Paris

Chapitre 10

PDV PARIS

"Paris, c'est maman."

"Quoi? C'est une blague?"

"Non, ton oncle et ta tante m'ont donné ton numéro. Je voudrais te parler."

"Je n'ai aucune envie de t'écouter, et de te parler."

"S'il te plaît, j'ai besoin d'aide"

"T'as besoin d'aide? Et moi alors? Vous n'avez jamais été là quand j'en avait besoin et je me suis toujours débrouillée seule! Alors franchement t'as le culot de m'appeler pour me demander de l'aide???!!! J''Y CROIS PAS!"

"Je t'en supplie, je suis tellement désolée Je regrettes sincèrement de t'avoir laissée seule"

"Ne m'appelles plus jamais!"

"Non, je t'en prie dis-moi quelque chose"

"Tout ce que je peux te dire c'est qu'à mes yeux vous n'êtes que des inconnus, et que mon oncle et ma tante ont été les meilleurs parents du monde comparé à vous! Adieu!"

Je raccrochais, et m'allongeais de nouveau, près d'Alex.

"C'était qui? Je t'ai entendue crier."

"Ma mère."

Il se redressa.

"Ta vraie mère?"

"Ouais, elle a soi-disant besoin d'aide."

"Ah, j'ai entendu ce que tu lui as répondu."

"Désolée si je me suis emportée. Mais je comprends pas comment elle trouve le courage d'appeler sa fille qui compte que pour du beurre à ces yeux."

"Nan, mais t'as parfaitement raison. Allez n'y pense plus. Sa ne fera que te rendre triste et énervée"

"Merci d'être là."

Il passa son bras autour de mes épaules et me colla contre lui. Je fermais mes yeux et tombais dans les bras de morphée.

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Le lendemain, je me réveillais vers 11h. Alex n'était pas à mes côtés. Une délicieuse odeur de crêpes envahit mes narines. Je descendis, et vis une assiette pleine de crêpes, posée sur la table.

"Bien dormi?"

"Ouais, très bien même. Tu t'es réveillé à quelle heure pour faire toutes ces crêpes?"

"Vers 9h30. Ah et ce soir je t'emmène au cinéma."

"Pour quelle occasion? "

"Y a Birdbox."

"Ahhh ouii ça fait tellement longtemps que je voulais voir ce film!"

"Je suis content que l'idée te plaise."

Après avoir dégusté ces délicieuses crêpes, on se prépara pour passer chez Brett.

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Je garais la voiture en face de la villa blanche. Alyssa nous ouvrit la porte, toute souriante, comme d'habitude.

On se fit la bise et on entra dans le salon.

Brett se leva en nous voyant, et nous fis la bise aussi.

Je n'avais pas vu la journée passer entre nos rires, nos bavardages et la bonne humeur.

"Bon, on doit y aller, j'invite Paris au ciné."

"Ohhh un rencart?" demanda Brett.

"Non, juste une soirée cinéma."

Tout le monde se leva et les futurs mariés nous accompagnèrent jusqu'à notre voiture. Alex s'installa au volant, et commença a conduire vers le cinéma.

Arrivés au cinéma, on acheta des pop-corn et boissons, puis on entra dans notre salle, qui était presque vide.

Pendant le film, un couple d'ados n'arrêtait pas de faire du bruit, de crier ou de rire. Cela nous ayant dérangé, Alex et moi nous sommes retourné et leur avons crié dessus. La porte de la salle s'ouvrit, laissant entrer la sécurité.

"Monsieur, madame, je vous prie de me suivre."

Il nous prit par le bras et nous fit sortir de la salle.

On se retrouva dehors, dans le froid. Même avec ma grosse veste je mourais de froid. Alex me prit dans ses bras pour me réchauffer.

"On rentre?"

"Ouais je veux bien."

On se dirigea vers la voiture, et nous asseyions. Alex démarra le véhicule et mon téléphone sonna. Il arrêta la voiture le temps que je décroche.

"Allô?"

"Paris, c'est maman. Je t'en supplie écoutés-moi!"

"NAN MAIS COMBIEN DE FOIS JE VAIS DEVOIR VOUS DIRE DE NE PLUS M'APPELER ET SURTOUT DE DIRE MAMAN!"

Alex me regarda, triste, mais il ne dit rien.

"Je sais, mais c'est urgent!"

"AH OUI ET QU'EST-CE QUI POURRAIT ETRE PLUS URGENT QUE VOTRE ENFANT QUE VOUS AVEZ LITTERALEMENT ABANDONNEE?!"

Les larmes me montaient aux joues. Je sentis la main d'Alex sur la mienne. Il caressa le dos de ma main avec son pouce, comme pour me dire "ça va aller".

"Ton père Il m'a quittée et m'a jetée de la maison! Je suis à la rue j'ai besoin de quelqu'un pour m'héberger!"

"C'EST UNE BLAGUE? BAH RESTES-Y ET DEMERDES-TOI PARCE QUE J'EN AI RIEN A FOUTRE TU COMPRENDS? TOUTE MA VIE J'AI EU BESOIN DE VOUS ET VOUS N'ETIEZ JAMAIS LA!"

"Mais..."

Je raccrochais et fondais en larmes. Je n'avais jamais pleuré à propos de mes parents, mais là c'était trop.

Alex prit mon visage entre ces mains et me regarda droit dans les yeux.

"Laisses toi aller, crie, pleure. Tu en as besoin."

Il me prit dans ses bras, puis se mis à conduire vers la maison.