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Son éclat illumine la ruelle, faible est la lumière pour éclairer les passants, cette lune fait partie du quotidien de nos villageois.

Mine de rien, chaque être à son ressenti face à cette routine, ce quotidien maladif, cette vie aussi ennuyante qu'on ne le perçoit.
Mais comment se déroule les journées de nos habitants ?

Entre ceux qui se promènent chaque jours dans le parc du village, d'autres qui ne cessent de travailler pour ne pas à avoir à ressembler à ces pauvres, et nous avons ceux qui ne cessent de se poser toujours la même question, que deviendrai-je ?

Difficile de connaître le futur de notre jeune héroïne, a-t-elle commit l'irréparable ou ne serait-ce que le fruit des malheurs qui s'abat sur elle.

Rentrons dans l'élément déclencheur, et vivons pleinement l'histoire de cette jeune femme détruite, entourer de cette noirceur à en brûler son âme, l'obligeant à s'isoler.

Cet être se nomme Hazina.

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Il fut un temps où tout semblait aussi simple à vivre. Où les journées se rimaient au bonheur, et à vivre au jour le jour. Le rythme jonglait entre rire et joie mais comme nous le disons souvent, après le bonheur une succession de malheurs arrivent.

Le 23 avril 2003, la famille Belluci a connu un drame aussi tragique que les histoires qui ont lieu dans ce village. Un incident qui les a détruit jusqu'au jour d'aujourd'hui. Nous savons pertinemment que les tragédies ne sont pas aussi faciles à surmonter que l'on pense. Avons nous l'obligeance d'accepter les aléas de cette défunte vie ou seulement le pouvoir de changer selon les répercutions qu'elles ont sur notre quotidien.

Reprenons l'essentiel de cette intrigue. Nous sommes dans un village rempli de mystère, plus étranges et glauques les uns que les autres. Avec seulement 15 villageois, on ne peut imaginer une vie pleine d'entente, de convivialité et tout ce qui apporte une quelconque goutte de bonheur.

En plein milieu de la ruelle, face à ce gigantesque pommier, fruit du mal et de la désobéissance d'Adam, il y'a cette jeune femme qui le regarde à plein temps.

Une heure ne passe sans qu'elle l'observe, sans qu'elle ne réfléchis en l'admirant, sans qu'elle ne songe à donner fin à ses jours en voyant ces pommes tombées, comme ces perles coulées depuis ce fameux jour.

Non ce n'était pas un beau jour de printemps, mais bel et bien un jour de pluie où le ciel s'assombrit de ses nuages gris, laissant seulement l'ombre de la lune pour éclaircir cette ruelle. Habitant dans une maison plus que sinistre où vivait diverses créatures, ils savaient qu'un jour où l'autre cette malédiction aller s'abattre sur eux.

Ils l'ont très vite compris lorsque de nombreuses épreuves ont frapper à leurs potes, partant d'une entreprise en faillite, au divorce des Belluci, il ne leur fallut pas une minute de plus pour comprendre que leurs destins est scellé dans cet endroit maudit.

De nombreuses formes étranges partagent le quotidien de notre dulcinée, d'origine algérienne et italienne, elle n'en laisse pas plus d'un insensible face à son charme. Rempli de bonté et d'ambition, sa beauté n'est que le mélange de ces deux pays qui regorgent de merveilles.

Faisant partie de sa vie, elle ne cesse de les regarder toute la journée, pensant ne pas être la seule à les voir, elle se trompe effectivement. Les suppliant de la laisser ne serait-ce qu'un instant, ou encore lorsqu'elle surveille notre arbre, mais bien évidemment ce n'est pas pour lui qu'elle reste là, debout, à le fixer. Mais plutôt pour cette étrange personne qu'elle voit jour pour jour, seulement l'être face à elle, aucune ombre lorsque la lune éclaire le village, ce n'est pas un être humain d'après ses conclusions.

Et ce, depuis la mort du père. Pendu sous les yeux de sa fille Hazina. Agonisant dans son sang, elle revoyait cette scène jour après jour, assise par terre au même endroit de sa chambre, recroquevillée dans ce coin.

Les gouttes de sang toujours marquées sur son plancher, rien n'a réussi à les enlever. Pas même un litre de javel, sûrement l'oeuvre de ces êtres malsains.

Et pourtant, elle n'a jamais réussi à mettre un visage sur ses amis, ou plutôt ses colocataires. Nous savons très bien que si le choix lui appartenait, ils disparaîtront aussi vite que leur arrivée.

Un brouillard noir et effroyable, voilà à quoi ils ressemblaient. Traitée de folle, personne ne croyait à son histoire de démons. Pas même sa mère, qui ne lui porte aucune affection depuis sa naissance. Qui, d'après elle, vouée à être malheureuse toute sa vie. Donc c'est ce qu'elle est, un être rempli de désespoir, immergeant dans son chagrin et de cette envie suicidaire, elle est quotidiennement d'humeur morose. Pas même un sourire ou une parole prononcée, elle est l'oeuvre d'un cadavre vivant.

Plongée comme à son habitude dans l'obscurité, les observant entrain de faire des aller-retours dans sa chambre, et pour une fois depuis quelques mois sa mère pris la peine de voir à quoi ressemble l'image de sa fille depuis ce temps.

- Ne l'oublie pas, tu seras toujours triste, comme je l'ai été moi. Vivant avec eux depuis des décennies, nous sommes liés à eux et à vivre dans le mal. D'où le nom que je t'ai donné, toi qui n'a jamais cherché la signification de ton prénom.

Une déclaration plutôt étrange, mais qui ne changera sûrement rien aux jours à venir de notre héroïne. Quoi que, ça changera énormément de choses. Quoi donc ?

Le fait de ne plus espérer, car l'espoir n'est plus de la partie.

HAZINAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant