Le lendemain, je me réveillais tranquillement. Le bruit des mouettes et le léger rayon de soleil qui arrivait à percer à travers les rideaux m'avaient sorti de mon sommeil doucement, comme si la nature m'appelait et m'incitait à sortir.
Je descendis les marches de l'escalier glissant, poli par des années d'allers retours entre le bas et le haut et le haut et le bas. Mamie n'avait pas l'air d'être là et je fus rassurée en lisant, avec difficulté certes, le mot qu'elle m'avait laissé.
« Je suis partie au marché, il te reste des crêpes et de la confiture. Rejoins moi quand tu es prête ! »
Les adultes de savent vraiment pas écrire correctement... Ses mots semblaient avoir été écrits par une fourmi aveugle ! Je m'empressai d'engloutir mes crêpes puis me rendit au marché.
Heureusement que le village n'était pas grand car cela faisait une éternité que je n'étais pas allée au marché, qui lui non plus n'était pas très imposant d'ailleurs.
Je parcouru rapidement les étals : certains vendaient du fromage, d'autres des légumes et des fruits, il y avait aussi de jolies fleurs et de la viande.
Il y avait des vieux monsieur sous certains des haut vent qui abritaient les étals. Papa et maman m'avaient dit que le vieux monsieur de mamie, mon papi, était parti. Ils ne m'avaient pas dit où ni pourquoi. Tout ce que je savais c'est que je ne me rappelais pas de lui et qu'il n'avait pas l'air de vouloir revenir.
Enfin j'aperçus mamie devant ses rangées de poissons et autres crustacés. Tout le village devait se donner rendez vous ici car malgré la faible population il était difficile de circuler !
Je me tournais les pouces depuis quelques temps derrière son étal, sans trop savoir quoi faire, lorsque ma grand mère me dit que je pouvais partir car ce serait comme ça presque toute la journée. Quel soulagement ! Je repris donc la route en direction la maison.
Une fois arrivée, je m'allongeai dans l'herbe fraîche à l'ombre des arbres du jardin de derrière. J'observais le ciel pendant un bon bout de temps. Aucun nuage en vue. Seulement du bleu. Beaucoup de bleu. Un bleu qui finissait par devenir ennuyant à la longue... Je me redressai alors et commençait à me raconter des histoires sans grand intérêt.
C'est là que je t'ai vu pour la première fois.
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Brise marine
Cerita PendekUne brise marine, un vent venant de la mer par temps calme. Une brise marine, comme un souffle d'été sur un hiver glacé.