coulson s'il serait là ?: allez réveille toi espèce de mauviette, montre que tu es le plus fort, à moins que tu attends que tout se fasse tout seule. Tu n'es pas un enfant, alors lève-toi et bouge !

Natasha :

Soudain, sans prêter garde, notre blessé se réveille dans un souffle et en sursaut. Il se lève et est debout, droit comme un piquet en quelques secondes. Thor le rattrape vite avant qu'il ne tombe après cette rapide monté qui lui a donné des tourniquet. 

-Calme toi, ce n'est pas un entrainement.

Il me regarde avant de s'asseoir. Je sais qu'il a pensé à Coulson quand ils nous poussaient sans cesse dans le dos pour nous faire avancer. Drôle de penser avant de se réveiller.

Après avoir évaluer les personnes présentes dans la pièce, il s'attarde sur Tony.

Il s'assit enfin et Roger prend la parole:

-Sa ne va pas de disparaitre de la carte comme sa?! Sans avertissement, aucun message et aucun signe de vie. On t'aurais perdu si Tony ne t'aurai pas trouvé!

-J'ai voulu prendre mes distances, j'avais besoin de prendre de l'air.

-Tu voulais t'échapper plutôt. Qu'aurais-tu fais si on ne serait pas parti à ta recherche? Si Tony n'aurait pas passé ses journées à te chercher?

La pièce devient silencieuse, Clint ne répond pas, je sais ce qu'il veut répondre:

-Tu es parti parce que tu te dis que tu es remplaçable, dis-je, que comparé aux autres tu n'as pas ta place.

J'ai osé parler avant lui, mais je doute que c'était une bonne idée, j'ai bien vu son mince sourire.

-Il est vrai que je serait beaucoup plus rentable à d'autre endroit, mais vous foncer dans un mur, Tony sait pourquoi je suis parti. Rien n'était compatible.

Puis, il se lève une seconde fois plus tranquillement et sors de la pièce, ses blessures ne l'arrêtant pas. Stark est resté en retrait et on le fixe tous.

Stark:

Je m'en doutais qu'on en arriverait là. Qu'ai-je bien pu lui dire pour qu'il s'enfuit de la sorte? Je leur ai déjà avoué mes sentiments à son égard, mais comment la parti c'est joué...c'est une autre paire de manche.

-Écoute, ce n'est pas notre histoire, alors règle tous sa. Consolez-vous ou oubliez tous ce qui s'est passé, mais ramène le nous. Il est autant important que n'importe qui dans cette équipe, sans lui on perd le sixième de tous ce que nous sommes.

Me dit Roger en me tapant sur l'épaule, puis ils quittent la pièce.