Chapitre 11

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PDV ALEX

Paris se réveilla doucement, le visage pleins de mascara. Elle était épuisée hier, et est allée se coucher sans prendre le temps de se changer et de se démaquiller.

"Bonjour, tu te sens mieux?"

"Bonjour. Non, je pense que j'ai un coup de déprime ou un truc du genre. Je me sens vraiment triste et déprimée."

"C'est normal, c'est l'effet de choc. Tu sais quoi? Ce soir on sort en boîte. Il faut que tu oublies tous tes problèmes, et tes parents."

"Pourquoi pas?"

"Allez, habilles-toi on va manger."

Je lui souris, et elle m'en fit un forcé.

Elle était vraiment mal.

Je descendis et prépara des omelettes et du jus d'orange. Paris me rejoignis et on dégusta ce que j'avais préparé. Le petit-déjeuner se passa en silence, mais pas un silence gênant.

"Tu veux faire quoi aujourd'hui?"

Paris releva la tête.

"Je sais pas, je crois que j'vais rester à la maison."

"D'accord. T'as de quoi t'habiller pour ce soir?"

"Je crois pas, j'ai que des robes de soirée."

"Il te faut quelque chose de sexy."

Elle poussa un petit rire, ce qui me fit sourire.

"Restes à la maison, et moi je m'occuperais de te trouver de quoi faire tomber tous les mecs sous ton charme ce soir."

"C'est vrai?"

"Oui. Toi reposes-toi bien."

Elle acquiesça et sourit, en s'asseyant sur le canapé et allumant la télé.

Je montai et enfilais un jogging avec un sweatshirt. Je mis mon manteau et mes baskets.

"Tu mets du combien?"

"Du X-Small, et je chausses du 37."

"Ok."

Je sortis et pris la voiture.

Arrivé au centre commercial, j'aperçus une boutique de robes de soirées, et accessoires. Je rentrai et me dirigeai vers le rayon des robes.

Une vendeuse s'approcha, un peu trop à mon goût, et joua avec son décolleté pour le descendre au maximum.

"Bonjour, comment puis-je vous aider?"

Elle se mit à mâcher son chewing-gum comme une grosse vache été parlait avec son vieil accent de Valley-girl.

"Oui, je cherches une robe assez sexy pour ma petite amie, et qui pourrait aller avec le costume que je comptes porter ce soir pour la demander en mariage."

Et ouais, je suis doué en mensonges. Le visage de la vendeuse se décomposa, et elle avala son chewing-gum de jalousie.

"Désolée, j'ai du travail, demandez de l'aide à quelqu'un d'autre."

Elle partit, me laissant seul avec toutes ces robes.

Je passais plusieurs heures dans la boutique, jusqu'à ce que je trouve une magnifique robe crayon rouge, courte, avec un grand décolleté allant presque jusqu'au nombril, devant. Je pris des chaussures dorées à talons épais.

Je passais à la caisse, et rentrais. Il commençait à faire nuit, et Paris monta dans sa chambre, enfiler ce que je venais de lui offrir. Je fis de même dans la chambre d'amis, et enfilais un simple costume noir.

Je m'assis dans un canapé du salon, attendant ma bien-aimée. Enfin, ma future bien-aimée.

Un quart d'heure plus tard, j'entendis quelqu'un descendre les escaliers. Je levais la tête et vis la plus belle femme du monde. Paris était vraiment magnifique, mais ce soir elle était sublime. Ma bouche s'ouvrit, ne laissant aucun son en sortir.

"Alors?"

"Waouh, t'es juste.. Waouh."

"Toi aussi t'es très Waouh."

La robe mettait parfaitement en valeur sa petite poitrine, sa taille fine et ses hanches fines. Elle s'était fait un maquillage assez simple, et ses cheveux épais et bouclés naturels attachés en queue de cheval haute lui donnaient un air chic.

"On y va?"

Elle fit oui de la tête et on prit la voiture, direction la boite.

Il y avait du monde, et je voyais déjà pleins de regards masculins se poser sur elle. Je sentais ma colère monter, et je n'avait envie que d'une chose; que ces mecs se noient dans leurs mojitos. La musique assourdissante se mis à retentir dans la salle, et Paris qui avait déjà bu plusieurs "long-Island ice-Tea" se leva maladroitement, et me demanda de danser avec elle.

Cela faisait des heures que nous buvions et dansions, je ne voyais plus rien autour de moi à part Paris. Elle se frottait à moi, me faisant bander.

"On y va?"

"Ohh, ouiii."

Je pris tant bien que mal Paris, et essayai de marcher vers la voiture, ce qui était très compliqué puisque nous étions extrêmement bourrés. La maison n'était pas très loin de la boîte.

J'essayais de conduire prudemment, malgré ma vue qui se troublait de plus en plus.

Arrivés, on monta dans la chambre de Paris, qui continuait de se frotter contre moi. Je bandais de plus en plus, et je n'en pouvait plus. J'étais obligé de faire quelque chose.

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⏰ Dernière mise à jour : Mar 01, 2019 ⏰

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