Je me dirige en direction des pavillons abandonnés. Cette partie de la ville ressemble à un quartier résidentiel, ayant eu une glorieuse vie. Dans les jardins, des toboggans, des trampolines, des morceaux de bonheur. Les vitres des maisons sont souvent brisées, la saleté et la poussière habitent les lieux.
Une maison plus ou moins grande attire mon attention, je me dirige vers son portillon, que j'ouvre sans difficulté . L'herbe effleure mes hanches tandis que je traverse le jardin. Ici et là, traîne des jouets pour enfants et des vêtements en piteux état. Je rentre par l'entrée principale, découvrant un hall sal, en désordre. Dans cette maison devait loger une famille, les murs portent les photos des anciens habitants, sûrement morts. Je décide de ne pas m'attarder et avance dans la cuisine. J'ouvre les placards, et ne trouve que des conserves vides, déjà ouvertes pour la plupart. Donc quelqu'un est déjà passé par la... pourtant ce n'est pas récent. J'entreprends la fouille des tiroirs et y trouve quelques couteaux. J'en emporte quelques un ainsi que des torchons, pouvant servir comme garrot. Je monte au premier étage et fouille la grande salle de bain. La trousse de secours et le placard à médicaments sont vides.
J'ai pour espoir de trouver une arme à feu, alors je fouille ce qui semble être la chambre des parents. Rien.
Je redescends en prenant soin d'éviter de trébucher sur tout les objets au sol. Le silence règne, l'atmosphère est lourde. Le papier peint se décolle, des taches noir se répandent sur les murs, l'humidité gondole les plinthes.
Je n'ai pas encore jeté un coup d'œil dans le garage, peut-être qu'il s'y trouve des choses qui pourraient m'intéresser. J'ouvre donc la porte menant à cette pièce. La lumière est tamisée, aux fenêtres des draps sont accrochés, en guise de rideaux. Un duvet est déroulé au sol, un sac à dos est posé à côté.
En toute logique personne n'aurai eu le temps de s'installer si bien, sans faire de bruit, en même temps que j'inspecte la maison. A moins que certains joueurs n'aient été lâchés plus tôt. Ça me semble impossible. Et puis il ne serait pas partie en laissant ses affaires comme ça. Je sors mon couteau de ma ceinture. Mes membres tremblent. Je ne devrais pas me sentir menacer, le jeu n'a pas débuté, et puis je n'ai pas de numéro à tuer, donc les autres non plus. Je saisis le sac et regarde à l'intérieur. Des sachets de nourriture instantanée, des bouteilles d'eau vides, un stylo, des boîtes de munition presque vides, et un papier plié. Je déplies ce dernier et découvre le plan de la ville, sur lequel des itinéraires sont tracés et certaines zones barrées.
Une personne était ici, et il est difficile de définir à quand remonte sa présence. Je dois décrypter sa carte, comprendre ses recherches, je doute qu'il était un simple habitants d'avant la catastrophe. M'aider de sa carte pourrait me donner un bonus, savoir quels lieux fréquenter ou non.
Le soleil descend lentement, la chaleur se fait oppressante et la fatigue monte en moi.• Vous choisissez d'explorer d'autres maisons du quartier résidentiel. Rendez vous au Paroxysme n4.
• Vous choisissez de rester dormir ici. Rendez vous au Paroxysmet n
Note de l'auteur :
J'ai besoin de vos avis : est ce que je détail assez ? Faut-il que je décrive davantage ?
Je suis désolée si c'est assez long à se mettre en place, je n'ai pas beaucoup de temps et il faut faire minimum deux chapitres supplémentaires à la fin de chaque chapitre (enfin c'est compliqué en vrai aah)
N'hésitez pas à me donner vos avis en commentaires !
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Automne 567
PertualanganDans ce livre, vous incarnerez une jeune femme soumise à un test de survie. Faites vos propres choix, l'enjeu de votre vie est entre vos mains. Décidez de qui tuer, qui épargner ou encore d'abandonner votre humanité. « Tuer le numéro 45. ». Ce simp...