La peau rocailleuse de son pied droit embrassa la glaciale morsure de la neige. Elle se défît de sa botte de toile gauche. Sa progression commença.
Tout n'était que pâleur. Le ciel gris vomissait une opaque cascade de flocons blancs, blancs comme le teint d'un mort. Il aurait été faux de dire que le silence régnait. Le sifflement du vent heurtait ses tympans. Il envahissait son esprit et elle ne parvenait à penser ; ce n'était plus le vent, c'étaient les langues des serpents aux écailles d'écorce de son enfance qui s'agitaient à ses oreilles. -On les tuait les malheureux, en leur tranchant la tête.- Se rappela-t-elle.
Ces bêtes, elle les connaissait.
Pací, après avoir sèchement chassé les couleuvres de la main, retrouva alors la piste d'une réflexion censée. Elle songea que faire face seul au silence, au milieu d'un grand rien comme ce désert de neige, et bien, c'était encore plus terrifiant que de devoir affronter un sifflement reptilien dans l'obscurité. -L'ombre, l'ombre, c'est malhonnête, ça cache tout. Mais le rien, lui il s'avoue rien. Il sait sans doute qu'il n'abrite aucun espoir. Son autre compère, elle en a et elle le camoufle.-
-Alors moi, je suis perdue dans quelque chose qui relève du rien mais au moins on siffle et je n'ai pas de silence.-Je tiens d'ores et déjà à vous remercier de m'avoir lu. Oui je le fais maintenant et pas tout en bas. La suite part carrément en sucettes et je doute que quiconque parvienne à me suivre dans les méandres de cette chose que je viens de pondre. Donc un sincère merci !
⬇️ À vos risques et périls ⬇️
Comment ça, ce n'est plus un recueil de poésie/vers libres/inconnu x ? Bon autant que je m'explique, peut-être que ça intéressera quelqu'un. En réalité, tout ce que j'écris sur Crocus est, hm, en partie fait à l'arrache, quand j'ai une bouffée d'inspi ou qu'une qu'une phrase me trottine dans l'occipital (<= prrrrrr) . Cependant, ce ne sont pas juste des textes random qui sont juste là parce que Deus Ex-Machina. Et oui... Pour dire toute la vérité, ils concernent chacun un personnage, ou plusieurs, de l'autre machin que j'écris (le truc qui n'est pas une fanfiction mais bien une fiction tout court !)
En effet, les deux premiers «chapitres» sont récités/écrits par une jeune demoiselle de mon invention qui se nomme Sena et qui est donc membre de cette fiction en question. (Normalement la scène de «Crocus» se déroule après ce qu'elle raconte sur «Enfance, nia nia», bref c'est compliqué à expliquer ou alors je suis nulle, un peu des deux, passons à autre chose !)
Celui-ci, contrairement à ces prédécesseurs, ne touche en rien à Sena. Comme vous pouvez le deviner au titre, c'est un extrait de la marche de Pací, personnage dont personne, à part moi sa divine créatrice, ne connaît l'existence. En tant que petits lecteurs, vous n'avez donc absolument pas le contexte du truc ! (Sérieux, on dirait juste une pauvre fille qui s'est perdu dans d'la neige non ?). J'aurai bien pu écrire l'entièreté du passage, le pourquoi du comment, la fin, etc, mais je rajouterai des noms de nouveaux bonshommes que vous ne connaîtrez ni d'Adam, ni d'Eve et ce serait un sacré bordel. (Le texte n'aurait surtout pas l'effet escompté, soit d'être bien triste ((ah j'ai pleuré de la voir perdue dans cette fichue neige hein. Si seulement elle savait lire une carte c'te bouffonne !)))
Voilà voilà pourquoi ce n'est qu'un extrait. Je n'ai aucune raison de le mettre au fond mais bon. Il y a le mot écorce dedans. Sinon c'est vraiment pas terrible.
(Parce que là je viens de me relire et je me rend compte que c'est un travail de gros branleur et que ça paraît totalement incohérent comme y a pas la suite mais j'ai la flemme de le continuer et pis en plus je peux pas, parce que nouveaux personnage et................................................MERCI SAUVAGE
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Crocus
РазноеJuste plusieurs textes étranges, destinés à être revisités pour un éventuel ajout à Under the Paulownia