La porte de l'enfer

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<< Précédemment..........Elle adorait mes lèvres autant que j’en raffolais des siennes. Elle n’oubliera pas sitôt ce weekend end passé avec moi. Prés d’une heure après, le piroguier vint nous reprendre et une dizaine de minutes nous étions sur Dakar. Je la déposai chez elle, même si ce fut très difficile de la quitter, je me disais qu’il fallait que je la laisse se reposer, nous devions nous réveiller tôt le lendemain.>>

*******Habiba*******

Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas passé un si agréable weekend. Je me rendais compte que j’avais peut être tord de renoncer à profiter de la vie. Il m’avait montré tant de belles choses, que je m’étais convaincu que cette vie valait la peine d’être croqué à pleines dents. Je me sentais si bien avec lui.
Le lendemain, je me rendis au bureau, cette fois-ci beaucoup plus en forme que d’habitude, je souriais à tout le monde, et pendant que ma collègue racontait ses histoires de relations sans lendemain, je la regardais et je souriais follement.

Aicha : Pourquoi tu ris bêtement comme ça ?

Habiba : Non rien, continue, je n’écoute que toi

Aicha : Ah il me semble que tu as passé un bon weekend

Habiba : No comment

Aicha : Mais dis-moi et pourtant je te dis tout

Habiba : Non comment, tu me dis tout mais moi je t’ai jamais rien demandé, j’avoue que mon week end n’était pas mal …

Aicha : Dis-moi, c’était avec le nouveau stagiaire ?

Habiba : Tu es folle ? Quel nouveau stagiaire ?

Aicha : AH je vous ai vu, vous semblez très proche

Habiba : Je ressemble à quelqu’une qui aurait une aventure avec un stagiaire qui vient de  débuter juste ce lundi ;

Aicha : Ah je ne sais pas je demande juste, mais dis-moi

Habiba : Je n’ai absolument rien à te dire, quitte mon bureau, j’ai du travail.

Avec une petite hésitation, elle s’était décidée à me laisser en paix. Juste au moment ou elle sortait, Nazir s’introduisit avec une tasse de café à la main. Elle le regarda et me lança un regard interloqué.

Il la regarda sortir, et se dirigea vers moi

Nazir : Je t’apporte ton café mon bb, en lui déposant un baiser sur ses lèvres

Habiba : Non non, tu arrêtes cela, tu ne peux pas te comporter comme cela ici, on doit être discret, tu comprends ? Discret s’il te plait. Tous mes collègues ont déjà des soupçons, et c’est beaucoup trop tôt s’il te plait arrêtes.

Nazir : Ok je peux t’embrasser maintenant ? Tes lèvres me manquent

Habiba : Non mais tu as écouté ce que je viens de te dire ?

Nazir : Embrasses moi s’il te plait disait-il en s’approchant plus de moi

Habiba : Lâches moi et sort de mon bureau tu es complètement fou

Nazir : Oui je suis fou, je suis fou de toi.

Juste avant de sortir, il me lança

Nazir : Bon je serai absent pour 3j, l’ordre de mission vient de sortir, je dois accompagner ma patronne sur le terrain pour une étude statistique en milieu rural ; Ce sera pour 3jours. Je dinerai chez toi le jeudi. D’après le chauffeur, le réseau n’est pas bon là-bas. Ce qui veut dire qu’on ne pourra malheureusement pas rester en contact. Donc pendant ces 3jours, oublie-moi conclut-il avant de refermer la porte derrière lui

Amour EmpoisonnéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant