capitolo diciotto

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Nous avions passés la moitié de la nuit à parler, Wesley et moi.

De la hiérarchie. De son statut et de celui qui m'attends patiemment. Nous ne voyons pas l'heure passer et je m'étais malencontreusement endormie au creux de son cou.

C'est en me réveillant au petit matin, par le froid que le vent s'amusait à nous transmettre, que je me suis rendu compte que nous étions encore sur la balancelle. Cet idiot me fixait en voyant un courant de frisson me traverser il resserra son étreinte.

Qui d'ailleurs n'a pas duré très longtemps quand ses actes son monter jusqu'à mon cerveau.

Je me suis instantanément détachée de ses bras sous ses yeux rieurs, et me dépêchais d'entrer dans la demeure.

En y pénétrant j'ai directement tout droit atterri dans son bureau. Je me suis stoppé un instant pour l'observer encore une fois. Sur son bureau trônait une tonne de dossier qui, j'en ai l'impression n'ont pas été traités.

Sans crier gare, deux bras possédant une douceur et une fermeté m'enlaçait .

Pas la peine de me retourner pour savoir de qui il s'agissait. Je profitais de ce moment un instant puis m'en dégagea une nouvelle fois.

Je me retournais pour lui faire face.

Je n'étais qu'à quelques centimètres de lui voir millimètres...

Nous nous regardions dans les yeux captiver l'un comme l'autre par nos yeux face à face. Du moins pas face à face non. Il fallait que je relève la tête au ciel pour que nos regards se croise.

Son nez fin, sa bouche pulpeuse, sa mâchoire carré, ses sourcils froncé très souvent et l'intensité de ses yeux noir me trouble autant qu'il m'attire à cet instant même.

Reprise par la réalité, je fis un pas en arrière en voulant mettre assez d'espace et distance entre nous.

Afin de respirer autre chose que nos corps l'un contre l'autre. Lui, surprit par mon geste se rapproche un peu plus de moi.

Par pure conscience et parce que j'écoute ce qu'elle me suggère. Je reculais jusqu'à toucher le mur froid sur mon dos.

Par effet de surprise je cambrais mon dos et l'homme face à moi en profita pour poser sa main gauche sur mon flanc droit et s'adosser à l'aide de son bras droit au mur. À coté de ma tête.

Je mis mes mains sur le haut de son torse pour éviter qu'il ne s'approche davantage. Il grogna un instant tout en souriant comme un schizophrène.

"-On m'avais dit que tu n'étais pas facile en affaire.
-qui donc ?
-une personne, pourquoi veux-tu savoir qui cela concerne ?
-parce que ma curiosité aime être assouvie."

Tout en disant ma phrase, sa main sur mon flanc remontait jusqu'à mes mains et il les emprisonna pour les enlever de son torse et les placer au-dessus de ma tête.

Il pouvait donc s'approcher sans aucunes barrières pour l'en empêcher. Et c'est ce qu'il fit. Lentement... très lentement.

Il approcha jusqu'à atteindre mes lèvres. Qu'il frôlait. Avec désir et envie, plusieurs fois il approchait puis s'éloignait de mes lèvres.

Il frôla une fois de plus mes lèvres, puis me fixa tout d'un coup dans les yeux un moment. Un long moment...

Elles se sont alors entre ouverte pour me laisser respirer. Du moins convenablement.

Je sentais son souffle chaud s'entre choquer au mien, puis à l'aide de sa main droite il prit mon visage et écrasa ses lèvres contre les miennes. Pendant un moment nous étions restés comme ça. Nos lèvres l'une contre l'autre coller, face à face ne bougeaient pas.

Il recula un instant. M'intimant de fermer les yeux, ce que je fis. Puis viens s'écraser une seconde fois sur mes lèvres. Qui cette fois dansait à l'aide des siennes.

Nos lèvres entremêlés,

Montrant désir et envie imprévisible. Nous avions l'impression que cela faisait des années que nous attendions ça. Alors que non.

Ce n'était pas prémédité, du moins pour ma part, lui c'est une autre histoire. Plus les minutes passaient et moins nous ne voulions nous détacher. Mes lèvres étaient tellement bien contre les siennes.

Il avait demandé l'accès à ma langue que je lui laissais tout en étant très peu sur de moi. Voir pas du tout.

Il a dû sen rendre compte et m'embrassa avec plus de passion et fougue accompagnée de douceur et envie folle. Une envie folle de prendre soin de ma bouche. Notre baisé accentué, il jugea bon d'enfin prendre accès à ma langue, une envie, envie de moi c'était propagé de son corps. Il voulait que je me sente bien, pas brusqué par ses faits et gestes se doutant sûrement que ce n'était que la première fois qu'un homme avait accès à ma langue, et aussi rapidement.

La sienne jouait avec la mienne. Elles se cherchaient, s'éloignaient et se retrouvaient.

Étant légèrement mal à l'aise par ceci, je mis mes mains dans ses cheveux enlevant par la même occasion sa main des miennes. Il en profita pour faire glisser sa main gauche sur mes courbes qu'il avait l'air d'apprécier vue la précision de ses gestes.

Il quitta mes lèvres, j'ouvris les yeux et le vis me regardant. Intensément avec une lueur de je ne sais trop quoi dansant dans ses yeux. Il caressa ma joue une seconde fois et reprit une nouvelle fois nos ébats pleins de douceur que d'envie.

Subitement il grogna une fois, et continue de m'embrasser, moi ? Je suivais le mouvement de ses lèvres en guise de réponse.

Il pressa sa main gauche sur ma joue et descendait la droite sur mon flanc en pressant tout autant.

Il grogna une deuxième fois. Beaucoup plus férocement et ses mains sur mon corps me prouvait que quelque chose ne lui plaisait pas. Il arrêta le baisé et se détache vivement de moi comme si je venais de le bruler.

Il me fixa et grogna une troisième fois en laissant ses yeux de dominant apparaître très clairement, puis se retourna vers la porte en disant ;

"-qu'est-ce que vous attendez entrer prendre le thé et ramener du popcorn aussi!"

J'entendais quelques rires voler en éclats.

Je tourne alors moi aussi la tête vers ces bruits et était ahuri.

Devant nous, à l'encadrement de la porte se trouvait Dalia, Lylia Jack, Laetitia, et d'autre encore.

Par réflexe je me détachais complètement de l'Alpha pour me retrouver à fixer son dos. J'étais gêné, très gêné. Depuis combien de temps sont-ils tous en train de nous fixer.

L'Alpha se déplaçai jusqu'à son bureau en faisant comme si de rien n'était. En même temps la plupart des personnes qui se trouvaient dans l'encadrement de la porte étaient en train de s'en aller. Mes joues me piquaient. J'étais en train de piquer un fard, un très gros fard. En regardant une nouvelle fois la porte je vis Lylia me fixer et fixer Wesley à tour de rôle. Puis s'afficha un sourire joueur sur ses lèvres. Elle se précipita pour s'en aller comme si de rien n'était. Mes yeux se sont aussi tôt posés sur Laetitia.

Celle-ci me regardait hautainement de bas en haut et ses yeux devenaient jaune, signe que ses pulsions risquent de prendre le contrôle.

Moi je la fixais comme je fixe tout le monde. Je ne vois pas pourquoi elle me regarde ainsi. C'est à son Alpha qu'elle devrait en vouloir et non à moi. Ce n'est pas moi qui lui ai sauté subitement dessus. N'inversons pas les rôles.

Elle s'approchait d'un pas déterminée jusqu'à la moitié de son chemin. Qui en d'autres termes, il résidait quelques pas emplie d'espace entre elle et moi. Elle s'arrêta. Stoppée par son Alpha qui avait mis son nez dans ses documents.

"-un pas de plus et je t'assure que tu regretteras de l'avoir approché."

Pour accompagner ses mots ledit Alpha la fixa en ayant les sourcils froncés et lâcha son stylo.

Cette dernière repartie comme elle était venue. Bien sûr, non sans me lancer un regard de glace. Éprît de temps de mépris à mon égard.

L'alpha Et Son Humaine . Où les histoires vivent. Découvrez maintenant