Chapitre 16

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Le majordome avait toujours sont pied enfoncé dans la figure du poéte alors que ce-dernier hurlait de douleur.

- Sebas...Ahhhh !

- Comme récompense, je te tuerai avec l'outil que tu chéris tant.

Sebastian regarda Grell avec un sourire carnassier mais il le suppliait d'arrêter. Bien évidemment, Sebastian faisait comme si il ne l'entendait pas.

- Je t'en pris, arrête s'il te plait !

- Non, je n'en ai pas envie.

Notre majordome leva l'arme au dessus de sa tête, toujours son sourire collé au visage. Puisque je savais ce qui allait arriver, je détourna mes yeux au moment ou il abattit l'arme mais un choc métallique se fit entendre et j'ouvris les yeux.

- Je suis navré d'interrompre votre passionnante conversation.

 Je leva les yeux vers la voix qui venait de surgir de nulle part et vis un homme, avec des lunettes et une espèce de perche, sur le toit d'une des maisons. Son arme avait amortit le coup de Sebastian, l'empêchant de toucher Grell et lui donner le coup final.

- Laissez-moi me présenter : je suis William T. Spears des divisions des explorations des dieux de la mort. Je suis ici pour emmener celui-ci.

- William, Willam, brailla difficilement Grell à cause de son visage battu mais Sebastian avait retirer son pied. Tu es venu pour me sauver.

Contre toute attente, le shinigami sauta du toit pour atterir directement sur la tête du poète, l'enfonçant encore plus dans le sol. Je ne voyais aucunement l'utilité de faire cela. William ouvrit le livre qu'il tenai dans ses mains tout en remontant sa paire de lunettes.

- Membre d'exploration Grell Sutcliff, vous avez désobéis aux régles du protocole. Vous avez tué des humains ne figurant pas sur la liste des morts et vous avez modifié votre faux sans permission sans suivre la procédure à suivre. Veuillez retourner à la branche principale pour pouvoir donner votre lettre de reflection à vos supérieurs.

William le prit par les cheveux et le traîna derrière lui.

- Hey, attend une seconde, j'ai faillit me faire tuer !

- Ferme-la.

- Tu es froid et sans émotions.

Il le lâcha un peu et se dirigea vers Sebastian.

- Ça me dérange de devoir m'incliner de cette façon devant un être qui ne fait que du mal. Oh, et puis voici ma carte.

- Dance ce cas, veuillez garder un oeil attentif sur lui, lui répondit Sebastian en jettant la carte par dessus son épaule. Les humains ne peuvent en aucun cas rejeter la tentation. Lorsqu'ils sont plongés dans les profondeurs du désespoir comparé à l'enfer. Ils s'accrocheront à tout ce qui pourra les sortir de la situation dans laquelle ils sont. 

- Vous n'êtes pas mieux. Vous jouez cruellement et impudement avec les humains pour ensuite leurs voler leurs âmes. Je présume que ce n'est qu'un mode de survie, n'est-ce pas.

- Je n'ai rien à redire sur cette affirmation.

- Puisque vouz semblez un chien en laisse, vouz semblez mieux dompté que les autres.

William, tout en disant "les autres" il regarda par dessus son épaule pour nous observer. Il nous pensais indomptés ? Quelle arrogance !

- Vous nous croyer indompté mais regardez le poète, m'exclamais-je en colère tout en pointant Grell qui était maintenant debout. Il est le pire d'entre nous ! De plus, nous ne sommes en rien des chiens. Vous, vous ne faites que chercher sans relâche les personnes décédées. C'est comme jouer à la balle.

- Vous n'avez pas tort pour Grell Sutcliff mais je vous affirme que les chiens et les dieux de la morts n'ont rien en commun. Allons-y Grell Sutcliff.

Dos à nous William murmura dans sa barbe ;

- Nous manquons de personnel alors venir vous chercher n'a pas été facile. Je me demande si je vais être à l'heure. Les heures supplémentaires sont faites pour vous "monsieur le poète".

Puisque j'avais clairement entendu la dernière phrase de William, je me mis à rire et Grell me lança un regard noir. Ciel, quant-à-lui, restait stoique et silencieux face à la situation. Il n'avait presque rien dit depuis que nous étions arrivés ici. Est-ce que la mort de notre tante l'affectait à ce point ?

Sebastian, qui avait toujours la faux de Grell, la lança dans la direction de William mais ce-dernier réussit à l'attrapper avec seulement deux doigts.

- Vous avez oublié ceci.

William le remercia et s'en alla avec Grell. De la brume commençait tranquillement à envahir la ruelle tandis que l'air ambiant refroidissait et lorsque Sebastian poussa un soupir, un petit nuage de brume se forma. Je remarquais que mon frêle grellotait tant il avait froid.

- Je vous demande pardon : j'ai laissé l'autre s'enfuir.

- Ce n'est plus important maintenant.

Sebastian s'approcha de moi, enleva son gant puis tâtait ma joue de sa main. Elle était douce et chaude sur ma peau froide. Il la retira trop tôt à mon goût.

- Vous êtes gelée. Rentrons à la maison. Je vous préparerai du thé avec du miel. Ne vous en faites pas pour votre tante : j'enverrai quelqu'un pour prendre son corps.

- Je te remercie Sebastian, lui dis-je presque dans un murmure.

Ciel, encore grellotant et visiblement faible, tenta de marcher de lui même et tituba et tomba. Je voulu le ratrapper mais Sebastian fût beaucoup plus rapide que moi. Énervé, mon frère se dégagea brusquement de l'emprise du majordome.

- Jeune mait-

- Tu n'as aucunement besoin de me soutenir, je suis parfaitement capable de me tenir seul, le coupa-t-il dans sa phrase. Je suis seulement un peu fatigué, ce n'est que ça.

Sebastian soupira à nouveau puis mena la marche jusqu'à la voiture qui était toujours là ou Sebastian l'avait laissée environs deux heures auparavant. Il nous aida à entrer à l'interieur puis il démarra, nous emmenant tranquillement au manoir après cette soirée haute en couleurs.

La Fleur de la Reine / The Flower of the Queen - Black ButlerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant