chapitre 10:

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Nous sommes Vendredi le 06 janvier à la veille de l'anniversaire du richissime Conrad Evans.

Si je suis aussi contente c'est parce que ma vengeance commence demain. J'ai fini d'enquêter tôt et maintenant il ne me reste plus qu'à les mettre en prison.

Cependant, faut que j'accumule assez de preuves contre eux. C'est pourquoi je veux les diviser : famille comme amis pour qu'ils se dévorent entre eux et se trahissent par la suite.

Cette semaine s'est vite passée. Je me suis beaucoup rapprochée des Hamilton et j'ai appris pleines de choses.

En effet, Henri Hamilton est un Architecte très réputé. Sa femme Élisa bien évidemment est une femme au foyer très soumise à son époux. Lui, étant un homme violent et jaloux, il la bat au moindre problème. Lorsqu'elle m'a raconté cela, j'étais sidérée parce que d'apparence on ne peut le constater.

Elle n'est pas si proche des Evans que ça; c'est plutôt son mari qui l'est et elle s'accommode juste. C'est même le meilleur ami de Conrad.

Ça ne fait pas longtemps qu'ils ont aménagé ici aux hamptons. Avant ça, ils vivaient à New-York ( je parie que ce n'est pas une coïncidence).

Elle me fait tellement confiance car elle est contente d'avoir enfin une personne à qui se confier. J'avoue que je suis plus "son amie" par intérêt car je ne crois pas qu'elle soit si innocente que ça.

J'ai essayé d'aborder le sujet de mon père de façon ignare et je l'ai vu se décomposer. Je ne sais pas ce que c'est mais elle est au courant de quelque chose et très bientôt je vais découvrir cela.

Quant aux Stewart, Nolan se charge de mettre Miss Stewart à l'aise pour qu'elle déballe tout.

Tout est permis dans cette guerre.

Il est 17 heures, je viens de rentrer du travail. Je mets dans mon sac les clés de ma voiture que je viens de garer et j'entre à la maison.

Tellement exténuée, je me dirige aux escaliers pour aller me reposer avant que Nolan ne rentre me raconter ce qui s'est passé avec Olivia.

Dès que j'achève la première marche, on sonne plusieurs fois à la fois.

Qui peut bien sonner de la sorte?!

Je m'arrête et me retourne tandis que Rose ouvre la porte.

Devinez qui s'est?

C'est une question à 1 millions de dollar.

Allez y! Un petit effort!

Alors?!
...

Oui!!!! Ni plus ni moins que la sale chienne de Davenport.

Que fait-elle ici?

Je savais bien que seule une personne sans classe pouvait sonner pareillement.

-Qu'est ce que tu veux? Interrogeais je poliment en arrivant devant la porte.

-faut qu'on parle. Répond t-elle très sérieuse.

-entres! Qu'y a t-il? M'inquiétais je.

Elle regarde Rose pour l'inciter à partir. Rose me guette pour avoir mon approbation.

-apportes nous des rafraichissants s'il te plaît!

Elle hoche la tête et obtempère.

J'invite la chipie à s'asseoir. Je ne sais pas pourquoi mais ça m'intéresse ce qu'elle veut me dire.

Qui sait? Peut-être qu'il s'est passé un truc avec Carter. J'ai pas envie de directement lui demander ce qui ne va pas avec lui mais mon coeur me dit que c'est par rapport à lui.

-je veux parler de Carter. Avoue t-elle en fronçant ses sourcils.

Mon coeur bat légèrement. Je m'asseois sans pouvoir cacher ma nervosité.

Rose arrive avec nos jus naturels à la mangue. Je mets immédiatement le mien dans la bouche à l'aide de ma paille et elle en fait de même.

-merci Rose. Tu peux disposer.

Celle ci s'en va à la cuisine pour continuer ses affaires.

-oui tu disais?

Elle dépose son jus de fruit, place ses mains sur ses genoux, me fixe avec des yeux noirs et dit sévèrement :

-je ne veux plus te voir avec MON FIANCÉ.

Elle insiste sur les mots : "Mon fiancé".
La première des choses que j'ai voulu dire c'est : Fermes ta gueule sale chienne! Et arrêtes moi tes manières de femme de la haute, pétasse!

Mais je me retiens en prenant une forte inspiration et je souris.

- Excuse moi mais je ne comprends pas bien.

-écoutes, tu as parfaitement bien compris ma chère.

-je...

- Je ne veux rien entendre. Hurle t-elle. J'ai été suffisamment claire : ne-t'ap-proche-plus-de mon mec. Me menace t-elle.

Elle se lève et j'en fais autant très furieusement.

-d'abord, tu te tais. T'es chez moi ici donc ne me cris pas dessus. Et de plus de quel droit tu viens avec tes grands airs me menacer?

-tu es prévenue Isis. *elle m'attrape fortement le bras*. Tu ne sais pas de quoi je suis capable.

-là on est deux. *j'enlève violemment mon bras de sa main et je la terrorise avec mon regard*

Je lis dans son regard de la peur.

-fais attention ma belle! * je caresse méchamment ses cheveux* tu joues avec le feu.

-toi aussi ma pauvre! Elle me contourne pour partir.

C'est mon tour de l'arrêter par le bras.

-je ne cours pas après ton "mec", pauvre fille! Tu ne sais juste pas prendre soin de lui pétasse.

Elle lance la main pour me gifler et je l'attrape avant:

-ne-t'avises-pas de me toucher! Sinon tu vas mal le regretter. La menaçais je également.

-ça m'est égale. Tu marches sur mes plates bandes e...

-non! C'est toi qui est sur mon chemin et je vais t'ôter de là!! La mettais je au défi avec des yeux noirs.

-c'est ce qu'on verra!

- méfies toi de moi, Jess !!! Tu ne me connais pas, mais *je souris en tordant son bras* tu le sauras plus vite que ce que tu n'imagines.

-lâche moi !!!

J'obéis à sa requête et elle se redirige hors de la porte.

-fiche la paix à Carter. Tu es prévenue. M'avertit-elle en me doigtant.

Et toi profites de tes derniers instants avec lui, saleté! Soufflais je intérieurement.

- tu vas regretter ce jour jusqu'à la fin de ta vie, crois-moi chérie!

Revenge: l'imposture [Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant