Chapitre 7

2 0 0
                                    

PDV PARIS

Après la sortie d'hier, au Universal Studios, avant de nous coucher, Alex me dit qu'il avait une surprise pour moi. Il ne m'a pas dit ce que c'était, à part que j'avais l'interdiction de me maquiller et me lisser les cheveux. Tout ça me paraissait bizarre. Je ne devais peut-être pas lui faire confiance, étant donné que je ne le connais que depuis quelques jours, mais j'avais le sentiment que je pouvais lui faire confiance.

Ce matin je me suis donc préparée sans me maquiller, me trouvant vraiment moche. Je laissais mes cheveux naturels, c'est-à-dire extrêmement bouclés et anormalement trop épais. Je sortis de la douche et enfilais un caleçon pour femme nike, avec un pull "the comfy", et des uggs.

Je descendis et lui demandais si ma tenue était convenable. Il se leva s'approcha de moi, analysant chaque détail de mon visage, de mes cheveux et de ma tenue. Puis il mit ces mains sur mes épaules et me dit "tu es parfaite, et magnifique, on peut y aller." Mes joues chauffèrent, et il me prit la main, pour aller à la voiture.

Je me sentais vraiment bien à ses côtés. Il s'assit côté conducteur, et pour une fois c'était lui qui allait m'emmener quelque part. Je regardais la route silencieuse mais nerveuse. Du coin de l'il je pouvais voir son regard se poser sur moi. Quand je le regardai, il me souriait. Je l'aimais bien.

Au bout de quinze minutes, on arriva devant un grand bâtiment, Alex me banda les yeux.

"T'inquiètes, c'est juste pour ne pas que tu vois la surprise."

Il me tint la main, et je le suivis avec difficulté. On monta quelques étages, et il me fit m'asseoir sur un tabouret. J'enlevai le bandeau et compris que j'étais dans un studio. Devant moi, se trouvait un appareil photo professionnel, et plusieurs flashs. J'étais assise devant un écran blanc.

"Qu'est-ce qu'on fait là?"

"Tu verras, je vais dans la salle d'en face, tu me rejoindras quand t'auras fini."

"Quoi?!"

Il sortit de la salle, je me levais d'un coup et me mis à sa poursuite. Juste quand j'allais quitter la salle, un homme apparut devant moi.

"Bonjour, je suis Alberto Rozzi, le patron et photographe de l'agence de mannequinat IMG models".

"Agence de mannequinat? Mais je ne suis pas du tout mannequin!"

"Monsieur Denver, m'a parlé de vous et m'a dit que vous aviez un potentiel énorme."

Je m'assis sur le tabouret, et écoutait attentivement Alberto.

"Nous allons commencer, pouvez-vous enlever vos vêtements madame Morin."

"Quoi?! Non, je ne peux pas."

"Pourquoi?"

"Je... Je détestes mon corps, et n'oses pas le montrer, je n'ai pas de formes et cela me gêne."

"Mhh, je vois. Mais si vous acceptez, et voyez les photos que je prendrais de vous, vous aurez confiance en vous. Je le promet."

"D'accord."

Je retirais mes Uggs, puis mon caleçon Nike, et enfin mon pull. Je restais en sous-vêtements. Alberto, s'approcha de moi, puis caressa chaque parties de mon corps. Je sentis des frissons m'envahir.

Il se mit devant moi et posa son regard sur ma poitrine.

"Je ne vois pas pourquoi tu te plains d'avoir une petite poitrine. J'aime beaucoup ce que je vois."

"Avez-vous le droit de dire des choses pareilles?"

"Oui. J'ai tous les droits."

Il posa ses mains sur mes seins, et je lui donna une gifle.

"Oh, tu n'as pas fais ça Petite idiote."

"Si je l'ai fait."

Il m'assena une gifle plus forte que celle qu'il avait reçue. Je tombai par terre, me touchant la joue, brûlante. Je voulus crier, mais Alberto mis une main sur ma bouche et l'autre autour de mon cou. Plus il serrait, moins j'arrivais à respirer.

D'un coup la porte s'ouvrit, et Alex entra. Il poussa un cri en nous voyant et frappa Alberto. Il appela au secours, et les sécurités arrivèrent.

"Ce n'est pas le vrai Alberto, il vient souvent depuis qu'on l'a viré et se fait passer pour des photographes. Cette fois c'est trop, on l'emmène au commissariat."

Ils sortirent, et Alex me prit dans ses bras.

"Ca va? Je suis vraiment désolé. Dis moi qu'il ne t'as pas violée?"

"Non, ça va."

J'avais oublié que j'étais en sous-vêtements, mai je m'en fichais. Je sentis le regard d'Alex, sur moi et mes joues chauffèrent.

"Pourquoi dès que je te regardes, tu rougis."

"Je suis gênée."

Il sourit et un homme entra dans la salle. C'était le vrai Alberto Rozzi.

Alex sortit, et le photo shoot commença. J'étais gênée au début, mais finis par m'y habituer.

A la fin de la séance, Alberto de passa son numéro, pour m'informer. Je me rhabillais et rejoignis Alex.

ParisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant