2 - Amis ou Ennemis ?

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Pendant que j'étais plongé dans ces vieux et affreux souvenirs, je n'avais pas remarqué le soldat qui se tenait debout devant mon bureau.
Je lui lança un regard meurtrier qui le fit frissonner de la tête aux pieds. Un régal pour les yeux de voir la peur briller dans ses pupilles.

- C'est pour quoi, sifflai je en agitant mon cigare.

- C'est... c'est pour vous informez que le gaz est prête à être testé, Chef.

Je plissa les yeux, il était temps ! Ce foutu gaz mortelle m'avait coûté une blinde de temps de d'argent.
Je me leva et me dirigea vers la salle de contrôle des testes.

- Chef, on a plus de prisonniers, déclara un des scientifiques. Il faut aller chercher des cobayes dans le village.

- Uhh, je me tourna vers mes soldats. Aller, venez avec moi, allons donc faire des courses.

Je me dirigeai vers la sortie et ordonnai à quelque soldats qui passaient de me suivre. Je fis aussi signe à Paul qui accouru aussi sec.
On monta dans les voitures de l'armée puis on traversa la forêt, descendit la montagne et déboula dans le village. Quand Paul arrêta le moteur, j'observa les quelque personnes qui nous regardaient, toujours aussi effrayés. Mais cette fois-ci, quelqu'un s'enfuit dans une maison.

- Chef, on le pourchasse ? me demanda un soldat.

- Hum, non. Il n'en vaut pas la peine, répondis je sur un ton méprisant. Brûlez cette maison, se sera largement suffisant.

Presque aussitôt, cinq soldats s'approchèrent de la baraque, ils l'arrosèrent d'essence puis reculèrent avant d'y jeter un briquet. Instantanément, l'essence pris feu et les gens du village autour se mirent à hurler « Au feu ! » sur un ton désemparé. J'entendais d'ici les cris de douleur mélangé aux sanglots des victimes de l'incendie. Satisfait de voir les flammes dévorer la petite maison à moitié faite de bois, je me mis à rire. Un rire diabolique qui, j'espère de tout cœur, glaça le sang des pauvres villageois.

- Vous êtes d'une cruauté sans nom ! hurla une voix tremblante mais aussi déterminée.

Je repris mon air impassible et me tourna lentement pour faire face à l'inconscient qui venait de me provoquer.

- Tu es bien courageux pour me parler sur se ton gamin, dis je en souriant, et bien sur, un sourire malicieux et rempli de ma monstruosité.

Tiens donc ! C'est que je le reconnais se mouflon. Ce serai pas le gamin à qui j'ai buté les traîtres de parents ?

- Je te reconnais petit. T'es pas Loan par hazard ?

- Ou-oui, je... je suis bien L-Loan, articula t'il malgré la peur.

- Ah je vois. Attrapez le.

Des soldats se jetèrent sur lui et le ligotèrent. Il avait beau se débattre, il n'arrivait qu'à se niquer les poings.

- Loan !! Non !

Mon sang se figea dans mes veine à l'entente de cette voix grave que je connaissais trop bien. J'esquissa un rictus digne d'un fou et mes soldats se mirent entre lui et moi.

- Tord, tu es vraiment affreux, qu'est-ce qui t'es arrivé pour que tu devienne aussi inhumain ?

- A ton avis, Edd. Le problème est juste a ta droite, et il me regarde.

Mon "ex" meilleur ami tourna la tête à droite. Il parut perdu puis re tourna la tête pour me re faire face.

- Tim n'y ait pour rien...

- Ah tu crois sa ? Toi tu ne sais pas se qu'il m'a fait, et je suis prêt à parier mon bras gauche qu'il ne t'en a même pas parlé !

- Parlé de quoi ? Tom ? demanda t'il en se tournant vers cet enflure. Qu'est-ce que tu ne m'as pas dis à propos de ta relation avec Tord ?

Il se mit à trembler avant de détourner le regard, honteux et silencieux.
Hah, se sentiment de puissance face à ces faibles que me fuient et qui me résistent. Un large sourire de jubilation extrême se dessine sur mon visage à moitié brûlé et mal cicatrisé.
Je murmura un ordre à mes soldats qui hochèrent la tête d'un même mouvement avant de s'éparpiller en hurler mes ordres au villageois terrifiés.

- Tord arrête, laisse ces pauvres gens en paix, me supplia Edd en s'approchant prudemment. S'il te plaît, ils n'ont rien fait pour mériter ça.

- Je fais se que je veux, je suis chez moi en tant Roi.

Je lui cracha de la fumée au visage, un  sourire machiavélique aux lèvres. Il toussa et éparpilla le brouillard de fumée grise.
Je nota aussi avec plaisir que Matt semblait ignorer toute l'histoire. Bon point pour le manipuler à ma guise.

- Je te déconseille de t'approcher encore de moi, dis je en soufflant un écran de fumée sur Edd. Tu pourrais le regretter fortement.

Il s'arrêta net et commença à reculer lentement face à mon pistolet pointé sur lui.

- Baisse ton arme, Matt, murmurai je en le foudroyant du regard. Sa n'en vaut pas la peine, car je tuerai Edd et mes soldats t'abattront avant que tu es pus appuyer sur la détente. Ah comme c'est dommage ! Il semblerait que Tom a l'air en plus prêt à te sauter dessus pour t'empêcher, sois de me tuer sois de mourrir. Haha, quel merveilleux hazard !

En voyant leur mines déconfite, je me mis à rire alors que mes soldats se rassemblaient autour de moi.

- C'est bon Chef, on a le nombre de villageois dont on avait besoin, me chuchota un soldat. Nous pouvons partir.

- Hum, je pense que 3 bâtard en plus ne fera de mal à personne, hum ? Chopez les.

Alors que mes soldats commencèrent à s'approcher d'eux, Edd bondit dans l'ombre et disparut. Matt s'enfuit en courant comme un lapin effrayé, et Tom ne bougea pas. Il restait planté la, à me regarder.
Je plissa les yeux et m'approche de lui. Il ne bougea pas, il leva juste les yeux vers moi. Je leva une main pour signifier à mes soldats de ne pas bouger.
On se regarda dans les yeux quelque seconde avant que je ne lui donne une gifle.

   Clac !

Je venais de lui donner la plus belle claque de sa vie. Une magnifique marque rouge orner sa joue droite. J'entendais les rires étouffés des soldats derrière moi et ces simples rires mirent Tom en larmes, pendant qu'un sourire satisfait naissait sur mes lèvres.
Je tendis une main en demandant des menottes qu'on me donna immédiatement. J'attrapa la main de Tom que je menotte à la mienne. Il me regarda d'un air affolé et suppliant. En retour, je lui souris et lui donna une autre claque.

- Tu es sûr que c'est une bonne idée de le menotté a toi ? me demanda Paul quand je reviens vers la voiture.

- Uhh, ne t'inquiète pas Paul, parce qu'au moins il sera surveillé 24h/24, dis je en m'allumant un cigare.

Je monta dans la voiture et tira pour faire monter Tom qui restait bloqué devant la porte, le regard vide. Il s'étala par terre sous les rires moqueur des soldats et pour plus de "fun", je posa mon pied sur sa tête, le forçant à regarder le sol.

- Tu es monstrueux....

- Et toi tu me dégoûte.

Je hocha la tête en croisant le regard interrogateur d'un soldat. Je suis curieux de savoir se qu'il va faire... Ah bah ! Plus de spectacle !
Il avait donné un grand coup de pied dans les côtes de Tom qui s'était recroquevillé à mes pieds.
Il tremblait de douleur et je pouvais voir d'ici la marre de larmes qu'il avait créé autour de mes bottes. Il se redressa en tremblant pour venir se réfugier sur mes genoux.
Il tremblait toujours quand Paul démarra, il avait le visage tout mouillé à force de pleurer, et je nota avec agacement qu'il venait de tremper mon pantalon. Je le repoussa mais il se cramponna à la jambe. Bon, peu importe, du moment qu'il ne me mouille pas moi sa me va.

- Alors Tom, tu peu répondre à ma question. Qu'est-ce que sa fait d'être HUMILIER et SOUMIS, hein ? Si je me souviens bien, tu ne m'a pas répondu la dernière fois.

- La... la ferme... AH !

- Tsss, insolent, dis je en lui assénant un coup dans la tête pour le faire taire.

Je le considéra un moment avant de lui attraper la main en douce. Il releva la légèrement tête, surpris. Je le mis en garde d'un regard, s'il l'ouvre encore, il se prendra un coup.

Why [TomTord fr]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant