Decembre

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1 Décembre

Vingt centimètres de neige au sol, l’ile semble avoir entreprit sa traditionnelle « cristallisation » peu de gens sorte si ce n’est les enfants chaudement recouvert. J’ai moi-même bien du mal à abandonner mon chaleureux chez moi pour affronter la neige.

J’ai finalement avancé un autre de mes projets d’écriture et bien que je n’en soi que modérément satisfaite j’en ai fait parvenir une copie à mon éditrice. J’ai aussi  profité de l’hiver qui me clouais chez moi pour faire un peu de rangement et en commençant le grenier j’ai retrouvé de nombreuse dont je n’avais que de vague souvenir. Parmi le bric à brac poussiéreux se trouvait des vêtements qui avait appartenu à Uma, des bijoux de maman aussi, et surtout de nombreux albums photos que j’ai descendu ensuite.

Une d’entre elle avait été prise quelques temps avant la mort d’Uma. J ‘y porte une robe d’été et un collier dont je n’avais aucun souvenir. On pose toute les deux devant le Tombeau des Silences. Uma disait qu’il ne fallait pas en avoir peur car « un simple lieu n’a d’impact que sur celui qui lui en donne le droit ». Uma n’était pas vraiment du genre superstitieuse. Elle disait toujours que chacun à ses croyances propres et que celui qui pense pouvoir influer sur les croyances des autres est un idiot.

C’est grâce à elle que j’ai appris à voir le Tombeau des Silences tel qu’il est au final, un simple lieu chargé d’histoire et de quelques mystères.

11 Décembre

Toujours cette neige qui tombe sans discontinuer. Je serais bientôt à nouveau en vacance, juste quelques modifications sur le manuscrit.

Je n’arrive plus à dormir en ce moment. Je n’ai jamais été une grosse dormeuse mais là on dirait que le repos me fuit. J’ai beau me tourner et me retourner dans mon lit Morphée de semble par vouloir m’étreindre…  Alors je passe des heures assise à ma fenêtre à regarder la neige tomber.

J’ai continué le nettoyage au grenier. J’ai retrouvé dans ses tréfonds des choses dont j’ignorais l’existence comme des portraits peint à l’huile en excellent état. J’ignore qui sont les personnes représentées dessus, mais il semblerait qu’il soit de ma famille, la plupart ayant un air de famille avec ma mère ou Uma.

L’autre trouvaille a été un arbre généalogique collé au mur du fond.

Ainsi il existait deux branches à ma famille, cette deuxième branche s’était éteinte avec son dernier représentant, l’homme que devait aller voir mes parents avant de mourir.

Dans l’autre, celle dont je suis issus, il semblerait que les femmes n’aient que des filles, une par femmes, et cela semble perdurer à chaque génération.

Les noms des hommes de ma famille ne me semblent pas familiers, aucun ne correspond à celui d’une des familles présente sur l’ile. Pas même le premier représenter.

Chose étrange et complexe que la généalogie. Mais elle pose plus de question qu’elle n’en résout.

21 Décembre

La neige à cesser brièvement de tomber, trop de froid surement.

Mme Harvey a commencé sa tournée de guérisseuse. En à peine un mois elle a déjà une dizaine de patient. Rien de grave d’après Mme Harvey. Surtout des refroidissements et des rhumes.

On a eu droit à un revenant pour les vacances d’hiver. Le fils de Mme Graze.

Mme Grace est une dame quelque peu âgée qui a perdu son mari il y a une dizaine d’année. Il est décédé d’une crise cardiaque. Son fils est un quarantenaire qui, à l’âge de vingt ans, a décidé de quitter l’ile pour travailler en Angleterre. Il gère une boite d’informatique je crois. Il revient régulièrement rendre visite à sa mère qui est toujours heureuse de le recevoir.

Mme Harvey et moi avons été rendre visite aux sœur Prewet. Miss Jessica a été fidèle à elle-même, Miss Angélique en revanche m’a semblé plus étrange qu’à l’accoutumé.

Surtout qu’au moment de partir elle a soudainement couru jusqu’à la roserais avant de revenir, courant toujours, et de me tendre une rose.

Elle était blanche veiner de rouge et de noir. Je remerciais Miss Angélique qui ne fit que me regarder avec un sourire. Puis elle toucha du bout des doigts le creux de ma gorge avant de partir et de rentrer dans la maison, sa sœur la suivant après nous avoir souhaité le bon soir. Je restais un instant figée par cette scène que je n’avais pas compris avant de rentrée accompagnée de Mme Harvey qui n’en savait pas plus que moi, la rose si spéciale offerte par Miss Angélique toujours dans ma main.

27 Décembre

Noël a été blanc comme chaque année.

Les hommes du village ont ramené le traditionnel arbre de Noël qu’ils ont placé sur la place centrale de la ville. L’après-midi du 24 est consacrée à la décoration de l’arbre et à la préparation du repas pour le soir. Les enfants et une partie des femmes s’occupent de la décoration dont la partie la plus importante est l’étoile que confection chaque année Mr Barker. Il est sculpteur de glace à ses heures perdue.

L’autre partie des femmes font le repas. D’ailleurs ça donne généralement des épisodes mémorable, l’année dernière nous avions finit par une bataille de boule de neige et du coup personne n’à surveiller la cuisson du pain qui a fini par bruler.

Cette année c’est la vieille grange qui a été utilisé pour le repas.

Nous nous réunissons tous autour d’un bon repas, l’ambiance est généralement bon enfants et cela permet parfois d’avoir des annonces de naissances à venir ou des demandes en mariage publique. Une fois les repas finit on ramasse et nettoies avant de rentrer au chaud chez nous. Le lendemain se passe généralement en famille, excepter pour les personnes comme moi. Mais Mme Harvey prend toujours le temps de venir me souhaiter un joyeux Noël dans la journée.

Notre curieux voisin n’est lui pas venu. En fait la maison semble toujours déserte et on pourrait avoir du mal à croire que quelqu’un y vit si ce n’est les régulières commande de nourriture.

Ca et la suspension de cristal qui est apparu le matin de noël.

Il s’agit d’une magnifique suspension de cristal, pendu en hauteur et reflétant la lumière quand le soleil se couche.

Un fil de nylon maintient un anneau de pierre bleu clair un peu opaque, presque nébuleux d’où pend un ange ciseler dans du cristal. Ses ailes sont à moitié replier et il semble prier.

Sous cet ange des morceaux de cristaux sont suspendu, teintant les uns contre les autres au moindre courant d’air, produisant un doux bruit cristallin.

Personne ne sait d’où peut venir cette suspension, on suppose que le propriétaire du manoir l’a accroché lorsque nous étions en train de manger.

Ça me fait une nouvelle chose à admirer la nuit lorsque la lune illumine la nuit.

La rose de Miss Angélique repose dans un vase de cristal que j’ai retrouvé tout au fond d’un placard.

Elle ne semble pas se flétrir, illuminant la pièce par sa beauté mystérieuse. Son parfum surtout ne semble pas faiblir, il me semble imprégner dans la pièce depuis que j’y ai installé le vase.

Vase qui a bien faillit finir sa vie plus vite que prévu.

Alors que je l’emmenais dans le salon, la fleur déjà placer dans le vase a du bouger et je me suis piquer avec une de ses épine. Avec la surprise j’ai lâché la main droite, qui avait fait connaissance de manière brutal avait le mauvais côté de ses fleurs. Et ce n’est que par réflexe que je l’ai retenu de l’autre main. Il s’en est fallu de peu.

Mais ça ne l’a de toute évidence pas traumatisé et elle resplendit, tranquillement installer dans son vase.

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voila le nouveau chapitre et je crois que c'est le plus long jusqua maintenant \o/ en espérant que sa vous plaise toujours a bientot!!

Le Tombeau des SilencesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant