8. La fête

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Les invités étaient tous là.

Je les entendais depuis la salle de bain. Il était déjà 21 heures et je n'étais toujours pas prêt.

Alors que je faisais mon possible pour ne pas trop les faire attendre, j'entendis toquer à la porte.

J'enfilais mon peignoir en allait ouvrir.

Tom : Tu t'en sors ?

Rémi : Oui... j'ai bientôt finis.

Tom : N'importe quoi, tu viens seulement de finir de prendre ta douche.

Il me connaissait trop bien.

Il entra avec moi dans la salle de bain. En refermant la porte derrière lui, il prit mes mains et m'embrassa. Je ne me lassais pas de ses baisers. A chaque fois que je sentais son odeur, j'avais cette sensation, au plus profond de mon cœur. Il me rendait heureux, et nous nous aimions.

Je devais finir de me préparer, je devais m'habiller, me coiffer.

Tom était assis sur une chaise à coté du lavabo. Il me regardait en souriant.

Alors qu'on discutait, je lui faisais un rapide briefing sur mes amis, ceux qu'il ne connaissait pas encore. J'était couvert de mon peignoir, vêtu d'un caleçon noir en dessous. Je l'enlevai pour pouvoir m'habiller, mais avant d'attraper rapidement mon pantalon par pudeur, Tom pris ma main.

Tom : C'est la première fois que je vois ton corps, il est magnifique.

Rémi : Ne dit pas n'importe quoi, je n'ai rien d'extraordinaire.

Tom : Si, à mes yeux tu es parfait. Je t'aime.

Je lui répondis que moi aussi, je l'aimais avant de l'embrasser.

Une fois finis, on rejoignait les autres dans la salle.

J'était heureux de voir mes amis, présents pour moi.

Je saluais chacune des personnes, lança la playlist et éteignais les lumières.

La fête pouvait commencer.

Marie, égale à elle-même, suggéra d'ouvrir une bouteille de champagne pour trinquer à mes 19 ans. L'ambiance s'était installée. Les gens discutaient entre eux, les personnes qui ne se connaissaient pas faisaient connaissance. Des affinités se créaient. Sous les lumières des spots, nous dansions, face aux énormes miroirs de mon salon. Les musiques défilaient, et nous nous étions mis à boire.

On improvisait des chorégraphies sur les plus grands tubes de nos artistes préférés.

La soirée battait son plein.

Des petits groupes s'était formés. Certains discutaient, d'autres enchaînaient les pas de danse endiablés, nous allions nous resservir des verres. Les bouteilles se vidaient petit à petit.

J'était assis à table, avec Anna, Marie et Tom. Ils s'étaient tous très bien entendus, Anna avait tout de suite apprécié Marie, elles étaient devenues bonnes copines, et passait du temps a discuter dans les couloirs du lycée, entre chaque cours. Anna était fan de ma relation avec Tom, elle me répétait tout le temps qu'elle en était jalouse. Je dois avouer que c'était très flatteur.

Tom était assis sur mes genoux, sa tête posée contre la mienne.

Tom : Cette soirée est vraiment réussie, j'éspère que tu es content, mon amour.

Rémi : Oui, c'est vrai que tout est vraiment parfait, et je suis content que tu sois là, je t'aime.

Tom : Je t'aime aussi, et tu sais que je serais toujours là pour toi.

Il déposa un bisou sur ma joue.

Je pense que la folie de la soirée, mélangée à l'alcool que j'avais bu avait eu raison de mes paroles et de mes actes, je ne ressentais plus aucuns besoins de me dissuader de faire quoi que ce soit.

Dans un élan de courage, j'avais pris la main de Tom.

Je lui avais murmuré dans l'oreille de me suivre, il devait me faire confiance.

Il me suivait, je l'emmenais dans ma chambre. J'étais prêt.

En arrivant, je m'empressais de fermer la porte. Personne ne nous avait vu nous éclipsé.

Je l'avais emmené sur mon lit. J'avais peur, mais j'en avais envie.

Ma respiration devenait de plus en plus intense.

Sans hésiter, je déposais un premier baiser sur ses lèvres humides. Il me le rendit aussitôt. Nous étions là, Tom se trouvait sur moi, pendant que nous nous embrassions avec passion et envie. Nos gestes devenaient de plus en plus démonstratifs. J'avais chaud. Je constatais que lui aussi, ses joues étaient rouges, rouges d'envie et de désir. Je pris les devants, et faisait glisser lentement son t-shirt vers le haut de son corps. Il était tors nu, sur moi. Son corps était magnifique, il n'était pas musclé, mais les traits étaient précis, droits et courbés à la fois.

Je pouvais ressentir son appréhension.

Rémi : Tu en as envie ?

Tom : Oui, j'ai confiance en toi et je t'aime.

J'embrassais son cou, je pouvais ressentir son parfum. Je remontais parfois sur ses lèvres. Il gémissait de plaisir quand je passais mes mains chaudes sur son torse. Je l'embrassais avec plaisir. En enlevant mon t-shirt, Tom avait l'air émerveillé. Après avoir continuer à nous embrasser, nous avions commencer à nous déshabillait. Il portait un caleçon rouge qui mettait en valeur sa silhouette.

Je l'admirais, il était si beau.

Rémi : N'aie pas peur, laisse-toi guider, et écoute ton cœur.

Tom : D'accord, guide-moi.

L'envie était grande. Nous voilà nus.

J'aimais son corps, il aimait le mien. J'avais tellement envie de lui, de ses baisers, et de tout ce que nous pouvions faire ensemble. Comme promis, je le guidais. Nos gestes devenaient si doux, la sensualité rendait les choses encore plus romantiques. Nous étions en harmonie, ensemble.

Tom : Merci.

Rémi : Ça t'a plus mon amour ?

Tom : C'était magique, je ne te remercierai jamais assez.

Rémi : C'est moi qui dois te remercier, merci de m'aimer, merci de me rendre heureux et de faire tout ce qui est bon pour moi, de m'encourager, de toujours me soutenir, et de me rendre meilleur chaque jour. Je t'aime vraiment.

J'étais sur un nuage. Tout avait été si simple, et si parfait.

Une fois rhabiller, on avait décidé de rejoindre les autres. Avant d'ouvrir la porte qui menait au salon, Tom me fit un baiser. Il prit ma main. Je le suivais, là ou la musique animait la soirée.

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