« Ouais, c'est moi. On a un problème. »

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Narration Selena.

[ ... ] Un gigantesque loft s'offrait à moi. La pièce principale me semblait être le salon. Au centre se tenait un aquarium. Pas le genre minuscule juste pour dire, non. Un énorme aquarium. Il s'étalait sur l'entière hauteur de la salle en cylindre et contenait toutes sortes de poissons : des bleus, des rouges, des gros, des jaunes, des verts, des gros, des noirs, des rayés, des à poids... Un ballet marin à en couper le souffle. Autour, se dressaient de larges fauteuils, canapés et poufs de tons chauds. Une porte-fenêtre aidait le lustre de cristal à éclairer la pièce, donnant sur la petite ville qu'était Bradford.

- Wow...

- Oui. Disons que grâce au boulot de mon père, je suis légèrement... Fortuné ? tenta-t-il de se justifier en passant une main sur sa nuque, gêné. Tu vois, c'est parce-qu'il risque sa vie chaque jour et...

- Wow, répétais-je.

C'était le seul mot qui voulait sortir de ma bouche. Je n'osais plus bouger, de peur de briser quelque chose. Si on m'avait dit, il y a deux semaines, que j'allais vivre gratuitement dans cet endroit, je lui aurais ris au nez. Et pourtant ! Je n'en revenais pas simplement pas. Ma famille n'est que modeste, mais on s'en sort très bien. Ma réflexion s'estompa alors que Zayn me proposa de visiter. Je ne savais pas si mon organisme fragile allait pouvoir de nouveau supporter ce genre de choc, mais je lui emboîtai le pas quand même.

- Attention, il y a mon câble d'ordinateur qui traîne par terre, m'avertis-t-il et passant un bras devant moi pour me stopper.

- Merci.

Au final, le reste de l'appartement n'était pas aussi incroyable que le salon. C'était riche quand même, hein ! Mais il n'y avait pas de maquette du Titanic dans la cuisine, qui était d'ailleurs très  fonctionnelle, ni de cage avec un perroquet bleu et jaune empaillé dans la salle d'eau... Ah, suis-je bête, si, il y avait tout ça.  Cette dernière était plutôt mignone. Il y avait des coquillages un peu partout, un lavabot blanc, une douche et un verre, mais pas de baignoire. Dommage. Quoique non, je n'aime pas les bains. Et puis les toilettes, eh bien, c'était des toilettes.

- Je crois qu'on a fait le tour, déclara Zayn.

- T'es sur ?

- Bah oui.

- Tu m'explique où on dort ?

- Dans ma chambre pardi !

- Ah oui, j'ai eu peur. J'peux voir ?

- Non ! sursauta-t-il. C'est juste que... C'est le bordel et je n'ai pas envie que tu voies des boxers et des chaussettes partout.

- Bravo, maintenant je les imagine, il se mit à rire. Un peu de cirqe n'a jamais tué personne tu sais.

- Ce n'est vraiment pas qu'un peu. Je peux déposer ta valise à l'intérieur si tu n'as besoin de rien avant le dîner et je ferais le ménage en même temps ?

- D'accord.

Après cette discution étrange, nous regardâmes Aladin, le film sur le MacBookAir de Zayn, chacun à une extrêmité du divan en daim. La scène devait être comique : deux jeunes se tortillant pour apperçevoir l'écran sans que l'un d'eux ne veuille se rapprocher de l'autre. Vers le milieu du film, il me demanda si j'avais faim car il allair réchauffer des pâtes et je lui dis que oui. Je n'avais rien avalé depuis ce matin. Il revint quelques minutes plus tard avec deux assiettes. Nous mangeâmes rapidement et Zayn tomba endormi. Littéralement je veux dire, il est tombé du canapé. Mais bon, cela n'avait pas l'air de trop le perturber, alors je me dirigeai vers la chambre pour me coucher. Une voix d'ours me glaça.

- Qu'est-ce que tu fiches ? gromela-t-il.

- Tu dormais, je ne voulais pas te réveiller. J'allais dormir.

- Je t'ai dis de ne pas y entrer.

- Tu l'a rangée tout à l'heure, non ?

- Non, j'étais au téléphone, merde !

- Oh ! Du calme ! J'ai juste essayé d'être sympa et tu te pointes pour m'engueuler !

- T'as raison.

- De tou... C'est vrai ? j'étais surprise que ça se termine si vite.

- Oui. Je n'aime juste pas qu'on entre dans ma grotte sans moi.

- T'y planque de la drogue ou quoi ? plaisantai-je.

- Quoi ? Moi ? Pfff, naaan ! ria-t-il nerveusement. Tu peux attendre deux minutes ici ? Je vais vraiment ranger cette fois.

Il ne m'a pas laissé le temps de répondre. Alors je me mis en quête de nourriture pour les poissons/ J'avais remarqué que Zayn ne leur avait pas donné à manger ce soir et, comme j'adorais m'occuper des animaux, j'ai pensé que c'était en quelque sorte mon devoir de le faire. Cela peut sonner étrange, mais j'étais comme ça. Personne n'avait encore réussi à me faire changer. J'ai donc fouillé tous les tiroirs de l'appartement, sans succès. C'est à ce moment que je me suis rendue compte qu'il y avait un distributeur automatique implanté directement dans l'aquarium. L'idiotie incarnée je vous dis.

Narration Zayn.

A peine la porte fermée que je composai le numéro de Michael Clifford. Il n'était pas vraiment un ami, mais il allait m'aider. Comment je le savais ? Parce-qu'il était Michael Clifford et qu'il ne passe jamais à côté d'un peu de cannabis ou de marijuana gratuite. Voilà comment.

- Allô ?

- Ouais, c'est moi. On a un problème.

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Sur ce joli paragraphe, je m'excuse pour les fautes d'orthographe, de grammaire et de frappe, mais j'ai laissé tomber le correcteur informatique. Trop long ! Ah oui, désolée aussi qu'il soiit si court, les suivants seront plus longs, promis ! C'est juste que je devais absolument garder la conversation Zayn/Michael pour le prochain.

Qu'avez-vous pensé de ce chapitre ? Perso, ce n'est pas mon préféré (je suis fan du chapitre cinq, oulàlà, vous allez devoir attendre avant de le lire, celui-là !) mais bon, il est sympa je trouve. :D

Donc voilà, après pas mal d'absence, me revoilà, prête à vous poster un chapitre toute les deux semaines sans faute ! Enfin, j'espère. Cette année, je passe le brevet, donc je serais un peu occupée, mais je vais essayer de publier un dimanche sur deux.

Love,

Angie. :)x

I can't forget my English love affair.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant