N'oublie jamais

⚜️Chapitre 18⚜️

Je sens alors un baiser se poser sur ma joue. Je me retourne et mes lèvres se plaquent contre celle...
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... Contre celle d'Almir! Nous étions tellement proches que nos lèvres se sont touchées et ont former comme un baiser. Je me recule aussitôt.
"Je, euh... Désolé." dit-il gêné.
"Non, c'est... C'est vraiment rien... Je... Laisse tomber."
"Oue, ok."
Je m'avance vers Layla et lui fait la bise.
"Leonora?"
"Oui?"
"Je... Il... Moi et Amir... On... On s'est remis ensemble."
"Ah. Tu crois enfin en son innocence... "
"Non."
"Bah pourquoi tu t'es remis avec alors? Je croyais que tu ne voulais pas être en couple avec un meurtrier. Avec quelqu'un qui a commis sept meurtres." imitai je sa voix (sur les phrases en italique)
"Leonora... "
"Non."
"S'il te plaît? Écoute moi."
"Qu'est-ce que tu comprends pas dans NON? Laisse moi tranquille." dis-je froidement.
Je la laisse là et vais à mon casier. Merde. Aran est aussi à son casier. Je descends d'un étage et je regarde le sol. Je heurte quelqu'un. Liridon!
"Putin Leonora! Tu daaate!"
"Liridon!" je lui saute dans les bras.
Depuis que j'ai repris l'école, donc récemment, il est plus venu à l'école. Je suis resté longtemps à l'hôpital et donc ça fait que je l'ai pas vu pendant un bon bout de temps.
"Alors? Ton opération à bien réussi hein?"
"Oue."
Je vois Aran descendre les escaliers et il sonne au même moment.
"On se voit en cours grand frère! Je vais prendre mes affaires!" criais je en montant vite les escaliers.
"C'tout p'tite sœur!"
Je prends mes cours du matin et vais en classe. Ça me fait rire quand je traverse la cour. Je vois les 1ère, 2ème, 3ème et 4ème secondaire rangés dans la cour et nous les 5ème et 6ème devons être en classe. Ça me rappelle quand j'étais en 1, 2, 3 et 4 seconde. C'était trop l'feu.
J'arrive devant la porte de ma classe et je vois que tout le monde est devant avec le directeur.
"Mirmengjes. Qush jeni?" (=Bon matin. Comment allez-vous?)
Il me montre la serrure. Mais non... Ils ont vraiment fait ça?
"Qui a fait ça? Sérieux... Vous êtes en terminale. Vous n'êtes plus au début de votre secondaire."
Valon s'avance.
"C'est moi monsieur. Désolé."
"Et pourquoi?" demande le directeur plus qu'agacé par le comportement de Valon.
"On avait un contrôle et je me suis rappelé du début de ma secondaire. Je suis désolé."
"Tu fais tout le temps des connerie! J'en ai plus qu'assez! Dans mon bureau!"
Il est minimum 3 fois par semaines dans le bureau du directeur. Y a moyen qu'il soit renvoyé putin! Il le sait en plus, mais il ne veut pas comprendre.
Un technicien de surface arrive et quelques minutes plus tard nous pouvons enfin entrer en classe.
"Vous pouvez vous asseoir."
Nous nous asseyons et enlevons nos vestes. Nous nous installons convenablement et attendons que le directeur parle.
"Nous devons mettre certaines choses au claire. Vous êtes en 6ème. Vous êtes en terminale. Pas en 1ère, 2ème ou même 3ème secondaire. Quand allez-vous comprendre que vous n'êtes plus des ados? Vous avez tous 17, 18 voir 19ans. J'en ai plus qu'assez de ce genre de bêtises. Au début de l'année, vous les albanais de terminale avez fait une danse. Vous m'avez même tiré dans cette danse. Vous aviez aussi insulté votre professeur d'ânesse. En imitant des cris d'âne comme si vous étiez des gamins. Quand allez-vous comprendre qu'il est temps d'arrêter tout ça? Vous rendez-vous compte des conneries que vous faites? Vous avez même trafiqué le casier de monsieur Dieudoné. Vous avez réussi à faire démissionner madame Erio. Comment pouvez-vous vous comporter comme ça alors que vous êtes des réthorique? Tout vos professeurs en ont marre de vos bêtises."
Un blanc se fait jusqu'à ce que notre professeur de math s'assoit à son bureau et que quelqu'un toque à la porte.
"Monsieur Brewer, je vous laisse donner cours." dit le directeur au prof.
"Merci."
Le directeur ouvre la porte à la personne qui toque une seconde fois. Almir! J'avais carrément oublié qu'il venait en classe aujourd'hui.
"Pour des raisons que vous n'avez pas besoin de savoir, Ella à changer sa place dans votre classe avec celle d'Almir. Vous pouvez allé vous asseoir jeune homme." nous dit le directeur.
Almir vie t s'asseoir derrière moi. En même temps, c'est la seule place qu'il reste. Il a tout le banc rien que pour lui.
{Cours}
C'était trop bien comme journée. Enfin... Sans compter le moment où je me suis fait engueuler par le directeur à cause de ce que j'ai fait à la pute.