Ils se sont aimés, un amour puissant, pur et passionnel...
Mais aujourd'hui tout a changé...
Ils se détestent...
Pourtant avec la coupe du monde ils n'auront pas d'autre choix que de cohabiter...
Parviendront-ils à gérer leurs sentiments...
Continue...
Nous montons tout doucement les escaliers de chez Julian, faisant de notre mieux pour ne pas faire de bruit.
Après que nous nous soyons embrassés nous sommes restés un long moment dans le parc tous les deux, à discuter de tout et de rien, à rire à s'embrasser... Un vrai petit couple.
J'avais enfin retrouvé Julian, mon Julian et je me sens beaucoup mieux. Finalement malgré tout ce que nous avons traversé rien n'a vraiment changé entre nous, nous nous aimons comme au premier jour et nous n'avons eu aucune difficulté a retrouver cette complicité que nous avions.
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Après quoi nous sommes ensuite partis nous promener dans la ville, main dans la main exactement comme nous avions l'habitude de le faire avant.
Nous sommes rentrés tard dans la nuit et connaissant le « grand amour » que me portent les parents de Julian j'ai voulu prendre un hôtel non loins mais il a refusé.
J'ai pourtant insisté, ne voulant pas dormir comme ça chez des gens qui me détestent pour le mal que j'ai fait à leur fils. Mais j'ai finalement accepté, en même temps Ju m'a fait sa petite tête de chien battu et j'ai bien du mal à lui résister quand il fait ça.
Nous sommes au beau milieu de la nuit, ses parents dorment et nous montons discrètement à l'étage. Sauf que la maison est plongée dans le noir et Julian devant moi loupe une marche et s'étale dans l'escalier. Ne l'ayant pas vu tomber je crois que je lui marche sur le pied et je tombe également de tout mon long sur lui.
Évidemment Julian commence à rigoler et je plaque ma main sur sa bouche pour atténuer le bruit.
- Rit pas comme ça abruti tu vas réveiller tout le quartier !
Il pouffe de plus belle, et si ses parents ne se réveillent pas j'aurai de la chance.
Je soupire, discrétion zéro les deux couillons allemands un...
Mais je souris à mon tour, j'ai l'impression de retourner à l'adolescence quand je rentrais bien après le couvre feu imposé par ma mère.
Nous continuons de marcher jusque dans sa chambre avant que Julian ne se laisse tomber sur son lit, m'attirant avec lui.
Il continue de rigoler de façon tout sauf discrète et je l'embrasse à pleine bouche pour le faire taire. Je mordille sa lèvre inférieure avant qu'il n'entrouvre les lèvres me donnant accès à sa bouche. Ma langue rencontre la sienne et une chaleur envahie tout mon corps. J'avais oublié à quel point Ju embrasse bien.
Le manque d'air nous oblige a nous séparer et je me relève le temps de me débarrasser de mes vêtements afin d'être plus à l'aise pour dormir.
Julian fait de même et je mords ma lèvre inférieure quand je vois les bleus encore présents sur son corps. Cela ne fait que quelques jours que nous l'avons retrouvé et ils n'ont pas totalement disparu. Putain tout ça c'est de ma faute, je ne me pardonnerai jamais ce qu'on lui a fait subir.
