capitolo dieci

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Effectivement il y avait quelqu'un devant cet arbre.

Je devrais peut-être crier ?

Non sûrement pas. Cette personne me tuerait sur le champs.

Elle s'approcha tout doucement, possédant une démarche plutôt assurée, ce qui n'est sûrement pas mon cas.

Prise de peur je me retourna et fortement je fermais les yeux. -Réaction débile me direz vous? Je vous répondrais que oui-

À cet instant même, je n'ose pas bouger, de peur que cet homme me tue sur le champ. Alors je reste là, dos à lui, à attendre qu'il fasse quelque chose. -Stupide ? Oui très stupide je le sais.-

Mais que voulez-vous faire quand la peur vous prend, courir ne me délivrerait sûrement pas de cette horreur.

J'espère simplement que quelqu'un arrive à temps. Certes je ne suis pas en bon terme avec Dalia. Mais à cet instant même, j'aurais énormément aimée qu'elle soit là. A coté de moi et qu'elle me dise que je suis vraiment idiote de ne pas avoir déjà commencé à courir.

Je l'entendais se rapprocher, petit à petit tout en faisant craqués de fines branches sous ses pieds. Lentement.

Comme pour que la peur assaille toute mon âme.

"-poupé"

Avait-il prononcé.

À l'entendre me prénommer ainsi, je n'avais qu'une seule envie, vomir tout mes tripes. Se serait plutôt compliqué étant donné que je n'ai toujours rien mangé. À part le plat que Lylia m'as fait.

Je le sens, il est tout près, sa respiration, prends le temps de descendre tout le long de mon cou et s'efface petit à petit.

"-que fais-tu dans la forêt à cette heure-ci.?" m'avait-il susurrer.

Je n'arrive pas à parler, rien ne sort de ma bouche. Je suis tellement pétrifié sur place. Que je n'ose même plus bouger.

Ma peur est si grande, que même si cette personne, poserait ses mains sur moi je ne pourrais rien faire. À pars ouvrir en grand mes yeux d'un aigue-marine.

Il me retourna en serrant très fort mon bras droit.

J'apercevait enfin son visage. J'aurais aimée ne pas le reconnaître.

"-tiens. Hanna."

Cet homme est tout simplement mon fiancé.

Avant que je ne sois porté disparu, mes parents avaient prévu de me marier à quelqu'un. C'est tombée sur un homme, qui lui n'est pas doux avec les femmes. De nature très sadique.

Je le trouve bizarre, c'est vrai que cela fait un certain temps que nous ne nous sommes pas vues mais quelque chose ne va pas. Quelque chose a changé.

Abasourdie par nos retrouvaille, je ne me suis pas rendu compte qu'il m'a plaqué avec brutalité contre l'arbre le plus proche.

Il faisait tout pour que je reste contre cet arbre.

"-dit moi, ma transformation te plais?
-de... de quoi tu parles ?
-ne sens-tu pas que ma peau est beaucoup plus froide qu'autrefois, que mon corps est plus pâle, que mon visage est plus fin et mieux fournie ? Ne vois-tu pas la couleur de mes yeux ?"

Sur ses phrases il posa de chaques côtés de ma tête ses mains comme il le pouvait.

Maintenant qu'il m'en parle, je n'avais pas fait attention à ses yeux, c'est yeux son de couleur rouge vif, comme.... Comme ceux d'un vampire.

Lona, aperçue que j'avais compris où il voulait en venir. Puis me jeta à l'autre bout de la forêt.
Bien sûr. La chance ne me lache jamais -ironique- j'ai percuté un autre arbre, avant de finir par toucher le sol.
Mon dos... je sentais mon dos me torturer, a tel point que j'en avais du mal à respirer.

"-tien donc. T'es amis arrivent ? Ne me dit pas que tu les as appelés ?"

Je ne parlais pas ma première préoccupation etait mon dos, me faisant trop souffrir.
Ma réaction ne lui suffisait pas. Il s'approcha dangereusement de moi et me donna un puissant coup de pied dans le ventre. Il continua à me frapper jusqu'à qu'il voit dans mon regard une pointe de désespoir.

Des douleurs avaient apparues partout sur mon corps. Il m'a quelque peu détruite, en quelque sorte.

Ce dont je suis sûr, c'est de ne pas pouvoir tenir debout, en tout cas pas toute seule (du déjà vue ? Oui) je crois qu'il ma cassé le nez. Mon sang coule à flot, de plusieurs endroits à la fois.

Je saigne aussi de l'arcade.

Il regarda mon visage, un air rêveur accroché au sien. Cela n'a pas dû lui suffire, vue qu'il m'éjecta une nouvelle fois. Cette fois ci-contre un chêne.

Il prit soin de me maintenir debout à l'aide de sa main gauche, étant posée sur mon cou. Avec aucune délicatesse il mit ma tête contre ce vielle arbre avec force.

Une nouvelle fois, du sang s'échappa, cette fois-ci de mon crâne.

Il me regarda dans les yeux pendant que moi, je commençais à partir peu à peu. Je ne me souviens de rien par rapport à hier, mais si vous rajoutez ce qui se passe en ce moment même à cause de la douleur de mes blessures, ainsi que mon mal de tête revenue à la charge...

En rigolant joyeusement il me disa ;
"-je crois que cette soirée, tu ne l'oublieras jamais."

Il inclina ma tête avec brutalité, sur le côté et commença à humer l'odeur que possède mon cou, jai senti des crocs, acérés percer ma chair, une vive douleur m'as alors prise de court.

J'ai laissé un hoquet de surprise sortir de mes cordes vocales.

Cet homme avait transpercé la peau de mon corp. Satisfait par mon hoquet de surprise ses crocs s'enfonçaient de plus en plus profondément, jusqu'à presque me briser les os.

C'est une douleur encore plus intense que les coups qu'il m'infligeait au paravent.

Petit à petit je sens mon corp se vider de mon propre sang, mon mal de tête s'intensifie à chaque gorgée avalée par Lona.

Ma respiration devient saccadée.

Mes yeux se ferment petit à petit. J'ai beau essayé de lutter pour empêcher cela, rien n'y fait.

Quand ses cros lâchèrent enfin,

Il se retrouvait à une distance suffisante pour me laisser respirer.

Une nouvelle fois je pensais tomber.

Mais quelque chose ou plutôt quelqu'un me retenait.

Wesley.

Mes jambes n'ont plus assez de force pour soutenir mon corps. Mes yeux peuvent encore rester ouverts, ma vision est floutée.

"'tout va bien se passer."

Je voyais très peu. Je voyais presque plus.

L'alpha c'est retourné pour grogner face à quelqu'un qui se trouvait derrière lui.

Il me laissa atteindre le sol avec la même délicatesse inexplicable.

Il fit passer un bras autour de mes genoux et mis l'autre bras à hauteur de mon dos, pour pouvoir me porter une deuxième fois. Une envie folle m'a submergée de l'intérieure, me forçant à mettre mes bras autour de son cou.

"-ca va aller, je te demande simplement de ne pas fermer les yeux." m'avais-t-il susurré à l'oreille.

J'ai tentée de rester éveiller assez longtemps. Mais étant à bout de force, mon corps me suppliais de fermer les yeux, sans y prêter attention, j'exécutais le geste et fermais lentement les yeux.

L'alpha Et Son Humaine . Où les histoires vivent. Découvrez maintenant