la nuit du 24

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je suis en voiture, j'éteins mon téléphone
et ça fait mal

je regarde par la vitre et je vois la lumière
de la ville et je sais que c'est éphémère

elle ne brille que la nuit et c'est comme l'amour
elle s'éteindra au matin et partira sur la pointe des pieds
un petit mot de merde sur ma table de chevet
il te suffit d'un "je t'aime" pour devenir sourd

et tes yeux
ils sont si lumineux

que je vois mon reflet dedans
et je ne peux plus me reconnaître
c'est l'impact de ta puissance sur un être
"je n'arrive pas à t'exprimer ce que je ressens"

mais tu n'as jamais essayé de l'exprimer
il m'aurait suffit de quelques simples baisers
tu es si proche de moi et pourtant si froid
tu abuses de moi et tu n'as pas le droit

tu dis qu'on s'éloigne mais me pousse loin de toi
m'as-tu même déjà pris dans tes bras?

tu me dis que je suis la tornade de ta vie
mais tu es mon ouragan qui nie l'être;
mes larmes, c'est toi qui les as fait naître;
ne me dis pas que je ne suis qu'une amie

cette tornade c'est toi qui l'a commencée
en semant le bazar dans mes émotions;
tu dis que je suis le maître du jeu et que tu n'es qu'un pauvre pion
et mon cerveau et mon coeur sont encore retournés

ambre et crème brûléeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant