J'étais face à la chambre de ma mère. Les infirmiers et infirmières se sont dépêchés de venir dans la chambre d'hôpital à ma mère et ils ont fermé les portes. Moi je faisais les cent pas dans le couloir en pleurant et en espérant que ce ne soit qu'un cauchemar dont j'allais me réveiller sous peu.La soeur de ma mère, ma tante, est venue me voir. Elle m'a pris dans ses bras et elle m'a dit:
Nous allons pouvoir la voir un dernier moment. Ils sont entrain de changer ses draps et de la nettoyer un peu.
Ma tante avait raison, quelques instants plus tard les infirmier(e)s sont sortis. Une des infirmières ces détaché du groupe puis elle est venue nous dire que l'on pouvait rentrer la voir une dernière fois.
Toujours en pleurent j'ai suivis ma tante et je suis allé voir ma mère une ultime fois. Je lui es tenu la main quelques instants, mais c'était trop dur pour moi. Je me suis tourné et j'ai dit à ma tante:
Désolez tati, mais c'est vraiment trop dur pour moi de la voir comme ça.
Ne t'inquiète pas ma chérie, je comprends parfaitement. - Me répond-elle
Je me suis tourné vers les deux éducatrices qui m'avaient accompagné.
Je veux partir loin d'ici - ai-je dit
Okay nous allons partir, mais où veux-tu aller? - M'ont-elles demandé
Je veux rentrer au centre. - dis-je
J'ai pris mon sac et nous sommes partis. Lorsqu'on marchait pour se rendre à la voiture de Karène, je ne parlais pas, j'avais l'impression de plus être dans mon corps. Juste un corps sans vit qui se déplace machinalement. Les éducatrices ne me parlaient, mais je n'écoutais même pas, en faite je sais même pas se qui me disaient. J'étais dans ma tête, je pense. Lorsqu'on est sorti du stationnement souterrain, il neigeait. C'était la première neige de l'hiver, elle était fine et délicate. Je m'en souviendrais toujours de ce petit détail de cette fameuse nuit parce que j'ai l'impression que ma mère me disait au revoir en quelque sorte. (Ça peut être étrange pour vous, mais c'est vraiment ce que j'ai ressenti à ce moment précis.) Karène savait qu'au fond font de moi je ne voulais pas vraiment rentrer au centre. Alors elle a fait plusieurs tours d'auto et elle a pris le chemin le plus long pour se rendre au centre. Sauf qu'à un moment donner il fallait qu'elle rentre chez elle, alors on n'a pas eu le choix de rentrer. Une fois rendu à l'unité, j'ai suivi les éducs jusqu'à la cuisine où que tous les autres filles ainsi que les éducs fussent. Sa ne ma pas étonner vu que c'était l'heure du souper.
L'une des filles avec qui je suis très proche à demander à une éducatrice assise à côté d'elle si elle pouvait venir me faire un câlin. L'éducatrice a accepté même si le règlement nous l'interdisait habituellement. C'était juste humain que l'éduc accepte parce que lorsqu'on perd un proche on a besoin d'être entouré et soutenu. Alors mon amie en question sait lever de table et est venu me faire un énorme câlin puis l'une après les autres les filles sont venues me donner un câlin. Une des éducs m'a demandé si je voulais manger. J'ai répondu non, je ne pouvais juste pas manger. Mon estomac était noué.
Je suis allé porter mes choses dans ma chambre. Je n'étais pas capable de rester seul dans ma chambre. C'était vide et froid, le silence me faisait mal. Alors je suis retourné dans la cuisine sans parler à personne. Lorsqu'ai venu la transition, j'ai demander à une éducatrice si je pouvais rester dans le couloir avec, car je ne voulais pas me retrouver seule enfermé dans ma chambre. Elle a tout de suite compris ma situation et accepté. Toute la soirée j'ai suivi les filles dans les activités programmées, sans y participé, juste pour ne pas être seules. Puis l'heure du dodo est arrivée. LE moment que je redoutais. Je ne voulais pas dormir et encore moi dans ma chambre enfermer. Une des éducatrices m'a proposé de prendre mon oreiller et une doudou puis d'aller dormir dans le salon. J'ai accepté sur le champ.
Sa ma pris beaucoup de temps à m'endormir, si on peut dire ça parce que j'ai vraiment mal dormi à cause que je ne faisais que repenser aux événements qui venais de se passer. Une des éducatrices ma vue et a donner le droit de regarder la télé un petit moment pour essayer de me changer les idées, mais ça n'a pas vraiment fonctionné alors je l'ai fermé. J'ai tourner et retourner, mais un moment donner la fatiguer à pris le dessus et j'ai dormi.
MysteriousAnonimous
VOUS LISEZ
Ma vie, mon histoire, ma souffrance
Teen FictionIl est parfois plus courageux de vivre que de mourir -Shadowhunter Mon autobiographie ne sera jamais terminée.. il aura toujours un chapitre qui suivra le précèdent.