CHAPTER THIRTY-THREE

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La porte s'ouvre en même temps sur Eylül et Maitre Tamura.

Badr se retourne et me vois sans menottes. J'enlève immédiatement ce foulard de mes pieds puis m'en vais vers le maître Tamura.

Tamura: tu vas bien Safae?

Moi: oui oui je vais bien...

Tamura: tu tremble? Qu'est ce qu'il y a?

Moi: rien rien...c'est rien maître

Eylül: euh...Tu faisais quoi menotter???

Badr: la police arrive dans cinq minutes!

Eylul:QUOI??

Badr: allez Eylül rentre à la maison. J'ai bientôt fini!

Eylül: c'est pas toi qui a dit que...

Maître Tamura était grave énervé, Eylül choqué, et moi j'aurai souhaité ne jamais rencontré ce gars de toute ma vie!

Badr: Eylül! C'est pas de ton âge ce truc là. Tu sais rien de cette fille. Elle a, volé, kidnappée un couple par jalousie mais aussi tué un braqueur de son gang.

Je pense directement à Mathilde et Kevin. Mes larmes ne cessent de couler aussitôt. Je me suis mise à crier comme une folle.

Moi: TU ME CONNAIS PAS CONNARD! TU M'AS JAMAIS CONNU. C'EST PAS MOI QUI AI TUE KEVIN...J'AI JAMAIS TUE MON AMI. J'AI JAMAIS KIDNAPPÉ UNE PERSONNE. JAMAIS!! JE NE SUIS QU'UNE VOLEUSE...qu'une voleuse bordel de merde...

Je me suis mise au sol et j'ai lâché prise. J'en peux plus de lui... Je supporte pas le poids que je porte de ces mensonges.

J'entends aussitôt les sirènes de police. Je lève mes yeux vers lui et il me regardait avec peine. Il s'avance près de moi, me regarde quelques instants avant de sortir de cette chambre.

Eylül me prends quelques temps dans ses bras en me demandant des pardons puis elle s'en va.

Pendant quelques minutes, j'essayais de sécher mes larmes mais c'est comme si t'essayer de vider un océan. Mes larmes inondaient mes joues de poupée. Et je tremblais comme un vibreur à l'infini.

Maitre Tamura s'approche de moi et me fait un câlin. J'avais besoin de ça Mais c'est insuffisant. Je veux me vider...

Maitre Tamura: la police ne va pas t'emprisonner aujourd'hui. qu'est ce que tu veux me raconter Junsi?

POINT DE VUE DE BADR

Avant que je quitte la pièce, j'ai collé un micro sur le placard noir. J'en ai aussi collé dans le couloir, le salon où je pourrais enfin tout écouter et savoir la vraie vérité.

On sort enfin de cette maudite maison avec nos valises si je peux la définir comme ça.

La police était dans la rue mais pas devant la maison de Safae. Mais?

Je décide de ne pas aller voir puisque Eylül m'a pris la valise des mains.

Je pars en courant vers elle et la retourne.

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