J'aurais voulu que ça marche. J'aurais aimé ne pas être la seule à faire des efforts, à pardonner, à vouloir ton bien, à avoir confiance en notre amitié, à t'aimer. D'un amour qui brille, d'un amour qui fait battre un cœur.
Maintenant, dès que ton prénom est prononcé, ou que je le lis sur les lèvres de ceux qui m'entourent, tout ce qu'il reste de nous, c'est ce pincement, cette grenade que tu as déposé dans mon cœur, et qui à présent me brûle la cage thoracique , m'arrache la poitrine, me détruit doucement de l'intérieur. Et c'est sans compter cette musique qui tourne sans arrêt dans ma tête, qui hante toutes mes pensées, qui m'empêche de réfléchir correctement, de réunir le reste de conscience que tu m'as laissé. Il reste ces souvenirs, aussi magnifiques que repoussants.
Je te déteste, je te hais, tu me dégoûtes tellement que je voudrais que tu t'étouffes avec ton orgueil, que tu noies dans ta jalousie, que ta fierté absorbe chaque molécule d'oxygène encore existante dans ta vie minable, qu'elle t'asphyxie. Je voudrais que tu te rendes compte de tout le mal que tu m'as fait, de ta connerie, mais surtout que tu réalises à quel point je te manque, à quel point j'étais importante pour toi, à quel point t'es perdue sans moi, à quel point t'as tout foiré, et que tu comprennes enfin que j'étais la seule à vraiment t'aimer, à me soucier de toi, à tout faire pour te rendre heureuse, à croire en toi et à toujours répondre présente.
Je voudrais que tu regrettes, que tu te ronges les ongles jusqu'au sang d'avoir pu me blesser. Tu ne me méritais pas. Et je ne méritais pas non plus que quelqu'un me traite comme tu l'as fait. Je sais pertinemment que je devrais garder la tête froide, pardonner, bla, bla, bla. Je n'en ai pas envie, je n'en suis pas capable, je n'ai pas envie d'en être capable. Je veux me remémorer chaque souvenir, du plus beau au plus détestable, et tous les détruire, l'un après l'autre. Je ne veux plus être celle qui laisse passer, celle qui pardonne. Pour l'instant, la seule chose à laquelle je peux penser, après que tu aies empoisonné ma tête et mon âme, c'est que j'espère que tu souffriras au moins autant que j'ai souffert à cause de toi. Toi, hideuse, sordide, affreuse, infecte, dégueulasse.
Bien à toi, salope.
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Citations, Poèmes
PoésieLis, lis, lis. Que pourrais-je te dire d'autre? Fais ce que tu veux après tout; Mais si tu choisis de venir, prépare toi. Je t'emmènerai avec moi, au plus profond de mes peurs, de mes émotions.