⚜️Chapitre 15⚜️

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"Oh. Dommage. Enfin bref. Passons aux choses sérieuses. Nous avons enfin le diagnostique... "
"Il est comment? Bien ou mauvais?" demandai je d'une voix inquiète.
"Je suis vraiment désolé, ...
________________________________"Je suis vraiment désolé, mais ce n'était pas bon dutout. Heureusement qu'il ne vous ai rien arrivé avant. C'est justement pour ça que je vous ai demander de reposer votre cœur."
Mes mains tremblent. Mes jambes tremblent. Des tas de choses se bousculent dans ma tête. Elles freinent tellement sec qu'elles se bousculent. Plus rien ne fonctionne dans mon cerveau. J'ai eu un beug cérébral.
Le médecin me fait reprendre mes esprits en reprenant.
"Votre cœur est mauvais mademoiselle I****. Si personne ne vous donne son cœur en bonne santé, vous mourrez."
J'arrête totalement de trembler. Ma bouche s'entrouvre et ma mâchoire inférieure se mets à trembler (Vous voyez quand vous pleurer et votre machoir tremble? Bah c'est de ça que je parle).
Sans m'en rendre compte, je pleure. Mon cœur n'est pas bon? Mais... Mais non... Qui va me donner son cœur? Je ne vois plus rien autour de moi. Tout est flou. Les voix ne me parviennent que très faiblement aux oreilles. Je n'entends plus que les pensées qui se bousculent de plus en plus dans ma tête. Je ne vois plus rien à cause de toutes les larmes qui coulent. Elles me floutent beaucoup trop la vue. Aran est sorti en claquant la porte.
[1 semaine plus tard]
J'étais en cours mais je me sentais pas bien et j'ai demander à rentrer chez moi. Je vais donc récupérer ce que j'ai besoin dans mon casier et y laisser les choses inutiles. Je marche dans la cour pour aller à mon casier.
Je suis au centre de la cour et je sens une vague de douleurs beaucoup trop intense pour moi dans mon cœur. Je gémis de douleur et m'écroule par terre.
Teta Hatixhe va arriver pour m'emmener à mon appart donc ça sevrait aller.
Seulement, une fois la douleur adoucie, je me relève et à peine ai-je fais trois pas que je m'écroule à nouveau. Une douleur encore bien plus intense m'est parvenue. Lorsque j'ouvre mes yeux, je voix pire que flou. Une vague de douleur encore plus puissante traverse et là je crie.
J'entends les cris de ma tante mais ils me paraissent très lointains. Je commence à perdre conscience. Je sens une main se poser sur mon dos et me secouer. Je reconnais la voix de teta Hatihe mais elle est toujours aussi lointaine. Puis, je sens une main d'homme se poser sous mon dos et l'autre sous mes jambes. L'homme me porte en mode princesse et là, trou noir.
J'ai l'impression de mourrir. C'est vraiment horrible cette sensation. Je ne vois plus rien. Je n'entends plus rien. Je ne sens plus la personne, juste la douleur atroce au niveau de mon sternum.

•••

Je crois que je quitte ce monde... Je... Je ne sens même plus la douleur. En revanche, je vois un paysage magnifique. C'est tellement beau! On dirait que je suis dans un autre monde. Peut-être suis-je dans le monde de morts... Dans le paradis, peut-être. Non! Je veux pas de ça! Je ne veux pas mourrir! Je veux continuer à vivre!
Attendez...
"Mami? Babi?"
"Shpirti jem... Pse? Qfar ka ndodhur? (Mon âme (ma vie)... Pourquoi? Que c'est-il passé?)"
"Mami... "
Je n'arrive même pas à parler. Je veux jisye la prendre dans mes bras. Seulement, je ne peux pas. Sa voix est lointaine et je peux un peu voir au travers de son corps.
"Leonora, pars. Ne reste pas ici." dit mon père
"Mais... Comment? Je suis morte."
"Non. Tu n'est pas encore morte. Bats-toi."
"Babi, Mami... Mon cœur n'est pas bien. Si personne ne me donne son cœur je vais mourrir. Je ne peux pas me battre."
"Si, tu peux shpirt. Si quelqu'un te donne son cœur et que l'opération se passe bien, tu devras te battre pour te réveiller. Ça ne fonctionne pas juste en opérant. Tu est entre la vie et la mort. Si tu te bats, tu te réveilleras."
Je m'avance vers eux mais une forte vague de douleur m'est arrivée. Je m'effondre par terre.
"Tiens bon shpirt. Il se passe quelque chose dans l'opération. Tu dois tenir pour rester en vie." me rassure ma mère.
"Mais je veux rester avec vous... "
"Tu ne dois pas faire ça Leonora." dit mon père.
"Où est Endri?"
"Leonora?"
Je me relève avec difficulté et me retourne pour voir qui m'a parler.
"Endri!"
"Où est Amir?"
"Je sais pas."
"Tu peux l'appeler?"
"Non. Je suis désolé."
"Tu restes avec nous Leonora?"
"Ou... "
"Non." me coupe mon père.
"Mais je peux pas partir!"
"Leonora?" me tire le bras mon petit frère.
"Oui?"
"Tu peux jouer avec moi?"
"À quoi tu veux qu'on joue?"
"Touche-touche!"
"Ok."
"C'est toi le chat!"
Je rigole et me mets à courir lentement vers lui. En même temps, si je cours normale, je l'attraperai directement vus les petites jambes qu'il a et moi qui en ai des longues.
Je suis à deux doigts de le toucher mais la douleur c'est beaucoup intensifier. Je n'arrive pas à vraiment le supporter et je me laisse tomber par terre.
"Leonora?"
Je ne lui réponds pas. Je crie de douleur. Il me fait alors un câlin. Comment c'est possible? Moi je suis juste entre la vie et la mort tandis que lui est mort. Comment peut-il me faire un câlin?
Je sens quatre autres bras m'entourer et ma mère prend alors la parole.
"L'opération est finie. Tu dois être forte et te réveiller."
"Non... Je... Peux pas... Partir." articulais je difficilement à cause de la douleur.
"Tu dois te battre."
"Leonora? Tu vas partir?"
"Je sais pas si je pourrais... "
"Leonora, c'est très simple. Bats toi pour les choses les plus importantes pour toi."
"Amir. Je peux pas l'abandonner. Il a le cancer du poumon et je ne veix pas lui donner plus de chagrin et que il se batte pas juste pour nous rejoindre."
"Il en manque."
"Mes amies. Je les aime trop pour les laisser."
"Encore."
"J'ai pas encore réalisé mon rêve."
"Et c'est quoi ce rêve?"
"Je veux trouver l'homme que j'aimerais et fonder une famille avec. J'ai encore trop de choses à vivre."
Même ma voix me parait lointaine au fur et à mesure que je dise ce pour quoi je dois me battre. Mes parents et Endri commencent à être de plus en plus transparent.
"Leonora!" dit mon petit frère.
C'est la dernière chose que j'ai entendu. Suis-je entrain de me réveiller? Suis-je entrain de partir, de mourir? Que se passe-t-il? Ai-je survécu? L'opération a-t-elle mal finie?
Des tas de questions se bousculent dans ma tête mais soudain, je n'ai plus aucune pensée.

N'oublie jamaisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant