Chronique d'une cavaliere amoureuse

Chapitre 3.

C'était enfin les grandes vacances ! Je pourrais passer mes journées au club. Mais c'était aussi aujourd'hui que commençaient les cours que je devais donner à Théo... A l'heure indiquée, je le rejoignis dans la sellerie.

Moi: Alors, prêt ? 

Lui, souriant: Ouai, j'ai hâte ! Je monte qui ?

Moi: Tu prendras Galilée, c'est une bonne jument pour commencer.

Théo me lança un "OK!" tout en prenant la selle, le tapis et le filet de Galilée. Je le au box de la jument, et l'aida à la seller. Puis nous nous dirigeâmes vers la carrière. Il monta en selle, et je lui lança:

Moi: OK, t'es prêt ? On va commencer à partir au trot... Voiila. Maintenant prend la diagonale. C'est bien ! Et pars au galop dans ce virage. Allez, galope ! Donne des jambes ! Super ! Viens me voire. Alors ? Ta première leçon ?

Lui, excité: Wow, génial ! On peux faire d'autres exercices ? C'est trop bien !

Moi, avec un clin d'oeil: Allez, si tu veux, on continue!

Une heure passa ainsi, moi lui donnant les ordres, lui les réalisant avec dextérité. Quand je décida que la séance était terminée, je lui proposa d'aller faire une balade à la rivière. Il accepta de bon coeur, tant que c'était à cheval. Je m'empressa donc de seller Juan. J'arriva près de lui, et nous partîmes sur le chemin. Une fois arrivés, on descendit des chevaux, et on les laissa brouter et boire. On trouva une pierre, qui surplombait la rivière, et on s'assit. 

Lui: J'adore vraiment les chevaux. Merci d'avoir accepté de m'apprendre.

Moi: Mais derien, c'est normal !

Lui: T'a un petit copain ?

La question fut si directe qu'elle me pris au dépourvu. Je fis un "Non.." gêné, et proposa de rentrer. Il accepta. Sur le chemin du retour, on ne se parla pas. Je fuyait son regard comme si celui-ci allait me brûler. Arrivés au club, nous nous séparâmes pour mettre nos chevaux dans leurs box, et les desseller. Mais à peine avais-je finis de brosser Juan, que Théo rentra dans le box, avança vers moi et...