Chapitre 8

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PDV ALEX

En rentrant du studio, sur la route, je repensais à ce qui était arrivé. Si je n'étais pas arrivé, peut-être que Paris aurait été violée. Quel con! J'en voulait tellement à cet homme. J'aurais du le frapper plus! Personne n'avait le droit de faire du mal physique ou mental à Paris. Elle était tellement pure, gentil, adorable, drôle

Je serrais le volant de plus en plus fort, en voyant l'image de Paris allongée par terre, presque inconsciente, cet homme sur elle. Je serrais la mâchoire.

"Alex, je voulais te remercier pour aujourd'hui, pour ce qu'il s'est passé après l'incident Mais pourquoi tu m'as fais cette surprise?"

"Paris, quand je t'ai vue sortir de la douche, j'ai remarqué à quel point ton corps est parfait, et je ne veux pas que ce magnifique corps ne soit pas mis en valeur."

"C'est gentil, mais tu crois qu'ils vont accepter de faire de moi un mannequin?"

"J'en suis cent pour cent sûr. T'as toutes tes chances"

"Merci infiniment Grâce à toi j'ai de plus en plus confiance en moi."

"Ca me fait vraiment plaisir"

Elle regarda par la fenêtre et pointa une grande maison du doigt.

"C'est là que Brett habite, ça te dis qu'on passe le voir? Et tu rencontrera sa fiancée."

"Ok, sa nous fera oublier l'incident On se détendra un peu."

Je me garai devant la maison, et posa mes mains sur les épaules de Paris, avant de la regarder dans les yeux.

"Je suis vraiment désolé, encore une fois. Tu vas bien n'est-ce pas?"

"Oui, t'inquiètes, et arrêtes de t'excuser tu n'y es pour rien."

Je lui embrassai le front, et elle se mit à rougir.

Paris sonna, et peu de temps après, une femme rousse, avec des rondeurs, nous ouvrit.

"Paris? Que faites vous là? Et qui est ce jeune homme?"

"Salut, Alyssa, c'est Alex, un ami à Brett On peut rentrer?"

Elle nous fit signe d'entrer, et nous fis asseoir sur le canapé. Leur maison était bien décorée, très moderne. Un grand piano à queue blanc était installé au coin du salon.

"Je peux?"

Alyssa accepta et me laissa jouer un morceau. Le seul que je connaissais parfaitement était "Hallelujah". A la fin de mon mini concert, Alyssa et Paris se levèrent et m'applaudirent.

Paris m'afficha son plus beau sourire.

Je regagnai ma place et remarquai qu'il n'y avait pas de rénovations, ou de cartons, ou de poussière, comme l'avait dit Brett.

Brett n'étais pas la non plus.

"Alyssa, où est Brett?"

"Dans la chambre, en haut, tu peux le rejoindre si tu veux."

"Merci."

Je rejoignis Brett, et claqua la porte de la chambre derrière moi.

"Oula... Alyssa?"

Il se retourna.

"Alex? Qu'est ce que tu fais ici?"

"Je suis venu te rendre visite avec Paris, mais à ce que je vois tu ne fais plus de travaux?"

"Ecoutes je peux t'expliquer"

"T'as intérêt oui!"

On s'assit sur le lit, et l commença son récit.

"Depuis que je te connais, tu as toujours été célibataire, et désespéré de ne pas trouver la femme de ta vie. Je te connais parfaitement pour te dire que tu n'as rien à te reprocher, et que se sont ces femmes qui n'ont aucun goût. Et ceci est pareil pour Paris. Surtout depuis deux ans, la solitude commence vraiment à la ronger, elle déprime, pleure tout le temps, et a énormément maigri. Comme tous les deux êtes célibataires et tristes, je me suis dis que vous faire rencontrer pourrait être une bonne idée. Après qu'Ashley soit devenue ma fiancée, j'ai profité du moment pour t'emmener ici. Et j'ai tout fais pour que tu restes chez Paris, d'où le mensonge à propos des rénovations etc..."

J'étais bouche bée. Non pas parce que Brett avait élaboré un plan intelligent, mais parce que Paris allait mal, et je n'étais même pas au courant. C'était pour ça que je la voit toujours souriante. Elle est soulagée d'avoir quelqu'un à ces côtés.

"Alex?"

Brett me retira de mes pensées.

"Merci, de m'avoir tout avoué, et ne t'inquiètes pas je resterais chez Paris, en faisant semblant de ne rien savoir."

"Elle te plait?"

"Ouais... Elle est adorable, gentille, drôle, magnifique, a un corps parfait et je ne voudrais en aucun cas que quelqu'un lui fasse du mal."

"Mais c'est que tu l'aimes?!"

"Quoi? Non, elle me plaît c'est tout"

"Mouais, bon on va rejoindre les filles en bas?"

"Ouais."

On descendit et passâmes une merveilleuse fin de journée à travers nos rires, nos discutions, et mes coups d'oeil à Paris.

Je ressentais effectivement quelque chose envers elle...

ParisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant