Chapitre 4.

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Quand Théo attrapa la brosse qui était posée sur le muret, derrière moi, je me senti très bête... Il rigola, voyant ma tête contrariée, et dit:


Lui: Bah t'a quoi ?


Moi: Rien, je croyait juste que tu voulais..


Il m'embrassa, et ce fut un moment incroyable. Les secondes paraissaient des minutes, et même Juan, pourtant si près de moi, n'existait plus. Il me lâcha enfin, et partit sans dire un mot. Moi, je restais là, plantée au milieu du box, toujours en train de rêver. Quand je m'aperçu, quelques instants plus tard, que ma mère me regardait, intriguée depuis la porte du box, je devins rouge comme une tomate.


Elle: Joy, ça va ?


Moi, brossant Juan, tendue: Oui oui, très bien.


Elle: Ok.. Tu sais pas où est Théo ?


Moi, devenant encore plus rouge: Non non, j'sais pas...


Elle partit en me jetant un regard intrigué. Je me détendis et regarda Juan dans les yeux.


Moi: Tu dis rien à personne, ok ?


- Le lendemain -


Je sortis de la maison, prête pour une nouvelle journée. En me baladant dans les écuries, je me rendis compte que je n'avais pas vu Théo. J'alla voir mon père, qui nettoyait le box de son cheval, le beau Volcan. Cet étalon, je l'admirais depuis toute petite. Il était baie, mais quand il était au soleil, on aurait dit que sa robe était de feu; tandis que quand il était à l'ombre, il était d'un noir intense. 


Moi: Dit, papa, il est où Théo ?


Lui: Il a pris son jour de repos. Pourquoi ?


Moi: Pour savoir.. Je me rappelle plus la ration de granulés de Duchesse.


Lui: T'occupe pas de ça, enfin ! Je vais le faire, tu pourrais te tromper.

Chronique d'une cavaliere amoureuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant