Sachez, mes biquettes, avant de me demander pertinemment pourquoi tant de haine envers cette pauvre Tashigi-chan, que j'aime beaucoup, je vous répondrai que mes goûts concernant les personnages ne doivent en aucun cas se répercuter dans l'histoire, et je ne dois pas les favoriser afin de permettre à mes biquettes une lecture optimale.
Maintenant l'histoire peut continuer
Je vous préviens, ce chapitre risque d'être assez long.
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Acte 2
Partie 2
Zoro23h47
Chambre
Veille de la rentrée.
Dimanche 19 Janvier.
Deux semaines après que Zoro ai appris que Tashigi le trompait de sang froid.Zoro était d'un naturel réactif.
Pourtant, cela faisait deux semaines tout au plus qu'il avait appris ce que faisait Tashigi avec Coby.
Et cela faisait deux longues semaines qu'il errait dans sa chambre, tentant de se réveiller du cauchemar dans lequel il était plongé.
Jusqu'à ce jour il n'avait pas encore complètement réalisé ce qui lui arrivait.
Il était vidé de ses émotions, il n'arrivait pas à comprendre. Pas complètement. Il se persuadait que c'était dans sa tête, qu'il errait en plein rêve, qu'il était sujet de mortelles hallucinations.
Mais celles-ci, au bout d'un certain temps, lui parurent étrangement réelles, si bien qu'un choc électrique lui parcourut tout le corps.
Pour la première fois, il eut le courage d'avouer la fatale vérité :
Tashigi me trompe
Cette pensée le brisa de l'intérieur. Il se retournait dans son lit éternellement sans trouver le sommeil.
Elle me trompe, elle ne sait pas que je l'ai appris
Il pensa qu'a cet instant même elle pourrait être très bien dans le lit du rose, en train de vouer son corps et son âme a celui-ci pendant que Zoro s'apitoyait sur son sort, comme si il était incapable de vivre dans ce monde brutal.Il se leva pitoyablement, similaire à une bête blessée.
Son torse incroyablement musclé peinait à se soulever, si bien que sa respiration acharnée le prit au dépourvu.
Il sortit de sa chambre, similaire à un mitard enfoui à des milliers de pieds sous terre tellement l'air y était irrespirable.
Il ne fut pas surprit de retrouver la même atmosphère écœurante en dehors de sa prison.
Il se dirigea à pas lents vers le frigo et en sortit ce qu'il cherchait, le poison qui allait l'achever :
Une bouteille de Saké, précieusement conservée par son père au fond du réfrigérateur rempli de cochonneries en tout genre.
Le tintement du verre contre celles-ci brisèrent le silence pesant. Zoro se cabra, de peur d'alerter ses parents qui se trouvaient à quelques mètres, séparés de lui par de vulgaires murs.
Il serra les dents et, la bouteille fermement retenue par ses doigts, se dirigea vers sa chambre.
Il ferma celle-ci à clé et marcha vers sa fenêtre, confiant.
Il montai sur le rebord après l'avoir ouverte.
Une fois dessus, il regarda le vide.
Il ne voulait pas mettre fin à ses jours, non. Il avait besoin de liberté, d'air libre. Il devait quitter cette maison pendant quelques heures, le temps d'un petit somme.
L'air froid percuta de plein fouet son torse, léchant ses abdominaux saillants comme des aiguilles terriblement aiguisée.
Il faisait actuellement -2° C, il était à moitié nu. Mais s'en foutait royalement. Le froid lui paraissait comme une chaleur accueillante .
Poussé par une bouffée irrésistible d'adrénaline, son poison liquéfié toujours fermement tenu, il sauta dans le vide dévastateur -
Avant d'atterrir lourdement sur un toit métallique situé un mètre en dessous.
Le froid de celui-ci lui broya les doigts, si bien qu'il gémit pitoyablement.
Le jeune garçon se releva et admira le paysage vaste qui s'étendait à perte de vue sous ses yeux frigorifiés.
Les toits de Paris, spectacle extravagant et euphorique, submergèrent Zoro de toute part, envahissant son corps comme un suc délicieux.
Il frissonna, non pas de froid, mais de joie et de liberté.
Il s'accrochait à la vie comme on se raccroche aux infimes prises sur une montagne abrupte.
Où trouvait-il tout se bonheur ? Avait-il de quoi être aussi heureux après ce qu'il avait vécu ?
Il se rendit compte de tout. Il su qu'il n'avait plus aucune chance de retrouver l'autre partie de son cœur, méchamment dérobé par celle envers qui il vouait un amour éternel.
Il se sentait ironiquement vidé de l'intérieur.
Son sort, similaire à un mauvais songe, lui paraissait comme un destin funeste dont il ne pouvait échapper.
Ravalant avec difficultés un sanglot, il se mit à rire.
Un rire dément, il ne pouvait se résumer à arrêter. Il arracha sa peau avec ses ongles, déchiquetant l'once de raison qui lui restait.
Il s'arrêta net.
Que faisait-il ? Il étais réellement en train devenir fou... la démence s'était emparée de lui si facilement qu'il n'avait pu l'arrêter.
Il craqua, fondit en larmes, ce liquide salé dévalant ses joues crispées en tombant avec acharnement sur le toit métallique.
Il frappa celui-ci, hurlant, sans ce soucier le moindre du monde des personnes qui tentaient sûrement de trouver le sommeil.
Pourquoi fais tu ça ? Pourquoi ?
Ses mots défilèrent dans sa tête comme les images d'un film.
Il s'allongea sur la plateforme, les larmes ravageant toujours son magnifique visage.
Son corps était secoué de soubresauts.
Toute la nuit il pensa.il pensa juste.
Lorsque le soleil commença à apparaître à l'horizon, il n'avait pas fermé l'œil. Ou du moins avait-il peu être dormi un petit peu, mais il n'en avait point le souvenir.
Il rejoint sa chambre, laissant là sa bouteille de saké qui avait été vidée de son contenu.
Il avait horriblement mal à la tête.
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Love Letter {ZOROBIN}
Fanfiction2026... L'éducation décide d'instaurer un règle : Chaque étudiant, à partir du moment où il sait lire et écrire, doit avoir un correspondant. Seul moyen de communication : Les lettres papier. Zoro et Robin sont des lycéens ordinaires : Zoro réside à...