HAZINA

04

Leurs maléfices l'a consume, lui donnant envie de se donner la mort. Mettre fin à ses jours à cause de cette satanée famille, mère et démons tenus pour seuls responsables.

Il arrive parfois de voir des personnes au fond du gouffre, l'éternel espoir qui les fait vivre, et le courage de combattre la vie en acceptant ses misères. Parfois, on vis, en étant meurtri. On avance, sans pour autant changer les choses. Agir ou résister ?

Si notre jeune femme n'a pas de solution à ces problèmes, il reste une seule à chose à faire, une seule chose qui arrivera, car tel est son destin.

Le soleil se lève, laissant la lumière se reflétait sur les vitraux de glaces. Un peu de gaieté parmi ces horreurs.
Le vent souffle légèrement, donnant l'impression qu'un malheur en plus viendra s'abattre aujourd'hui.
Les fleurs dansent au rythme du vent, les oiseaux volent pour immigré, l'herbe a bien poussé. On aurait pu croire que la vie est belle, qu'il est temps de vivre et profiter. D'oublier et d'exister. Mais nous sommes dans une réalité infernale. Une destination finale, car telle est la volonté de Satan.

Point de vue Hazina :

À travers les peines et pleurs, je pense encore à croire que ce n'est qu'un cauchemars, que mes rêves seront réalité. Que ma vie n'a pas encore débutée. Et que je suis l'héroïne de ce monde, l'origine de ma réussite, car je veux être heureuse. Rien de plus, juste respirer le bonheur.

- Hazina ! Vient là !

- Oui ?

J'observe ma mère, l'être qui participe à mon malheur. Cette personne si absente que j'en oublie sa fonction.
Son physique, son caractère et ses habitudes me paraissent étranges. Dire que je n'ai jamais vécu réellement, aucunes réflexions n'a traversé mon esprit, j'étais bel et bien un mort vivant.

- Ta tante est morte.

Encore une victime en plus, une pauvre personne partie trop tôt. Rejoignant les cieux pour laisser l'obscurité qui nous empêche de briller, de vivre sereinement et en toute tranquillité.

Sauf que cette information n'est que poussière essuyée.
Indifférente face à la mort de sa sœur, qui es-tu maman ?

« Azazile est différente. »

- Hein ?

« Elle a bien changer ta mère. Que vas-tu faire le jour où tu connaîtra la vérité ?  »

- je...

« Si tu es toujours en vie d'ici là. »

Leurs rires machiavéliques m'en donne des frissons, j'ai pris l'habitude de communiquer avec eux. Espérant avoir réponses à mes questions. Indices aux mystères de cette maison.
La noirceur de leur cœur m'effraie, je ne veux pas vivre avec eux, avec elle. Il est temps de faire quelque chose.

- Aaaahhhhhhhh !

Je m'empresse de monter à l'étage, de là où provient le cris. J'ouvre la chambre de ma mère est vois une femme étendue au sol. Le visage caché par un grand foulard, les mains attachés et sa robe relevée. Seule son intimité attire mon intention, je recule de dégoût, et m'apprête à m'enfuir.

- Aidez moi ! Laisse moi vivre je t'en supplie ! Mon fils n'a que quelques mois je ne peux pas le laisser seul avec vous...

Encore un hurlement qui m'arrache les tripes, ma gorge se noue. Je me retourne pour regarder les dégâts et vois l'élixir de vie couler à flot. Elle rendit l'âme, emportant avec elle comme seuls souvenirs ses souffrances inhumaines.

« Tu n'as pas de pitié pour elle ? »

- Je suis humaine ! J'ai un cœur et des sentiments, qui est cette pauvre femme ?

« Tu ne comprendra donc jamais rien, et pourtant son meurtrier t'es proche. »

- Ma..mère ?

« Azazile, quelle grande dame ! »

-Je veux savoir ! Revenez !

- À qui tu parles enfant maudite ? Et que fais-tu dans ma chambre ?

- Dis moi qui tu es maman, qui vous êtes ?

Elle s'enferme après m'avoir faite dégagé de sa chambre. Quelle dame ont-ils dit.
Je suis qu'une ignorante, une pauvre innocente. Ce monde ne m'appartient pas, leurs côté obscur n'est pas pour moi.

Les tragédies ne cesseront donc jamais de me poursuivre.

Omniscient :

Des révélations faites à moitié, la vérité finira par éclater, mais pas par triompher. Hazina est-elle prête à entendre l'atrocité de leurs actes ? La réalité sur ce qu'elle ignore.
Mais il y a bien une chose qui risque de la bouleversée, l'identité de sa cruelle mère.

Elle saura qui sont ces victimes qu'elle vois, qu'elle entend et qui lui semble si réelles. La mort est-elle un échappatoire ou l'agonie à tout jamais ?

Jugée trop pure, elle ne pourra jamais faire parti de leur côté. Elle n'est pas assez préparée, utile et connaisseuse. Après tout, le jour finira par arriver, sa fatalité pour la brisée. Elle n'est pas maîtresse de sa vie, une seule personne l'est, Azazile sa mère.

La pleine Lune est là, les rituels commencent et la fin approche. Tous s'adonne à leurs habitudes, le village maudit n'est que pourriture pour les innocents. Impossible d'y mettre un pied, cet endroit en donne des frissons.

Et le ciel s'assombrit, les étoiles scintillent, l'ombre de son âme épurée reflète l'eau si pure pour ces êtres malsains.

Il est temps de comprendre.
Il est temps d'être la prochaine victime.