Chapitre 6.

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Partie 6.

7 mois passèrent. 7 mois durant les quels je jonglait entre Fiona (oui, j'avais enfin trouvé un nom pour ma pouliche!) et les cours. Aujourd'hui, vendredi, je n'avais pas cours de l'après midi, j'ai donc décidé d'aller faire une ballade avec Fio et Juan. Je me levai de table, mis mes bottes, et me tourna vers mes parents.

Moi, à mes parents:- Bon, bah j'y vais, à tout à l'heure !

Mon père:- D'accord, ne rentre pas trop tard. Et ne va pas dans la forêt, c'est la saison de la chasse!

Ma mère:- D'ailleurs, tu as prévu d'aller où?

Moi:- Je sais... Je vais aller à la rivière, il n'y a jamais de chasseurs. Et Théo peux venir avec moi? Ca le ferait sortir, le pauvre !

Ma mère:- Raison de plus pour rentrer tôt, lui, il a du boulot !

Je levai les yeux au ciel et sortit. Il faisait beau et chaud, le soleil tapait fort. Je me dirigea vers la sellerie pour prendre les licols, et y découvris Théo. Il me fit un sourire irrésistible.

Théo, s'approchant de moi:- C'est bon, tes parents sont d'accord pour que je vienne?

Moi:- , c'est bon, mais on doit rentrer tôt !

Sur ce, je lui tendis le licol de Raiko, un hongre frison qui était super en ballade.

Théo avait beaucoup progressé depuis que je lui donnait des cours. Bien sûr, ce n'est pas en moins d'un ans qu'il aurait acquis toutes les bases, mais sa bonne volonté et son entrain montraient qu'il en avait vraiment envie. Et, je devais avouer que j'aimais passer du temps avec lui, ses yeux pétillants me remplissaient de joie quand je le félicitait. Ces moments de complicité que nous échangions hors des cours nous rapprochaient de plus en plus. Notre premier baiser, m'avait bouleversée et je ne savais plus quoi penser de lui. Il se comportait si bizarrement, depuis! Ses taquineries, ses chatouilles, tout cela me laissait la tête pleine de rêves.

Et c'est en rigolant que nous arrivâmes devant le près de Juan et Raiko. Mon cheval galopa à notre rencontre, suivi au trot par quelques autres hongres dont Raiko. Puis nous repartîmes avec nos montures vers le paddock pour passer prendre Fiona. Quand je claqua la langue, elle tourna la tête et poussa un petit hennissement. Elle arriva au petit trot, la tête haute.

Moi, prenant sa tête entre mes mains:- Oh, ma petite Fio!

Elle accepta le licol sans encombres, et nous allâmes finalement dans les écuries. Après avoir posé les chevaux cote à cote, j'alla chercher les brosses. Théo en pris et alla vers Raiko, tandis que je brossai Juan. Il me regardai quelques fois par dessus le dos de l'équidé. Qu'est ce qu'il pouvait me vriller le cerveau, des fois ! Il alla ensuite chercher l'harnachement pour son cheval, et je brossa Fio. Puis j'harnacha également Juan, sous le regard insistant du palefrenier.

Théo:- On va où du coup?

Moi, sanglant Juan:- A la rivière, en esperant qu'il n'y ai pas de chasseurs...

J'était tout de même un peux sceptique. Il y avait des chances que quelques gibiers se réfugient sur les berges, et donc attirent les chiens de chasse. Mais je me dit que si nous en voyons, nous ferons demi-tour et irons en ballade sur les bords de mer, bien qu'il y ai en cette saison des touristes.

Moi, souriante :- Allez, en selle !

Théo monta en premier et alla dans la carrière pour détendre Raiko. Pour moi, ce fut un peux plus compliqué. Je détacha Fiona, et essaya de monter en selle avec la longe dans les mains. Mais essayez de vous hisser sur un cheval quand une pouliche bouge dans tout les sens ! Après maintes tentatives, je réussis (enfin!) à tenir sur Juan tout en gardant Fiona au bout de son licol. Je rejoignis Théo et détendit moi aussi mes chevaux. 10 minutes après, je lance:

Chronique d'une cavaliere amoureuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant