What the Hell are you doing here ? (Version Française)

Chapitre 1 : Retour au Terrier

What the hell are you doing here?

- Ah Hermione ! Te revoilà enfin ! Je commençais à me demander à quel moment tu reviendrais ici !

- Bonjour Molly, je sais, mais j'avais besoin de temps.

- Oh je comprends ma belle, je comprends. Ne te méprends pas, je suis tellement contente que tu es décidé de venir passer les grandes vacances ici avec nous !

- Je suis toute aussi ravie que vous, mais, sans vouloir être méchante, j'aurai quand même préféré être avec mes parents...

- Je comprends tout à fait, je suis encore désolée de ce que tu as du faire pour vaincre Vol...Voldemort...

- C'est gentil, mais ne vous inquiétez pas, je vais un peu mieux, et puis je me dis que j'arriverai bien à trouver un remède pour eux, après tout on doit bien pouvoir être capable de redonner la mémoire à des personnes non ?

- Je ne sais pas ma belle, je ne sais même pas si ça a déjà été essayé à vrai dire...

- Moi non plus. J'aurai aimé qu'il y ai déjà des prémices de recherche mais à vrai dire je n'ai pas spécialement cherché non plus, j'avais...besoin de m'aérer ces derniers temps.

- C'est normal, tu as besoin de temps pour toi !

- Oui, merci de le comprendre Molly. D'ailleurs, est-ce que mes deux meilleurs amis sont là ?

- Oui, ils sont en haut ! Mais Hermione, je dois te dire que Ron a beaucoup changé ces derniers, déjà à cause de la mort de Fred qui l'a détruit, comme nous tous, mais également à la suite de ton départ, il ne savait pas s'il te reverrait un jour et ça l'a fait beaucoup souffrir tu sais...

- Je devais m'en douter... la mort de Fred nous a tous bouleversé et vous êtes tellement courageux, tous. Je dois m'attendre à quoi avec Ronald ?

- Rien de bien méchant, simplement, il a un peu trop tendance à vouloir faire tout mieux que tout le monde pour... je ne sais pas trop pourquoi à vrai dire. Et des fois il a tendance aussi à tout voir uniquement tout blanc ou tout noir mais sinon il va bien. Il fait quelques cauchemars aussi, mais ça c'est comme tout le monde ayant vécu la guerre je suppose alors je ne m'inquiètes pas trop pour lui.

- Vous avez raison, il ne le montre pas mais il est courageux votre fils vous savez Molly, il se remettra vite.

- Je l'espère ! Allé, file les rejoindre, je vois que tu trépignes d'impatience alors fonce ! Ah, et Ginny est avec Arthur au Ministère cet après-midi, ils rentrent ce soir avec Percy.

- D'accord ! Super ! Merci Molly !

Hermione se dirigea donc vers les vieux escaliers en bois qui montaient difficilement jusqu'en haut de la maison des Weasley. Leur maison, surnommée le Terrier était un refuge pour tout le monde. Et pas uniquement en temps de guerre, non c'était un refuge pour tout le monde, tout le temps. Il est vrai que les Weasley ne roulaient pas sur l'or et que vivre dans cette famille ne devait pas être facile parfois, mais pour Harry c'était sa maison avec Poudlard, et pour Hermione, et bien ça allait devenir sa maison en attendant d'en avoir une à elle toute seule puisque ses parents et bien, n'étaient plus vraiment ses parents.

Elle se dirigea alors vers la moitié des escaliers, là où se trouvait la chambre de Ron en espérant y voir l'un ou les deux de ses meilleurs amis qu'elle n'avait pas vu depuis quelques semaines désormais. Elle frappa trois petits coups timides à la porte, mais aucun bruits de semblaient vouloir s'échapper de cette porte close. Elle refrappa quelques coups supplémentaires et finalement elle entendit quelqu'un bouger, mais au-dessus d'elle, quelqu'un était en train de descendre les escaliers. Un grand garçon aux larges épaules et à la tenue, probablement un pyjama, dépareillé, était en train de s'approcher de la jeune femme postée devant la porte. Elle adressa un mince sourire à Ron qui lui en rendit un largement prononcé avant de la prendre dans ses bras. Ils restèrent quelques minutes comme ça, dans les bras l'un de l'autre et Hermione se rendit compte, à ce moment-là, à quel point il lui avait manqué et à quel point il lui était précieux. Alors qu'il la serrait encore, il lui dit, gentiment :