Chapitre 8 : Le piège

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Il ne manquait plus que ça. Non seulement j'étais bloqué dans cette pièce presque dans l'obscurité total, mais le pire est que la pièce rétrécissait au fur est à mesure.

A cet instant, j'avoue que je ne m'étais pas demandé si je pouvais mourir écrabouillé, alors que théoriquement j'étais déjà morte.

Mais j'étais plutôt dans une grande panique totale, à la place.

Les murs s'approchaient de façon lent sous un bruit de mur qui bougent, comme dans les pyramides.

Et malgré ce son qui couvrait la pièce, j'entendais également un battement de cœur. Exactement le même que dans le souvenir de la perle...

Mon premier réflexe était de m'acharner sur la porte. Je bougeais la poignée le plus fort possible mais bien sur, cela n'allait pas marcher. 

"Allez... Mais allez, bon sang !"

La porte restait fermée.

"M-merde..."

J'avais ensuite pensé à "foncer" sur la porte afin de l'ouvrir. Mais non seulement j'en avais pas la force, et ceci me ferait perdre un temps fou.

Alors, en me retournant vers la pièce, je me disais que la solution était forcément aux leviers que j'avais touché quelques secondes plus tôt.

Je me déplaçais vers les leviers, marchant en ligne droite en commençant à me sentir claustrophobe.

Sans réfléchir, je commençais à toucher aux leviers de façon lambda : Haut, bas, milieu.

Puis, je me rappelais de leurs positions de base.

Ils étaient tous au milieu.

"Prions pour que ça marche !"

Le cœur battant aussi rapidement que le son que j'entendais au travers les murs, comme si quelqu'un cognait, j'agis donc le plus rapidement possible.

Je mis les six leviers en position du milieu.

Et quand les murs touchaient mes deux épaules et que je bougeais le dernier levier...

Le silence. Le bruit de mécanique fit un blocage qui stoppait le rétrécissement de la pièce alors que le battement dans les murs cessaient...

J'ai arrêté le piège.

...

Après avoir longuement soupiré, sentant les bonds dans ma poitrine se calmer, je me dirigeais vers la porte.

Et surprise, la porte s'ouvre.

Alors je sortis de la pièce.

D'un claquement de porte derrière moi, je m'adossais à celui-ci afin de reprendre mes esprits. Ce couloir étroit me semblait plus large, étrangement.

"J'ai eu chaud..." soufflais-je.

Une fois le calme dans mon corps, je sortais la fameuse carte magnétique que j'ai gagné dans la pièce. C'était une carte toute simple, et j'espérais vraiment qu'elle pourrait ouvrir la porte de l'accueil.

Une seule raison de le savoir, y aller.

Donc, je longeais le couloir afin d'en sortir.

Une fois retourné dans le couloirs gore et de sang, je remarquais que quelque chose était différent.

J'avais bien mentionné que les portes de ce couloir étaient barricadés, n'est-ce pas ?

Plus maintenant. 

Toutes les planches en bois étaient par terre, ainsi que les clous qui les soutenaient.

L'odeur de sang pourri était encore là, c'était dégoûtant. Mais alors que je commençais à me diriger vers les portes automatique, j'en avais oubliée les cris d'horreur.

Je ne m'arrêtais pas, mais entendre des voix d'homme et de femme hurler violemment me mit un froid dans le dos. On dirait que ça venait derrière les portes.

Bref, je traversais les portes automatiques en les ouvrant grâce à la télécommande que j'avais toujours.

Cependant, quand je passais les portes, il eu un soudain bruit d'électrique. Je m'arrêtais et je me retournais, voyant des petites étincelles surgit du plafond alors que les portes étaient à moitiés fermés et surtout immobile. L'ouverture entre les portes était si étroite que je ne pouvais pas passer, même en profil.

"Elles se sont bloquées...?" me demandais-je.

J'avais beau appuyer sur le bouton de la télécommande, mais rien à faire. On dirait que cette fois-ci, les portes n'allaient plus bouger. J'espérais ne pas avoir besoin d'y retourner.

Alors, je posais la télécommande sur le bureau d'accueil qui était à proximité, en me disant qu'elle ne me servait plus à rien.

Puis, je me pressais vers la porte blindé situé juste derrière le bureau. Je fis traverser la carde dans l'objet accroché au mur, et d'un "clic" provenant de la porte, celle-ci s'ouvrit.

Ainsi, après avoir rangé la carte magnétique dans ma poche, je passais la grande porte.

Puis... Ce fut bien noir.

En quelques seconde, une lumière provenant d'une ampoule alluma où j'étais. J'étais dans un étrange couloir. Pour tout dire, les murs et le sol était transparent fait de verre. C'était sombre en dessous.

Par contre, au mur situé à ma droite...

Il eu une mauvaise surprise.

Limbes of Curse [FR]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant