Prologues prolongés

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Aaah, les prologues!
Quelle belle manière de mettre en valeur sa chronique!

Sauf que certaines fois, nombreux sont ceux qui n'y vont pas avec le dos de la cuillère!

1) La fausse joie

Je suis persuadée que ça vous est déjà arrivé d'accrocher sur un prologue génial qui aurait eu comme débouché une histoire sensass' mais qu'au final, la chronique a été massacrée par l'auteur(e).

Dans ces cas là, je suis tristement triste :,(

Sincèrement, que s'est-il passé?

Comment cela est-il possible?

Pour ne pas changer, je vais vous donner un exemple (avec de la nourriture, yay! :D )

ex:
- Amyyyyyyy, on va chez Taco Bell ce soir!
- Youpi!
- Oh non, oublie ça, il y a des restes de brandade à la morue dans le frigo.

ÇA c'est un faux espoir.

Tout s'annonçait bien au début

(«[...] on va chez Taco Bell ce soir»), phrase qui correspond au prologue de la fiction «Amy et Taco».

Alors là, je m'enthousiasme et j'appuie sur le petit "+". «Amy et Taco» apparaît donc dans ma bibliothèque et je m'empresse de lire.

(«[...] youpi!)

Mais... (Quand je vous disais qu'il y a toujours des mais avec les fictions...)

... ce fut une déception.

(«[...] oublie ça, il y a des restes de brandade à la morue.»)

Primo, ne pas aller diner chez Taco Bell c'est décevant mais deuzio, manger de la brandade à la morue l'est encore plus.

Tout ça pour vous dire qu'il vaut mieux assurer sur la qualité de votre écriture afin qu'elle reste toujours constante et le plus excellente possible plutôt que de concocter un prologue génial pour finalement bacler vos chapitres.
Travail et inspiration sont mères de sûreté dans le domaine de la littérature!

2) Trente années plus tard

Certains prologues sont aussi longs que l'aurait été la barbe du Père Noël s'il existait. Si longs que je me contente uniquement de passer à la fiction suivante et de ne pas lui donner de chance.

Et pourtant, j'aime lire!

Ça, c'est vraiment la chose à éviter.
On a dit prologue, pas chapitre!

Imaginez si les écrivains faisaient la même chose. La troisième de couverture serait tellement pleine que personne ne se donnerait la peine de lire.

Donc donnez vous de la peine, faites le concis et surtout, faites le mysterieux. Histoire que les gens aient envie de lire le chapitre premier à tout prix!

La Bible Des Faux-PasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant