CHAPTER TWENTY-NINE

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Je le pose sur le pouf.

...: que fais tu Safae?

Moi: c'est à moi de te poser la question.

Je sors de la maison par la porte de la terrasse que j'entends de nombreux coups de feu. Et merde, ils sont beaucoup.

Je me cache juste derrière mon transat rose et repère les cibles. J'en vois une dizaine au nord et deux à ma gauche sur des bâtiments à moins de 500m. Une distance large pour tirer avec un 9mm.

Je tire sur 7 personnes qui tombent soit en arrière soit en avant du bâtiment. Je prends mon téléphone et mets sous haut-parleur

Moi: alors c'est comme ça que tu négocies avec les gens?

...: à vrai dire tu ne m'as pas laissé le choix!

Moi: c'est quand même pas équitable..

Alors que je m'apprêtais à viser sur l'un d'entre eux, je reçois une balle qui frôle ma tête laissant ainsi une trace et du sang coulé. Je tire sur tout ce qui me paraissait bouger.

J'entre immédiatement chez moi en fermant toutes les issues après avoir vu des corps tombés.

Je me faufile en prenant toutes les armes qui étaient au salon dans ma chambre. Négociation de merde avec les siciliens.

Je me regarde à travers le miroir et vois que je saignais de plus en plus. C'était un peu sur le côté de mon visage. Je prends un bandage et l'enroule autour de ma tête. Ça me faisait mal sans mentir...et j'avais peur d'avoir une cicatrice au visage. Pour moi il ne faut pas toucher le visage

J'entends quelqu'un parlait. J'avais pas encore raccroché avec ce fils de pute.

...: oh...Safae t'es où?...Réponds là. Mierda

Je ne réponds pas et reste concentré sur mon visage. J'aurais une sale cicatrice là. C'est sur...

J'entends la porte se défoncer. Mon arme n'avait plus de balle putain. J'espère que les entraînements du maîtres me suffisent pour les battre avec un sabre. Léa n'avait pas tout à fait tord quand elle m'a dit que je cherchais compliquée.

Je sors de ma chambre doucement tel une espionne et essaye de suivre le son des voix. Je descend un à un les marches des escaliers que je vois deux personnes de dos en train de discuter. J'espère qu'il n'y a que ces deux là!

Je m'avance vers eux, prend le sabre et le plante sur le dos de l'un. L'autre se retourne rapidement et je lui donne un coup de pied avant qu'il finisse sur le dos. Il était plus vif que moi en prenant son arme et en tirant largement loin de moi. Je retire le sabre du corps de l'un et le plante du corps de l'autre, enfin dans son bras droit. Retirer des vies, c'est pas trop mon truc.

Je m'avance doucement et remarque qu'il en reste qu'un seul avec un téléphone à la main. Il était habillé tout en noir de la tête aux pieds. Il avait un cache-oeil en noir aussi enfin c'est ce qu'il me semble être de dos. Il parlait au téléphone en français donc je suppose que c'est lui en personne qui est là.

Je ne savais pas quelle était la meilleure solution: l'abattre ici pour que j'en finisse avec lui une fois pour toute ou lui parler pour qu'il arrête d'être con de parler seul au téléphone?

Les paroles du Maître Tamura me venait à l'esprit. Je m'avance doucement vers lui puis décide de parler en prenant ma position de garde.

Moi: Alors maintenant un homme ne peut pas se défendre seul face à une femme?

Il se retourne et là....waw son visage. Un oeil marron très clair qui se rapproche du doré, un nez plutôt petit, des lèvres de formes naturelles: ni trop arrondi, ni trop pulpeuses. Et des cheveux bruns se rapprochant du chatain. Il était beau tout simplement.

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