Chapitre 36 : La facilité du temps arrêté

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"..."

Quand j'ouvris les yeux, les spores disparaissaient miraculeusement sous de nombreux particules devant moi. Cette belle couleur bleu se dispersait dans la pièce.

Il n'a pas fallu attendre longtemps pour que mon réveil suivit de mon relevé. La position debout précipitée me donnait un bref vertige, que j'en posais ma main sur ma tête et d'en placer les jambes de manière assez éloignée pour ne pas tomber.

"Oh la la, qu"est-ce qui c'est passé ?" demandais-je d'un ton hébété.

Je pris ensuite une grande inspiration et j'expirais calmement, afin de canaliser ma respiration. L'odeur soporifique de la fumée était lointaine...

Ensuite, je regardais autours de moi. J'étais inquiète, comprenant facilement ce qui m'était arrivé. Les avertissements de Player-san sortaient de la terre, mettant en doute complet mon interrogation.

"Oh non... C'était un piège. J'espère que je n'ai pas dormi longtemps !"

En observant les lieux, je remarquais que la porte glissante du placard était fermée. Elle ne l'était pas, avant que je m'endorme.

Je m'approchais ainsi du placard, et j'ouvris la porte. J'y découvris, malgré l'obscurité, un quatre coins minuscule sans rien à l'intérieur.

Mon premier réflexe était de toucher le plafond avec ma main gauche, à la recherche de la fameuse trappe qui faisait disparaître le mur pour laisser place au passage qu'avait emprunté l'ombre du vieil homme.

Cependant, je ne sentais aucune trappe sous ma main. C'était un plafond aussi dur et immobile que de l'acier.

Dépitée, je reposais mes talons sur le sol avant de reculer pour entièrement sortir du placard. Je me tripotais ensuite les mains en regardant nerveusement le tatami et parlant toute seule :

"Pas de doute, ce n'était pas ce qu'il fallait faire. Donc si je me trompe, ces spores m'endorment aussitôt... Mais pendant combien de temps ? Je ne peux pas me permettre de perdre d'avantage de temps ou de me tromper à nouveau."

Suite à ces mots, je marchais doucement en direction de l'horloge. Étonnement, les aiguilles étaient de retour sur minuit. C'était comme j'étais au moment exact juste avant que je change l'heure.

J'étais concentrée. Saisissant le papier où était l'énigme en main, je relisais son contenu afin de me souvenir de ce qu'il était écrit.

Les quatre heures avaient bel et bien une phrase chacune, et espacé de deux heures. En relisant encore le papier, j'en tirais la conclusion avec mes mots bas :

"Aller directement à la dernière heure n'était pas la solution... Etant donné que je n'ai que ça comme indice, je devrais peut-être déclencher les événements dans l'ordre...?"

Je relevais mes yeux vers l'horloge, regardant les aiguilles de la pendule bouger et écoutant le bruit devenu agaçant du meuble. C'est hésitante que je levais ma main droite des aiguilles et que je pointais mon index pour les faire tourner.

Je mis ainsi l'heure à quatorze heures.

Dès que la grande aiguille atteignait la dernière minute pour combler les deux heures, le clic se mit en marche. Je reculais ma main, gardant mon regard vers l'heure où l'horloge commença à sonner.

Un "dong", deux "dong"...

Et c'est tout.

Je m'attendais à entendre quatorze coups au lieu de deux, mais je me souvenais que pour vingt heures il n'y en avait que huit. Donc, je me mordais nerveusement la lèvre inférieur en priant que je n'allais pas à nouveau me faire avoir part les spores soporifique.

Limbes of Curse [FR]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant