Chapitre 25 : Never without you

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- Vous êtes bien mademoiselle Denitsa Ikonomova ?

- Oui c'est moi.

- Je suis maître Massicot, l'avocat de votre compagnon.

- Ah maître, merci d'appeler. Comment va Rayane ?

- Plutôt bien. Il est combatif. Il est en garde à vue pour le moment et n'a le droit de contacter personne. Raison pour laquelle il m'a demandé de vous joindre.

- Mais dites, que s'est il passé. Je ne peux pas croire ce qu'on annonce partout dans la presse.

- C'est un peu compliqué pour moi de vous répondre car je suis tenu par le secret de la procédure. En marge de la manifestation il y'a eu des échauffourées entre des casseurs et les forces de l'ordre. Votre compagnon se trouvait...euh...disons géographiquement là. Il a été interpellé avec d'autres individus présents sur les lieux.

- Mais lui qu'est ce qu'il dit ?

- Lors de son premier interrogatoire il a produit une version convaincante. Des vérifications sont en cours, notamment via les caméras portées par certains policiers. Je ne peux pas en dire plus pour le moment. Mais gardez espoir mademoiselle.

- Je vais essayer. Je ne vous cache pas que je suis très angoissée.

- Je comprend, c'est une situation très inconfortable.

- Vous me tiendrez au courant.

- Bien entendu.

- Maître est-ce que vous pensez qu'il va s'en sortir.

- Ecoutez même dans l'option défavorable c'est hautement improbable qu'on l'envoie en détention préventive.

- Merci maître.


Elle raccroche, ferme les yeux et souffle un grand coup. Avoir des nouvelles de Rayane, même indirectement lui fait du bien.

Denitsa : - Bon il faut attendre. L'avocat ne pouvait pas rentrer dans les détails mais des investigation sont en cours pour vérifier la version de Rayane.

Christian : - C'est déjà ça. Tu te sens mieux ?

Denitsa : - Oui, je crois que oui. Au moins je sais qu'il va bien. Mais je ne vais pas vous mentir, j'aimerais être avec lui pour le soutenir, ça me flingue de savoir qu'il est tout seul dans une cellule. Enfin peut être pas tout seul mais avec des inconnus. Il ne mérite vraiment pas ça.

Jade : - On est là. On attend avec toi.

Maxime : - Evidemment. On ne te laisse pas toute seule la roumaine.

Denitsa : - Eh tu sais que je n'aime pas que tu m'appelles comme ça.

Maxime : - Je voulais te faire sourire et j'ai réussi.

Denitsa : - Ouai je dois l'avouer. Bon on est donc cloués ici mais c'est pas une raison pour arrêter de vivre. Et vu l'heure je pense que vous avez tous faim.

Jade : - Grave !

Maxime : - Pareil.

Christian : - Je confirme.

Denitsa : - Bon alors allons au plus simple, faisons nous livrer. Des pizzas ça vous va ?

Jade : - Yes, le grand classique. La nuit va être longue, remplissons nous le bide.


Les boites à pizza étaient désormais vides. Denitsa s'afférait pour jeter les détritus et ranger le salon. Non sans avoir préparé des cafés et petits gâteaux pour ses amis. Elle avait beau avoir presque toujours vécu entre deux avions, elle savait à l'occasion être une parfaite maîtresse de maison.

You'r my heart, you'r my soul (Rayane et Denitsa story)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant