Les Chroniques de LeKata Tome 1

Chapitre 5

Gaël se demandait où sa mère allait-elle l'amener ? Puis la jeune femme reconnut la veille maison avec le chaume brule de Ramsas ; que voulait faire sa mère ici ? Quand elles arrivèrent, le vieil ami de sa mère les accueillit avec un grand sourire étrange, sachant que c'était ses amies qui venaient le voir.

Swan voulait savoir si sa fille n'allait pas avoir la vie dure avec le prince, si elle l'épousait. C'était pour cela qu'elle avait emmené sa fille chez Ramsas. Il était prophète, il pouvait demander aux Dieux le destin de chaque personne qu'il savait le nom entier et la date de naissance mais cette personne devait être proche et chanceuse d'être assez importante aux yeux des Dieux car ils pouvaient ne rien dire à Ramsas. Dès que son vieil ami les salua, elle demanda :

« Pourrais-tu voir dans le futur, si ma fille Gaël sera malheureuse avec le prince Yuruk ? »

Ramsas ferma les yeux et demanda aux dieux la question de Swan. Les Dieux lui répondirent immédiatement ?!: « Elle avec lui non mais avec son père oui mais nous lui ordonnons de l'épouser car dans son ventre, elle portera l'enfant étoile ». Après cette réponse, la bonne personne, aveugle, répondit à son tour son amie ;

« Gaël sera heureuse avec son époux mais souffrira avec le roi et... 

il hésitait, le prophète n'était pas sûr s'il devrait lui dire...

- Et ? Allons, s'il-te-plait ! On parle de mon destin là ! s'impatienta Gaël. Ce qui lui offrit un regard noir de la part de sa mère

- Est-ce que Gaël peut nous laisser seuls ? Ce que je vais révéler est assez confidentiel. demanda-t-il

- Evidement puisses tu vas me parler au sujet de ma fille. Tant que tu me le révèles ça ne me dérange pas. Gaël, peux-tu nous laisser ? s'exclama San avec un ton un peu inquiet

- Mais mère ! s'énerva la jeune concernée

- Non ! Tu obéis, point ! Puisque les dieux veulent que ça reste secret, et ça le restera. » répliqua la mère impartiale. 

Malgré ses protestations, Gaël ne gagna rien, sauf une belle privation de sortie pendant un mois. Elle sortit furieuse, frustrée et claqua la porte derrière elle. Mais la jeune punie, avait plus de cordes à son arc, elle n'allait pas abandonner l'unique moment où elle pourrait savoir son destin si interdit. La jeune, déterminée et maline, attendit que la discussion commençât, puis à pas de loup, s'approcha de la porte et colla l''oreille contre le bois vieux de la porte de Ramsas :

« Pardon !?! Veux-tu dire qu'en plus des souffrances, elle devra le porter ?!? Ma pauvre fille ne mérite pas ça... Gaël reconnut la voix de sa parente maternelle

- Ecoute Swan, ça ne me plait pas à moi non plus, mais pense à l'honneur qu'aura ta fille ! Et à la belle vie avec son âme sœur ! Pas beaucoup de gens ont cette chance ! répondit une voix d'homme, « c'est surement ce vieil Ramsas » pensa Gaël, qui lui en voulait encore.

- Oui je n'avais pas pensé a cela. Elle serait heureuse avec l'homme de sa vie et elle serait fière et se sentirait accomplie d'avoir un enfant a cet âge avec lui. Surtout que c'est le bon âge d'un avoir un et de l'éduquer ».

Quand la discussion s'arrêta, Gaël avait déjà plusieurs questions dans la tête ; « Pourquoi ma mère s'inquiète-elle tant si j'ai un enfant ? Est-ce qu'il y a du danger pour moi, pour qu'elle n'ait peur ? Pour quelle raison, le vieil ami de la famille a refusé que je sache sur ma grossesse avec mon âme sœur ? D'ailleurs qui est-il ? Est-ce Yuruk ? ». La belle brune n'eut pas le temps d'y réfléchir aux hypothèses en tant que réponses à ses questions. Car soudain la poignée de la porte âgée de plus de 50ans tourna. 

Swan, contrariée et frustrée, se posait des questions aussi : devrait-elle malgré l'interdiction de son ami, annoncer la bonne/mauvaise nouvelle à sa fille ? Mais... Ses pensées s'interrompirent quand elle vit *sa princesse des champs, sagement assise en tailleur, tressant des tiges d'herbes.  C'était une habitude que Gaël faisait depuis toute petite quand elle devait attendre sa mère rentrer du marché par exemple. Swan sourit à ce souvenir tout mignon et à l'obéissance de sa belle mais entêtée de fille. La mère qui avait pratiquement oublie ses inquiétudes, prit la main doucement de Gaël et, mains dans la main, elles rentrèrent chez elles dans un silence paisible.

*sa princesse des champs : Expression couramment utilisée dans le continent Kata, surtout dans le royaume de Cry-stal, ça prouve que Swan a une partie Cry-stalienne en elle grâce à son mari.