chapitre 27:

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Elle est de dos, en contemplant le tableau de Picasso qui est au mur.

-alors ça pour une surprise, je dois dire qu'elle en est une. Souriais je faussement.

-mademoiselle Ross, je vous prie de me pardonner cette visite inattendue chez vous.

-ce n'est rien Vicky, vous pouvez faire comme chez vous. Disais je en l'invitant à s'asseoir.

-je préfèrerais que vous m'appelliez Victoria ou madame Evans. Dit-elle en fronçant les sourcils.

-c'est compris madame Evans. Grimaçais je. On vous sert à boire?

-non merci. Je ne compte pas durer.

- que me vaut donc l'honneur de cette visite? Enchaînais je brusquement.

-déjà, vous avez une aubaine d'être toujours là après le sale coup d'hier matin. Menace t-elle.

-c'est une menace? Me renfrognais je.

-prenez ça comme vous voulez très chère. Sourit-elle dangereusement.

-*sourire narquois* je vais supposer que je n'ai rien entendu. Et je vous prierais également de ne pas me menacer chez moi.

-je vous avise juste d'une chose, ni mon entreprise, ni mon fils ne sera à vous.

-j'ai peur de ne pas vous suivre.

-oh que si vous avez compris. Mon fils est aussi Don Juan que son père donc il va vite se lasser de vous.

-*rire jaune* vous avez peut être raison mais laissez moi vous dire que, bien qu'il soit du sang de Conrad, il est très différent de lui. Mentais je.

-j'ai dit la même chose avant de me marier, mais aujourd'hui je comprends ce que me disait le père de mon cher époux. Sourit-elle tristement.

-* faisant semblant de compatir* je suis navrée Victoria. J'imagine votre ressenti.

-mes enfants et mon entreprise me sont très chers et je ne permettrais pas que qui que soit s'en accapare. Reprend t-elle sans succomber.

-mais tôt ou tard, vos enfants iront faire leurs vies ailleurs.

-peut être mais ça sera avec des personnes qui sauront les mettre en valeur. Il fût un temps où je vous trouvais bien pour mon fils mais depuis hier, ça a changé.

-je pensais que vous étiez assez intelligente pour différencier le business et le privé.

Après avoir légèrement froncé les sourcils, elle sourit gênée.

- vous êtes trop indépendante et riche cela semble parfait pour mon fils. Mais votre façon de me regarder même quand vous le camoufler avec ce faux sourire, présente un certain mépris.

-vous vous trompez chère Victoria. Je ne vous hais point.

-ce sourire je le connais bien car c'est avec lui que je cohabite depuis toujours.

-je le répète je n'ai rien, absolument rien contre vous.

-*en se levant et allant vers la sortie* ah ma chère Isis! Vous êtes je suppose dans l'intervalle de 22 ans à 25ans si je ne me trompe.

Revenge: l'imposture [Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant