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Miles et moi avions conduit jusqu'à l'aéroport ! D'après lui il leur faudrait environ huit heures pour remarquer notre absence mais que d'ici là on serait déjà en Floride. Notre seul petit problème c'est de passer la sécurité et sans passeport et billet d'avion autant dire qu'on vient de passer de mission suicide à mission impossible.

- « Alors dis-moi que tu as un plan ou sinon tu peux me ramener dans ma cellule ! ", lui assénais-je.

- « Non pas vraiment. Mais il ne faut pas baisser les bras, Claire. Tu sais il y a toujours une solution à tout ! »

- « J'en ai marre de voir mes rêves se briser encore et encore ! » dis-je dépitée.

- « Tu m'a fait assez confiance pour te conduire jusqu'à Miami alors je ne te décevrai pas. Ok ? " affirme-t-il avec un grand sourire bizarrement réconfortant.

- « Ok d'accord. »

Nous regardions aux alentours pour trouver quelqu'un ou un endroit qui nous permettraient d'éviter de devoir passer devant la sécurité. Après ce qui semble une éternité j'aperçois un homme sortir du mur. Oui vous avez bien lu, il est littéralement sorti du mur comme s'il n'y avait rien. Je fais signe à Miles et discrètement nous traversons la foule de personnes pour arriver enfin à notre cible.

- « Est-ce que tu le connais ? ", demandais-je en voyant la tête bizarre que faisait Miles.

- « Oui il était un fois venu dans le "centre". Il s'appelle D.L . "

- « Tu penses qu'il va accepter de nous aider ? "

- « Il n'y a qu'un seul moyen de le savoir. "

Miles interpelle D.L.

- « Je ne pensais jamais te revoir ! ", dit le premier au deuxième.

- « Moi aussi d'ailleurs. L'Organisation t'a laissé partir ? "

- « Non on s'est enfui. " dit-il avec un léger regard vers moi. D.L semble enfin me remarqué. "Je l'emmène à Miami mais nous n'avons n'y passeport n'y billet d'avion ! Tu ne pourrais pas nous venir en aide en nous faisant traverser les mur de l'aéroport ? "

- « Hey Miles tu n'oublies pas un truc : les hôtesse à ta montée dans l'avion elle vérifie que tu possèdes ton billet ! Mais ne t'inquiète pas mon fils peux faire quelque chose pour vous."

D. L nous plante là et retraverse le mur comme si de rien n'était après quelques minutes il revient avec son fils.

Il lui demande d'aller discrètement derrière les comptoirs et d'utiliser l'ordinateur pour faire des billets pour nous et pour eux. Après je crois deux minutes, je commence à perdre la notion du temps, le fils de D. L reviens avec quatre billets en main. Ils nous en tendent deux à destination de Miami.

- « Merci beaucoup, mon petit ange. » Je remercie l'enfant avec un baiser sur le front.

Hypocrite !

Je croyais qu'elle c'était barré celle-là mais je me suis trompé, enfin bref qui ou quoi que tu sois je ne suis pas hypocrite, c'est vrai qu'il est mignon !

- « Bon accrochez-vous à moi on va aller directement au hangar »

Il n'aura pas besoin de me le dire deux fois.

Traverser un mur créé une sensation bizarre c'est comme si notre corps devenait gélatineux alors imaginez-vous qu'est-ce que vous ressentez quand vous devez le faire une dizaine de fois, dû à l'extrême grandeur de l'aéroport !

- « Merci encore D. L et cela été un plaisir de faire ta connaissance Mikha. Bonne chance à vous deux. », le remerciais-je.

- « A vous deux aussi »

Nous nous faufilons, une fois arrivé au hangar dans une foule de passagers montant dans le même avion que nous. Nous les saluons une dernière fois avant de montrer nos cartes d'embarquement à l'hôtesse de l'air. Le plan fonctionne jusqu'ici voyons si ça continue sur cette note. Une fois assis dans nos places respectives nous attendons le décollage.

C'est parti pour deux heures et cinquante minutes de vol. Mais je ne sais pas si je vous ai dit que j'ai une peur bleue des avions, depuis que j'ai vu Des serpents dans l'avion, lu des histoires sur des crashs ou même le crash d'un vol en partance de Venezuela pour la Martinique avec à son bord des martiniquais*. Mais bon après deux heure de voyage nous arrivâmes enfin à Miami, ma belle ville avec ses plages de plusieurs kilomètres et ses beautés culturels.

- « Il faut qu'on trouve un endroit où rester pour quelques semaines ! »

- « Je gère ne t'inquiète pas ! T'a pas oublié je ne veux pas te décevoir ? », me rappela Miles.

- « Pourquoi ? Je n'ai pas oublié mais pourquoi tu fais cela pour moi ? », lui demandais-je surprise par cette envie de ne pas me décevoir.

- « Je ne sais pas, il y a quelque chose qui me dis de le faire. Un sentiment en particulier. " avec un petit sourire gêné.

Je comprends tout de suite qu'il est embarrassé de parler de ce genre de chose. Donc je ne vais pas insister. Il murmure un faible " merci" que j'arrive à entendre et je sais qu'il a lu mes pensées. Après qu'il a effectué quelques minutes de réflexions je lui demande :

- « Alors tu as une idée ? tu lis dans les pensées des gens sert t'en... " dis-je en commençant à perdre patience.

- « Ok donc tu veux quoi ? Tu as le choix entre un hôtel miteux ou un 5 étoiles ? "

- « J'ai dit que l'on ne devait pas mourir, pas qu'on devait vivre dans un hôtel où le toit menace de tomber ! "

- « Je présume que ça veut dire que tu es partante pour le cinq étoiles ? "

- « On ne vit qu'un fois donc autant en profiter ! Enfin je parle pour toi puisque je ne meurs pas... Sauf si on découpe mon crâne et bouffe ma cervelle." Dis-je en essayant de faire une blague.

- « Tu sais que tu as une vision de la vie plutôt bizarre... "

- « Je sais, je sais on me le dit très souvent." Dis-je avec fierté.

Nous faisons la conversation en même temps que nous marchons, ce qui fait que je ne remarque même pas qu'on est arrivé à destination. Heureusement que Miles l'a remarqué et qu'il m'a tenu le bras, en prenant bien soin avant de faire ce geste de déposé mes valises et les siennes par terre. Son geste me donna la chair de poule.

Attention je ne dis pas que son toucher était désagréable non loin de là, il a la paume de sa main tellement douce qu'on aurait dit celle d'un bébé. Et le contact de nos deux peaux me réchauffa l'être tout entier, je sentis mes joues s'empourprer. Et quand je levai les yeux pour le regarder. Il avait la même expression que moi, et là je su de quel sentiment il parlait quelque temps plus tôt. Notre interaction fut malheureusement interrompue par le cadi venant prendre nos bagages et nous disant de le suivre.



* Je suis Martiniquaise et du coup cette histoire m'a beaucoup touché.

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⏰ Dernière mise à jour : Mar 20, 2019 ⏰

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