Quel est cet éclat de soleil ? Je ferme tous les jours mes volets. Ita m'aurait ouvert ceux-ci ? Impossible. Elle doit dormir à cette heure-ci. Mais en fait, quelle heure est-il ?
J'ouvre les yeux.
...
Où suis-je ?
...
Je reste figée. Etais-je en plein rêve ? Ou bien, j'étais totalement bleue hier...? Impossible, je ne bois pas. Peut-être que, hier soir, j'ai bu sans avoir le moindre souvenir. C'est comme-ça que cela se produit, non ? Non, de toute manière c'est impossible. Quel est cet appartement grandiose ? Déjà, est-ce vraiment un appartement ?
Elle resta figée. Où était-elle ? Ce n'était aucunement son appartement. Elle regarda autour d'elle, et vu une chambre, totalement adéquat, qui n'était en aucun cas la sienne. Cette chambre était gigantesque. Saï fut réveiller ainsi, dans un lit à deux places. Or, dans son habitat, elle n'a qu'un lit d'une seule place. Ainsi, la chambre était au sommet d'un immeuble. C'était facilement reconnaissable, car celle-ci était recouverte d'un grand vitrage partout, puis nous voyons le sommet de chaque immeuble, du moins, ceux qui faisaient la même taille que celui où elle se trouver. Car, il y en a des plus grands que d'autres. Il y a un tas d'immeuble. Il n'y a même que ça.
Elle pensa ainsi :
Non, non, non. Ce n'est pas possible. Qu'est-ce que j'ai, des hallucinations ? Je commence un peu, ou devrais-je dire : BEAUCOUP à paniquer. Cela m'inquiète. Je ne sais vraiment pas où je suis, et qu'est-ce que je fais là. Je ne suis clairement plus chez-moi. Pourquoi suis-je dans un putain de bâtiment énorme, c'est une villa ou bien... ? Et même si c'en était une par pitié, dites-moi que quelqu'un me fait une blague. C'est sûrement Ita, elle est du genre blagueuse, comme colocataire. En y réfléchissant cela paraît tout de même fou. Je n'ai jamais vu un tel paysage, en regardant une simple fenêtre. Une simple fenêtre ? Non. Ces fenêtres sont gigantesques, elles aussi, et il y en a dans tous les recoins de la chambre.
Je décide tout de même de visiter ce bâtiment. En sortant de la chambre, il y a un énorme escalier, avec un lustre accroché au plafond, resplendissant. Cela doit être une blague. Je ne sais pas comment Ita m'a fait cette blague, et où est-ce qu'elle m'a emmenée.
Convaincue que cela est une blague, je décide de dire avec un ton haut :
Moi : "Ita ! Sacré blague !"
Mais, Ita ne me répond pas. Même, personne ne répond. Il n'y a aucun bruit. C'est un calme complet. Un calme que je n'ai jamais entendu de ma vie. Faut dire que, chez-moi, ou bien en cours, il y en a énormément du bruit. Entre le bruit de mon chauffage, et les personnes jouant avec leur stylo à quatre couleur à longueur de temps, le silence complet n'a jamais existé. Pourtant, là, je n'entends rien du tout. Même pas les voitures, même pas le vent.
Je décide donc de remonter, regarder le paysage avec plus d'attention. Je ne suis pas encore descendu à un seul étage. Il doit bien sûr en avoir plusieurs.
En entrant une nouvelle fois dans cette chambre, je remarque une échelle, pour monter encore plus haut. Ce plus haut doit sûrement mener au toit de cet immeuble. Cela sera plus pratique, pour admirer le paysage, et savoir quoi en penser. Il faut que je sache ce qui m'arrive, actuellement, peut-être que je délire. En arrivant à la dernière marche de l'échelle, le vent était bel est bien présent. Il allait plutôt vite. Complètement monter, je visionne un peu partout autours de moi. En allant dans la direction arrière, je tombe sur quelque chose qui m'a fait froid dans le dos. Mes yeux sont fixés, le regard dans le vide, mais je vois sa silhouette.
Une personne, un être humain... Une silhouette de garçon. Il est de dos, assis au bord du vide, en regardant sans doute au loin. Il ne dit rien. Il ne me regarde même pas, et ne m'a sûrement pas entendu venir. Je ne sais pas quoi faire. Qui est-il ? Que devrais-je faire...? Je devrais partir simplement de ce bâtiment. Je ne connais pas ce garçon. Je ne parle, d'habitude à aucun garçon. Alors ça m'étonnerait de connaître celui-ci. Je vais descendre, et aller dans la rue. Je me trouve chez un inconnu, mais qu'est-ce qui a bien pu m'arriver pour atterrir ici ?! Je retire la fixation que j'avais sur le vide, et me retourne en m'apprêtant à redescendre.
Garçon : Tu t'es enfin réveillée.
Je m'arrête net, et je reste immobile. Outrée, les mots viennent tout seul.
Moi : Qui es-tu... ?
Je me retourne précipitamment, pour voir à quoi ressemble le garçon. Mais il était encore de dos. Le vent insuffle de plus en plus sa force.
Garçon : Qu'est-ce que ça importe pour le moment ? Regarde autour de toi. Sais-tu où tu es actuellement ? C'est magnifique, mais si tu regardes bien c'est mort, et si calme...
Je reste toujours où je suis. Et lui, ne se retourne toujours pas. En regardant autour de moi, comme l'avait-il demander, j'aperçois qu'il a en fait, totalement raison. Je ne vois en effet pas de circulation, pourtant il y a des routes et même autoroutes. Le ciel est étrange, mais il est très beau... Il est orangé, un orangé que je n'avais jamais vu de mes propres yeux auparavant. Je trouve ça tellement magnifique.
Je reste toujours là, à admirer le paysage. Soudainement, sans que je m'en rende compte, le garçon se tenait derrière moi, en me tenant les deux épaules, s'apprêtant à me mettre une veste, qui était bien trop grande pour moi. Je lâche un souffle, j'ai eu terriblement peur ! Je ne l'ai pas vu arrivé. D'où tient-il cette vitesse ? Il retourne à sa place, en une fraction de seconde. Il a couru ? C'est impossible de courir aussi vite que lui. Il s'est téléporté, d'un endroit à un autre. Je ne l'ai toujours pas vu. Je reste bouche-bée, les yeux grands ouverts. Qui est-il ?!
Il continua :
Garçon : Je n'ai pas encore bien cerné où nous sommes. Pour l'instant, je sais juste que nous ne sommes pas seul. Je suis ici depuis aujourd'hui, comme toi. Je dormais sur le lit, et même à côté de toi. Quand je me suis réveillé, je t'ai aperçu, endormie. Tu te rends compte, il est onze heures, tu te réveille tard, pour une fille qui devrait aller au lycée ce jour-ci. J'ai pu découvrir énormément de chose.. néanmoins, je ne sais pas comment sommes-nous arrivés là.
Moi : Comment sais-tu qu'on est pas seul...?
Garçon : Je t'ai expliqué ça dans un livre. Je n'ai pas le temps de t'expliquer.
Ce garçon répond très calmement. Pour le peu que je peux voir, il a les cheveux noirs, et une casquette, elle aussi noire. Il est grand. C'est ce que j'ai ressenti, tout à l'heure, lorsqu'il m'a donner sa veste.
Moi : Pourquoi tu ne te retourne pas ?
Il ignora la question, et passa à un autre sujet. Il expliqua un petit résumé de ce qu'il avait écrit dans ce "fameux livre", en parlant de certains "masqués". Je n'avais pas vraiment compris. Je suis totalement perdue dans ses mots. Je n'ai qu'une question qui est réel en tête : Où est-ce que je me trouve ?
Garçon : Tu m'as l'air tendue. C'est compréhensible. Tu vas t'y retrouver, je t'ai tout noté. En ajoutant aussi, je t'ai préparé un petit déjeuner. Je ne fait pas ça à la base, ne crois pas non plus que je vais t'offrir 40,000$. J'ai voulu faire un petit plaisir, à quelqu'un que je ne reverrai peut-être jamais.
... Je ne sais pas quoi répliquer.
Garçon : Le petit déjeuner est dans la salle que j'appelle "Cantine". Elle est énorme, cette salle à manger. A côté du petit déjeuner, je t'ai inscrit ce fameux livre. N'y ajoute rien, et va t'en. Fais vite, on ne sait pas ce qui peut arriver.
Je ne sais réellement pas quoi répondre à tout ce qu'il vient de me dire. Je décide tout de même de suivre à la lettre ce qu'il vient de me dire. Je descends de l'escalier, sans rien répliqué à ce qu'il m'avait dit. "Fais vite, on ne sait pas ce qui peut arriver", cette phrase m'a particulièrement marquer. Du moins car, on ne me l'a jamais dit d'un ton si sérieux. J'en tremble. Arrivée à la chambre, je quitte directement celle-ci pour descendre, automatiquement, sans rien dire. La "cantine" comme le dit-il, était à l'étage juste en bas. C'est vrai qu'elle est très spacieuse. J'aperçois le déjeuner, qui était posé sur la table principale. Il y avait une tonne de chaise autours d'elle, c'était la table qui était la table majeure, comparé aux autres. Je m'assied, et regarde ce qu'il m'avait préparer. Tout tenait sur un plateau d'un vert opaline. Il m'avait préparé un croissant, un jus d'orange, une pomme, et un oeuf au plat. Installé à la droite du plateau, le livre était posé à l'envers, avec le stylo, affalé. Je retire la veste que m'avait mise ce garçon, puis la pause sur la chaise sur laquelle je tenais.
Après avoir terminer le déjeuner, je prends le livre avec moi et je rebrousse mon chemin.
Le garçon n'est plus là.
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Egujitto
HororUn monde étrange, de ce qu'il ne paraît absolument pas. Saï, une jeune fille de 16 ans, vivait tranquillement jusqu'au jour où elle se réveilla dans un énorme building inconnu. En regardant par la fenêtre, elle vu un magnifique paysage. Magnifique...